"On lui demande d'être le sauveur"
Hockey lundi, 28 avr. 2008. 23:22 mercredi, 11 déc. 2024. 19:38
PHILADELPHIE - Guy Carbonneau veut avoir une bonne discussion avec Carey Price, à tête reposée, avant de décider de le renvoyer dans la mêlée pour la quatrième match de la série, mercredi.
"On ne doit pas oublier qu'il n'est âgé que de 20 ans et qu'on lui demande d'être le sauveur de l'équipe, a affirmé l'entraîneur du Canadien, après avoir avoué que le gardien recrue est ébranlé.
Price a connu une deuxième sortie laborieuse de suite, ayant cédé sept buts dans 35 lancers dans les défaites de 4-2 et de 3-2 de l'équipe.
"Il n'est pas le seul qu'on doit blâmer, a repris Carbo. On n'a pas profité d'une double supériorité numérique de deux minutes en première période. Il y avait cinq vétérans sur la glace. Peut-être devrait-on également les blâmer? Toute l'équipe doit accepter le blâme, incluant moi-même."
L'entraîneur a rappelé que Carey a l'habitude de se ressaisir à la suite d'une performance ordinaire.
"On va discuter calmement de la situation avec lui mardi. Ce soir (lundi), je n'ai pas eu l'occasion de lui parler. Je lui ai simplement indiqué que Jaro (Halak) le remplacerait au début de la troisième période."
Carbonneau a dit que la double supériorité gaspillée au premier vingt avait certes été un des tournants de la soirée. Un but aurait pu modifier le déroulement de la rencontre, selon lui.
La pénalité qu'a écopée l'équipe pour avoir eu trop de joueurs sur la patinoire, à 3:36 de la fin, lui a également fort déplu.
"Les arbitres nous ont servi plusieurs avertissements. On en parle constamment, avant les matchs et entre les périodes. Un vétéran s'est fait prendre. C'était une mauvaise pénalité à un mauvais moment."
Chez les joueurs, on soulignait l'importance de rester confiant, tout en ayant des mots de réconfort à l'endroit de Price.
"Notre capacité à surmonter les obstacles est mise à l'épreuve, on doit garder une attitude positive, a avancé le capitaine Saku Koivu. C'est un bon défi qu'on doit relever.
"Le rendement de Carey n'est pas une source de préoccupation pour moi, a-t-il poursuivi. C'est davantage de notre jeu collectif dont il est question. Carey est capable de se raplomber. C'est difficile pour un gardien de rester alerte quand il est peu occupé."
Les Flyers ont trouvé le moyen de se forger des avances de deux ou de trois buts dans les trois premiers matchs. Koivu n'y voit pas là une tendance inquiétante.
"C'est arrivé comme ça, mais ce n'est pas parce que les Flyers sont dominants en début de rencontre", a-t-il répondu.
Le défenseur Roman Hamrlik a dit sans détour que le Canadien doit connaître de meilleurs départs.
"Ce sera l'objectif mercredi, on veut marquer les premiers. Carey a bien fait, il n'a pas vu grand-chose sur les deux premiers buts des Flyers. On sait qu'on peut jouer mieux. Il y a des gars qui peuvent en faire davantage, à commencer par moi. Ça va être difficile de revenir, on va avoir besoin d'un effort additionnel de tout le monde."
Du côté des Flyers, on faisait peu de cas de la domination du Canadien au chapitre des lancers.
"Même si on n'obtient que 10 ou 15 tirs au but, on peut créer une dizaine de chances de marquer. C'est ce qu'on a fait ce soir (lundi), a mentionné le gardien Martin Biron. On a fait ce qu'on devait faire. Ce n'est pas comment on a fait pour gagner, mais le résultat qui compte."
"On ne doit pas oublier qu'il n'est âgé que de 20 ans et qu'on lui demande d'être le sauveur de l'équipe, a affirmé l'entraîneur du Canadien, après avoir avoué que le gardien recrue est ébranlé.
Price a connu une deuxième sortie laborieuse de suite, ayant cédé sept buts dans 35 lancers dans les défaites de 4-2 et de 3-2 de l'équipe.
"Il n'est pas le seul qu'on doit blâmer, a repris Carbo. On n'a pas profité d'une double supériorité numérique de deux minutes en première période. Il y avait cinq vétérans sur la glace. Peut-être devrait-on également les blâmer? Toute l'équipe doit accepter le blâme, incluant moi-même."
L'entraîneur a rappelé que Carey a l'habitude de se ressaisir à la suite d'une performance ordinaire.
"On va discuter calmement de la situation avec lui mardi. Ce soir (lundi), je n'ai pas eu l'occasion de lui parler. Je lui ai simplement indiqué que Jaro (Halak) le remplacerait au début de la troisième période."
Carbonneau a dit que la double supériorité gaspillée au premier vingt avait certes été un des tournants de la soirée. Un but aurait pu modifier le déroulement de la rencontre, selon lui.
La pénalité qu'a écopée l'équipe pour avoir eu trop de joueurs sur la patinoire, à 3:36 de la fin, lui a également fort déplu.
"Les arbitres nous ont servi plusieurs avertissements. On en parle constamment, avant les matchs et entre les périodes. Un vétéran s'est fait prendre. C'était une mauvaise pénalité à un mauvais moment."
Chez les joueurs, on soulignait l'importance de rester confiant, tout en ayant des mots de réconfort à l'endroit de Price.
"Notre capacité à surmonter les obstacles est mise à l'épreuve, on doit garder une attitude positive, a avancé le capitaine Saku Koivu. C'est un bon défi qu'on doit relever.
"Le rendement de Carey n'est pas une source de préoccupation pour moi, a-t-il poursuivi. C'est davantage de notre jeu collectif dont il est question. Carey est capable de se raplomber. C'est difficile pour un gardien de rester alerte quand il est peu occupé."
Les Flyers ont trouvé le moyen de se forger des avances de deux ou de trois buts dans les trois premiers matchs. Koivu n'y voit pas là une tendance inquiétante.
"C'est arrivé comme ça, mais ce n'est pas parce que les Flyers sont dominants en début de rencontre", a-t-il répondu.
Le défenseur Roman Hamrlik a dit sans détour que le Canadien doit connaître de meilleurs départs.
"Ce sera l'objectif mercredi, on veut marquer les premiers. Carey a bien fait, il n'a pas vu grand-chose sur les deux premiers buts des Flyers. On sait qu'on peut jouer mieux. Il y a des gars qui peuvent en faire davantage, à commencer par moi. Ça va être difficile de revenir, on va avoir besoin d'un effort additionnel de tout le monde."
Du côté des Flyers, on faisait peu de cas de la domination du Canadien au chapitre des lancers.
"Même si on n'obtient que 10 ou 15 tirs au but, on peut créer une dizaine de chances de marquer. C'est ce qu'on a fait ce soir (lundi), a mentionné le gardien Martin Biron. On a fait ce qu'on devait faire. Ce n'est pas comment on a fait pour gagner, mais le résultat qui compte."