MONTREAL - Paul Mara et Hal Gill ont été embauchés en partie à cause de leur capacité à jouer du hockey robuste. Ils aideront ainsi à combler le vide créé par le départ de Mike Komisarek. Mais aux yeux de Jacques Martin, c'est Ryan O'Byrne qui a le style de jeu qui se rapproche le plus de celui qui s'aligne maintenant avec les Maple Leafs de Toronto.

"Il est celui qui est le plus proche de son style à cause de son coup de patin, a dit l'entraîneur du Canadien, vendredi, après la séance d'entraînement matinale des siens. Pour une raison quelconque, (O'Byrne) a perdu confiance la saison dernière, mais j'aime ce qu'il peut nous amener. C'est un jeune qui est facile à diriger et j'ai confiance dans les différents atouts qu'il peut offrir à cette équipe."

"(Mara et Gill) ont tous deux un gros gabarit, mais ce sont des joueurs d'un type différent (de Komisarek). Gill, son atout, c'est sa grande portée."

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Comme on s'y attendait, Alex Kovalev n'était pas là, vendredi, lors du match disputé au Centre Bell. Il faudra donc attendre au 17 octobre prochain pour savoir quelle sera la réaction des spectateurs du Centre Bell à son endroit.

Les Sénateurs comptent toujours 40 joueurs à ce stade-ci du camp et, comme le Canadien, sont divisés en deux groupes de joueurs. Kovalev fait partie de l'unité qui n'était pas à Montréal, vendredi, et il devrait affronter le Tricolore samedi soir à Ottawa.

Kovalev évolue jusqu'ici au sein d'un trio complété par Mike Fisher et Jonathan Cheechoo.

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Georges Laraque, blessé au bas du corps, et Roman Hamrlik, malade, étaient parmi les absents de marque du côté du Canadien, vendredi, face aux Sénateurs d'Ottawa.

"(Laraque) n'a rien de grave, c'est seulement par précaution, a commenté Jacques Martin. Il s'est entraîné hors-glace (vendredi). Son dos va parfaitement bien."

"(Hamrlik) ne se sentait pas bien et il est resté à la maison", a par ailleurs indiqué l'entraîneur du Canadien.

Dans un cas comme dans l'autre, leur absence ne devrait pas s'éterniser, a affirmé Martin.

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L'alignement du Canadien ne comptait pas autant de joueurs d'impact que la veille, vendredi soir, mais Jacques Martin a rappelé que le camp d'entraînement est le moment pour évaluer différents joueurs, pas seulement pour permettre à ceux-ci de reprendre la forme et de s'adapter au système de jeu qu'on préconisera durant la saison.

Surtout quand on dispute une série de cinq matchs en cinq soirs, comme c'est le cas du Canadien, qui rendra visite aux Sénateurs à Ottawa, samedi, pour ensuite affronter les Bruins de Boston à Québec, dimanche, puis les Penguins de Pittsburgh au Centre Bell, lundi. Le tout a commencé avec la visite des Panthers de la Floride, jeudi.

"On devrait voir peu de vétérans disputer des matchs consécutifs, sauf exception, a indiqué Martin. Ca donne une belle opportunité aux jeunes joueurs, et aussi aux nouveaux joueurs qui se sont joints à nous, de démontrer où ils en sont dans leur développement, et quels postes ils sont prêts à saisir dans notre équipe."

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Jacques Martin a eu de bons mots, vendredi midi, pour les jeunes attaquants Max Pacioretty et Ben Maxwell, ainsi que les défenseurs Yannick Weber, P.K. Subban, André Benoit et Shawn Belle. Il a reconnu que ces joueurs étaient prêts à faire le saut dans la LNH, mais qu'il restait à voir quand et comment ils pourront faire leur place.

"On va avoir plusieurs opportunités de les évaluer", a dit Martin, qui s'est également dit impressionné par la prestation de Ryan White, un attaquant repêché 66e en 2006, jeudi contre les Panthers de la Floride. "J'ai bien aimé sa facon de gérer ses présences sur la glace, de jouer du hockey responsable sans la rondelle. C'est un gars qui a du caractère et qui est prêt à se servir de son corps pour bloquer des tirs."

Martin espérait que le match de vendredi lui permette de découvrir encore d'autres jeunes qu'il connaissait peu jusqu'ici.