Nouveau contrat pour Alexandre Daigle
Hockey mardi, 30 sept. 2003. 16:25 samedi, 14 déc. 2024. 03:42
(RDS) - Le Wild n'avait pas grand-chose à perdre en accordant un essai à Alexandre Daigle et voilà que la formation du Minnesota a décidé de récompenser l'ailier droit originaire de Laval. Daigle a accepté un contrat d'un an à deux volets qui lui permettra de toucher 500 000 dollars dans la Ligue nationale. Le Wild a aussi l'option pour une deuxième année de contrat. Daigle toucherait alors 700 mille dollars avec un contrat à sens unique.
La saison dernière, l'athlète de 28 ans effectuait un retour au jeu avec les Penguins de Pittsburgh et l'expérience n'aura pas été facile. Il a passé la moitié de la campagne dans la Ligue américaine avec la formation de Scranton où il a amassé 38 points, dont neuf buts, en 40 rencontres. Avec les Penguins, il a marqué quatre buts et amassé trois passes en 33 matchs. Son temps de glace n'était que de quatre minutes par match et il semble bien que l'entraîneur Rick Kehoe ne portait pas le premier choix au repêchage de 1993 dans son coeur.
Alexandre Daigle était des plus heureux après avoir signé son contrat mardi, lui qui a amassé trois passes en quatre rencontres hors-concours. "Je suis pas mal excité, a-t-il affirmé à RDS. Les entraîneurs donnent la chance à tout le monde ici. Et en plus, avec la qualité des entraîneurs, Jacques Lemaire et Mario Tremblay, je m'améliore à chaque jour."
L'an dernier, le Wild s'était aussi montré intéressé aux services de Daigle, mais ce dernier avait décidé d'aller jouer à Pittsburgh après un appel du propriétaire Mario Lemieux. Un choix logique à l'époque puisque les Penguins ne jouaient pas un style défensif, bien au contraire. Mais voilà que Daigle se retrouve avec une des formations les plus défensives de la Ligue. "Je sais ce que les entraîneurs attendent de moi. Après chaque entraînement, ils viennent me voir pour me parler du système de jeu ici et comment il est important pour moi de l'appliquer, a-t-il indiqué quelques heures avant son match face aux Canadiens. Je n'ai aucun problème avec ça puisque je vais devenir un meilleur joueur de hockey."
Il faut dire que l'ancien joueur des Sénateurs doit connaître une bonne saison s'il souhaite poursuivre sa carrière dans la Ligue nationale. Il sait qu'il en est sûrement à sa dernière chance, lui qui a étudié la possibilité d'évoluer en Europe cette saison. Mais, il ne voulait pas jouer sur le vieux continent avant d'avoir une dernière chance en sol nord-américain.
L'affaire Gainey
Il était temps que quelqu'un se lève chez le Canadien et décide de protéger le défenseur Patrice Brisebois. C'est vrai que ce dernier n'est pas parfait, mais il y a des limites à s'acharner sur quelqu'un alors que la saison n'est même pas commencée. La question qu'il faut se poser est pourquoi Réjean Houle et André Savard n'ont jamais fait une sortie comme celle de Bob Gainey ?
Il n'y a qu'une raison. Ils n'avaient pas la stature. Personne ne pouvait faire une telle sortie dans l'organisation et on a maintenant la preuve que Gainey a l'intention de ramener un mot important dans cette équipe: RESPECT.
Ce mot, Mario Tremblay et Réjean Houle l'ont exploité mais sans grand succès. Mais, venant de la bouche de Bob Gainey, l'impact est plus important. Comme à l'époque où il était joueur. Personne ne pouvait le critiquer dans le vestiaire ou dans les médias.
D'ailleurs, le nouveau directeur général fait tout en son possible pour s'assurer que les joueurs aient un plus grand respect de l'organisation.Maintenant, ils devront porter la cravate lors des voyages et lors des matchs. Une politique que Michel Therrien avait décidé d'enlever surtout lors des voyages. En plus, chaque joueur doit se peser en arrivant à l'aréna et en quittant le Centre Bell. Dans quelques semaines, le Canadien ne devrait plus être la risée de la LNH. Le propriétaire George Gillett devra dire merci à un seul homme: Bob Gainey.
La saison dernière, l'athlète de 28 ans effectuait un retour au jeu avec les Penguins de Pittsburgh et l'expérience n'aura pas été facile. Il a passé la moitié de la campagne dans la Ligue américaine avec la formation de Scranton où il a amassé 38 points, dont neuf buts, en 40 rencontres. Avec les Penguins, il a marqué quatre buts et amassé trois passes en 33 matchs. Son temps de glace n'était que de quatre minutes par match et il semble bien que l'entraîneur Rick Kehoe ne portait pas le premier choix au repêchage de 1993 dans son coeur.
Alexandre Daigle était des plus heureux après avoir signé son contrat mardi, lui qui a amassé trois passes en quatre rencontres hors-concours. "Je suis pas mal excité, a-t-il affirmé à RDS. Les entraîneurs donnent la chance à tout le monde ici. Et en plus, avec la qualité des entraîneurs, Jacques Lemaire et Mario Tremblay, je m'améliore à chaque jour."
L'an dernier, le Wild s'était aussi montré intéressé aux services de Daigle, mais ce dernier avait décidé d'aller jouer à Pittsburgh après un appel du propriétaire Mario Lemieux. Un choix logique à l'époque puisque les Penguins ne jouaient pas un style défensif, bien au contraire. Mais voilà que Daigle se retrouve avec une des formations les plus défensives de la Ligue. "Je sais ce que les entraîneurs attendent de moi. Après chaque entraînement, ils viennent me voir pour me parler du système de jeu ici et comment il est important pour moi de l'appliquer, a-t-il indiqué quelques heures avant son match face aux Canadiens. Je n'ai aucun problème avec ça puisque je vais devenir un meilleur joueur de hockey."
Il faut dire que l'ancien joueur des Sénateurs doit connaître une bonne saison s'il souhaite poursuivre sa carrière dans la Ligue nationale. Il sait qu'il en est sûrement à sa dernière chance, lui qui a étudié la possibilité d'évoluer en Europe cette saison. Mais, il ne voulait pas jouer sur le vieux continent avant d'avoir une dernière chance en sol nord-américain.
L'affaire Gainey
Il était temps que quelqu'un se lève chez le Canadien et décide de protéger le défenseur Patrice Brisebois. C'est vrai que ce dernier n'est pas parfait, mais il y a des limites à s'acharner sur quelqu'un alors que la saison n'est même pas commencée. La question qu'il faut se poser est pourquoi Réjean Houle et André Savard n'ont jamais fait une sortie comme celle de Bob Gainey ?
Il n'y a qu'une raison. Ils n'avaient pas la stature. Personne ne pouvait faire une telle sortie dans l'organisation et on a maintenant la preuve que Gainey a l'intention de ramener un mot important dans cette équipe: RESPECT.
Ce mot, Mario Tremblay et Réjean Houle l'ont exploité mais sans grand succès. Mais, venant de la bouche de Bob Gainey, l'impact est plus important. Comme à l'époque où il était joueur. Personne ne pouvait le critiquer dans le vestiaire ou dans les médias.
D'ailleurs, le nouveau directeur général fait tout en son possible pour s'assurer que les joueurs aient un plus grand respect de l'organisation.Maintenant, ils devront porter la cravate lors des voyages et lors des matchs. Une politique que Michel Therrien avait décidé d'enlever surtout lors des voyages. En plus, chaque joueur doit se peser en arrivant à l'aréna et en quittant le Centre Bell. Dans quelques semaines, le Canadien ne devrait plus être la risée de la LNH. Le propriétaire George Gillett devra dire merci à un seul homme: Bob Gainey.