Nouveau Colisée : le fédéral dirait non
Hockey lundi, 22 nov. 2010. 15:51 jeudi, 12 déc. 2024. 05:25
OTTAWA - S'il s'en tient à son discours des derniers mois, il semble que le gouvernement fédéral ne financera pas la construction d'un nouvel amphithéâtre multifonctionnel à Québec.
Après avoir laissé planer le doute pendant des mois sur une éventuelle contribution d'Ottawa au projet de la Vieille Capitale, le gouvernement de Stephen Harper a donné un avant-goût de sa décision, lundi.
Ottawa a indiqué qu'il ne financerait pas la candidature de la ville d'Edmonton à l'Expo 2017. Le ministre du Patrimoine, James Moore, a confirmé lundi après-midi au maire de la ville, Stephen Mandel, que le projet était trop dispendieux pour le fédéral.
Depuis que la Ville de Québec et le gouvernement Charest réclament une participation du fédéral à la construction d'un aréna dans la Vieille Capitale, le gouvernement Harper soutient que toute contribution d'Ottawa devra être "juste et équitable" à travers le pays. En d'autres mots, il ne pourrait financer un projet à Québec tout en refusant un projet dans une autre province.
Et sa position tient toujours, suite au refus de financer le projet en Alberta, un bastion électoral pour les conservateurs.
"Si le gouvernement joue un rôle quelconque, dans le dossier du projet d'amphithéâtre de la région de Québec, il va le faire de façon équitable et abordable pour l'ensemble du pays", a réitéré lundi après-midi le directeur des communications de la ministre des Affaires intergouvernementales, Josée Verner.
Mais le bureau de la ministre a soutenu qu'aucune décision n'avait été prise, quant à l'amphithéâtre espéré à Québec.
"On suit les procédures et les règles qui sont au gouvernement fédéral pour l'étude du dossier", a-t-on simplement indiqué, en refusant de préciser dans combien de temps Ottawa pourrait annoncer sa décision.
Mais selon le raisonnement mis de l'avant depuis des mois, le retrait d'Ottawa du projet d'Edmonton laisse croire que l'aréna de Québec subira éventuellement le même sort.
Le parti de Stephen Harper compte cinq de ses 11 députés québécois dans la région de la ville de Québec. Huit d'entre eux appuyaient la construction d'un nouvel aréna et avaient revêtu le chandail des Nordiques de Québec pour une séance de photos en appui au projet, début septembre.
Quelques jours plus tôt, le premier ministre du Québec, Jean Charest, avait annoncé être prêt à financer 45 pour cent des coûts de la construction d'un nouvel amphithéâtre, estimés à 400 millions $. Et M. Charest avait indiqué s'attendre à un financement à hauteur égale de la part du gouvernement fédéral, tandis que la Ville de Québec fournirait 50 millions $.
Le gouvernement fédéral avait cependant rapidement rétorqué que les investissements dans les installations sportives relevaient avant tout du secteur privé. Un discours repris par le bureau du premier ministre ainsi que celui de la ministre Verner et du ministre des Transports, Chuck Strahl.
Le ministre du Patrimoine, James Moore, a quant à lui souligné au maire d'Edmonton, lors de leur rencontre pour lui faire part de la décision du fédéral, que son gouvernement souhaitait revenir à des budgets équilibrés.
"Nous ne pouvons simplement pas prendre le risque d'afficher d'importants déficits plus longtemps qu'il ne le faut", a d'autre part fait valoir M. Moore pour expliquer la décision, par l'entremise de son directeur des communications.
La ville d'Edmonton demandait plus de 700 millions $ à Ottawa.
Or, pour le Bloc québécois, qui réclame la participation du fédéral au projet de Québec depuis le début de la session parlementaire, si Ottawa veut être équitable à travers le pays, il devrait justement financer l'amphithéâtre multifonctionnel puisqu'il a contribué dans le passé à d'autres projets ailleurs au Canada.
"On se sert du refus d'une demande à Edmonton pour refuser Québec. Donc équitable dans le refus. Je regrette, mais ce n'est pas de même que ça marche; nous ce qu'on dit, c'est équitable par rapport à ce que vous avez fait ailleurs", a soutenu le bloquiste Michel Guimond.
Selon lui, même si les conservateurs ont dit non au projet d'Edmonton, ils ne pourront pas imposer le même sort à Québec, puisque le projet d'un nouvel aréna capable d'accueillir une équipe de la Ligue nationale de hockey (LNH) et d'éventuels Jeux olympiques fait consensus dans la province.
Le bloquiste exige que le gouvernement Harper fasse part de sa décision le plus tôt possible, car le délai fixé par le maire de Québec, Régis Labeaume, approche à grands pas. Le maire a demandé une réponse d'Ottawa au plus tard le 31 décembre, pour dresser son dossier en vue d'une candidature aux Jeux olympiques.
Après avoir laissé planer le doute pendant des mois sur une éventuelle contribution d'Ottawa au projet de la Vieille Capitale, le gouvernement de Stephen Harper a donné un avant-goût de sa décision, lundi.
Ottawa a indiqué qu'il ne financerait pas la candidature de la ville d'Edmonton à l'Expo 2017. Le ministre du Patrimoine, James Moore, a confirmé lundi après-midi au maire de la ville, Stephen Mandel, que le projet était trop dispendieux pour le fédéral.
Depuis que la Ville de Québec et le gouvernement Charest réclament une participation du fédéral à la construction d'un aréna dans la Vieille Capitale, le gouvernement Harper soutient que toute contribution d'Ottawa devra être "juste et équitable" à travers le pays. En d'autres mots, il ne pourrait financer un projet à Québec tout en refusant un projet dans une autre province.
Et sa position tient toujours, suite au refus de financer le projet en Alberta, un bastion électoral pour les conservateurs.
"Si le gouvernement joue un rôle quelconque, dans le dossier du projet d'amphithéâtre de la région de Québec, il va le faire de façon équitable et abordable pour l'ensemble du pays", a réitéré lundi après-midi le directeur des communications de la ministre des Affaires intergouvernementales, Josée Verner.
Mais le bureau de la ministre a soutenu qu'aucune décision n'avait été prise, quant à l'amphithéâtre espéré à Québec.
"On suit les procédures et les règles qui sont au gouvernement fédéral pour l'étude du dossier", a-t-on simplement indiqué, en refusant de préciser dans combien de temps Ottawa pourrait annoncer sa décision.
Mais selon le raisonnement mis de l'avant depuis des mois, le retrait d'Ottawa du projet d'Edmonton laisse croire que l'aréna de Québec subira éventuellement le même sort.
Le parti de Stephen Harper compte cinq de ses 11 députés québécois dans la région de la ville de Québec. Huit d'entre eux appuyaient la construction d'un nouvel aréna et avaient revêtu le chandail des Nordiques de Québec pour une séance de photos en appui au projet, début septembre.
Quelques jours plus tôt, le premier ministre du Québec, Jean Charest, avait annoncé être prêt à financer 45 pour cent des coûts de la construction d'un nouvel amphithéâtre, estimés à 400 millions $. Et M. Charest avait indiqué s'attendre à un financement à hauteur égale de la part du gouvernement fédéral, tandis que la Ville de Québec fournirait 50 millions $.
Le gouvernement fédéral avait cependant rapidement rétorqué que les investissements dans les installations sportives relevaient avant tout du secteur privé. Un discours repris par le bureau du premier ministre ainsi que celui de la ministre Verner et du ministre des Transports, Chuck Strahl.
Le ministre du Patrimoine, James Moore, a quant à lui souligné au maire d'Edmonton, lors de leur rencontre pour lui faire part de la décision du fédéral, que son gouvernement souhaitait revenir à des budgets équilibrés.
"Nous ne pouvons simplement pas prendre le risque d'afficher d'importants déficits plus longtemps qu'il ne le faut", a d'autre part fait valoir M. Moore pour expliquer la décision, par l'entremise de son directeur des communications.
La ville d'Edmonton demandait plus de 700 millions $ à Ottawa.
Or, pour le Bloc québécois, qui réclame la participation du fédéral au projet de Québec depuis le début de la session parlementaire, si Ottawa veut être équitable à travers le pays, il devrait justement financer l'amphithéâtre multifonctionnel puisqu'il a contribué dans le passé à d'autres projets ailleurs au Canada.
"On se sert du refus d'une demande à Edmonton pour refuser Québec. Donc équitable dans le refus. Je regrette, mais ce n'est pas de même que ça marche; nous ce qu'on dit, c'est équitable par rapport à ce que vous avez fait ailleurs", a soutenu le bloquiste Michel Guimond.
Selon lui, même si les conservateurs ont dit non au projet d'Edmonton, ils ne pourront pas imposer le même sort à Québec, puisque le projet d'un nouvel aréna capable d'accueillir une équipe de la Ligue nationale de hockey (LNH) et d'éventuels Jeux olympiques fait consensus dans la province.
Le bloquiste exige que le gouvernement Harper fasse part de sa décision le plus tôt possible, car le délai fixé par le maire de Québec, Régis Labeaume, approche à grands pas. Le maire a demandé une réponse d'Ottawa au plus tard le 31 décembre, pour dresser son dossier en vue d'une candidature aux Jeux olympiques.