Objets de Béliveau: plus de 550 000 $
Hockey mardi, 22 févr. 2005. 18:28 dimanche, 15 déc. 2024. 05:36
MONTREAL (PC) - Des souvenirs appartenant à Jean Beliveau, dont une bague de la Coupe Stanley et des chandails portés durant un match, avaient rapporté quelque 550 000 $ US mardi soir et certaines mises restaient à venir.
Les enchères devaient se terminer mardi soir à 21 heures mais les mises pourraient être accueillies jusqu'à mercredi matin, a fait savoir Marc Juteau, président de Classic Collectibles, la société responsable de la vente.
Béliveau, âgé de 73 ans, a remporté la Coupe Stanley à 10 reprises au cours d'une carrière qui s'est étalée de 1950 à 1971. Il espérait amasser 400 000 $.
"Cet objectif peut être atteint, a dit Juteau. Je crois que nous ferons mieux que 400 000 $. Nous serons plus près de 500 000 $."
Béliveau, peut-être le plus grand capitaine de l'histoire du Canadien, est en vacances à la Barbade et il n'a pu être rejoint.
Membre du Panthéon du hockey, Béliveau a décidé de se départir de ses souvenirs recueillis au cours de cinquante années passées dans le hockey.
Selon une source, Béliveau, qui est en rémission d'un cancer de la gorge diagnostiqué il y a cinq ans, a préféré s'occuper lui-même de la vente de ses souvenirs plutôt que de laisser à sa famille le soin de vendre des objets que d'aucuns qualifient d'inestimables.
Béliveau espère que cet argent permettra d'aider sa fille Hélène et ses deux petites-filles, Mylen, 20 ans, et Magalie, 18 ans, lesquelles ont perdu leur père alors qu'elles étaient petites.
La vente, qui compte 195 articles, a commencé le 24 janvier. Juteau a indiqué que la majorité des mises provient d'amateurs et de collectionneurs plutôt que de musées et autres institutions.
L'article le plus populaire est la bague de la Coupe Stanley de la saison 1957-1958. Les enchères avaient atteint 50 000 $ mardi soir. À cette époque, le Canadien a remporté la coupe cinq années d'affilée, de 1956 à 1960.
D'autres articles incluent un chandail numéro 4 porté par Béliveau avec l'inscription "circa 1967", un chandail numéro 9 des As de Québec du début des années 50, des bagues alors que Béliveau était vice-président du Canadien, et son trophée Conn Smythe de 1965 qui lui a été attribué à titre de joueur par excellence des séries.
Il y a aussi des rondelles et des bâtons rappelant son 507e but, y compris le hockey avec lequel il a réussi son 500e but en 1971. On retrouve également des photographies, des cartes de hockey, des plaques et d'autres trophées. Il y a même des bâtons de golf.
La rondelle de son 500e but est l'un des rares souvenirs que Béliveau et sa famille ont voulu conserver.
De plus en plus d'athlètes choisissent de se départir de leurs souvenirs. Il y a quelques années, la vente des souvenirs de Maurice Richard, sans doute le joueur le plus populaire de l'histoire du Canadien, avait rapporté quelque 1,6 million $. Récemment, Lorne (Gump) Worsley, un ancien coéquipier de Béliveau, l'entraîneur Jacques Demers et l'ancien attaquant des Maple Leafs de Toronto, Rick Vaive, ont vendu leurs souvenirs aux enchères.
Lorsque la vente a commencé en janvier, Béliveau avait dit qu'il s'agissait "d'une journée triste".
"Mais j'espère qu'il s'agira d'une belle journée pour ma famille."
Après l'heure de tombée de minuit, la vente observe la règle des 10 minutes. Il est toujours possible de miser tant et aussi longtemps qu'une période de 10 minutes ne se sera pas écoulée entre deux mises. C'est généralement à ce moment que les enchères sont les plus actives.
Les enchères devaient se terminer mardi soir à 21 heures mais les mises pourraient être accueillies jusqu'à mercredi matin, a fait savoir Marc Juteau, président de Classic Collectibles, la société responsable de la vente.
Béliveau, âgé de 73 ans, a remporté la Coupe Stanley à 10 reprises au cours d'une carrière qui s'est étalée de 1950 à 1971. Il espérait amasser 400 000 $.
"Cet objectif peut être atteint, a dit Juteau. Je crois que nous ferons mieux que 400 000 $. Nous serons plus près de 500 000 $."
Béliveau, peut-être le plus grand capitaine de l'histoire du Canadien, est en vacances à la Barbade et il n'a pu être rejoint.
Membre du Panthéon du hockey, Béliveau a décidé de se départir de ses souvenirs recueillis au cours de cinquante années passées dans le hockey.
Selon une source, Béliveau, qui est en rémission d'un cancer de la gorge diagnostiqué il y a cinq ans, a préféré s'occuper lui-même de la vente de ses souvenirs plutôt que de laisser à sa famille le soin de vendre des objets que d'aucuns qualifient d'inestimables.
Béliveau espère que cet argent permettra d'aider sa fille Hélène et ses deux petites-filles, Mylen, 20 ans, et Magalie, 18 ans, lesquelles ont perdu leur père alors qu'elles étaient petites.
La vente, qui compte 195 articles, a commencé le 24 janvier. Juteau a indiqué que la majorité des mises provient d'amateurs et de collectionneurs plutôt que de musées et autres institutions.
L'article le plus populaire est la bague de la Coupe Stanley de la saison 1957-1958. Les enchères avaient atteint 50 000 $ mardi soir. À cette époque, le Canadien a remporté la coupe cinq années d'affilée, de 1956 à 1960.
D'autres articles incluent un chandail numéro 4 porté par Béliveau avec l'inscription "circa 1967", un chandail numéro 9 des As de Québec du début des années 50, des bagues alors que Béliveau était vice-président du Canadien, et son trophée Conn Smythe de 1965 qui lui a été attribué à titre de joueur par excellence des séries.
Il y a aussi des rondelles et des bâtons rappelant son 507e but, y compris le hockey avec lequel il a réussi son 500e but en 1971. On retrouve également des photographies, des cartes de hockey, des plaques et d'autres trophées. Il y a même des bâtons de golf.
La rondelle de son 500e but est l'un des rares souvenirs que Béliveau et sa famille ont voulu conserver.
De plus en plus d'athlètes choisissent de se départir de leurs souvenirs. Il y a quelques années, la vente des souvenirs de Maurice Richard, sans doute le joueur le plus populaire de l'histoire du Canadien, avait rapporté quelque 1,6 million $. Récemment, Lorne (Gump) Worsley, un ancien coéquipier de Béliveau, l'entraîneur Jacques Demers et l'ancien attaquant des Maple Leafs de Toronto, Rick Vaive, ont vendu leurs souvenirs aux enchères.
Lorsque la vente a commencé en janvier, Béliveau avait dit qu'il s'agissait "d'une journée triste".
"Mais j'espère qu'il s'agira d'une belle journée pour ma famille."
Après l'heure de tombée de minuit, la vente observe la règle des 10 minutes. Il est toujours possible de miser tant et aussi longtemps qu'une période de 10 minutes ne se sera pas écoulée entre deux mises. C'est généralement à ce moment que les enchères sont les plus actives.