(RDS) - Avec le conflit de travail qui perdure dans la Ligue nationale, déjà plusieurs joueurs ont des plans pour la prochaine saison et il serait surprenant qu'ils demeurent en Amérique. L'Europe devient la seule option pour bien des joueurs. Mike Ribeiro et Pierre Dagenais sont de retour du vieux continent et n'hésiteront pas à y retourner dès le mois de septembre.

On est au mois de mars et les joueurs de la Ligue nationale continuent de garder la forme même si le prochain match qu'ils vont disputer ne sera pas avant le mois de septembre, s'ils sont chanceux. Pour bien d'entre eux, l'Europe demeure présentement la seule option, si le conflit de travail perdure.

"Il faut que je joue. Je ne veux pas attendre et jouer dans une ligue de charité", a souligné André Roy.

"S'il n'y a pas de saison en septembre, je vais partir", a indiqué Ribeiro. "On ne peut comparer les Blues d'Espoo et le Canadien de Montréal. La motivation n'est pas la même. Tout le monde veut jouer dans la LNH."

L'Europe sera donc une bouée de sauvetage, mais ils vont regarder avec attention ce qui va se passer avec les joueurs de remplacement qui devraient faire leur entrée en septembre, s'il n'y a pas d'entente d'ici-là. La question est de savoir si des joueurs de la LNH vont décider de défier leur syndicat.

"Si un le fait, peut-être que plusieurs autres vont le suivre. Quand on regarde notre avenir, on veut jouer", a souligné Roy.

"C'est ridicule. On disait qu'il n'y aurait jamais de plafond, maintenant il y a en un. Je vais attendre comme les autres. On se croise les doigts comme tout le monde", a mentionné Dagenais.

Si la LNH veut y aller avec des joueurs de remplacement, il est évident qu'il faudra attirer des gros noms pour attirer les spectateurs. Des noms qui ont connu une bonne carrière dans la LNH. On pense à des joueurs qui ont pris leur retraite dans les deux ou trois dernières années. Au cours des derniers jours, nous avons rencontré des joueurs susceptibles de recevoir un appel de la ligue. Ils se sont dits convaincus de recevoir un appel dans les prochaines semaines. Quant à leur réponse, on peut déjà vous dire que la plupart d'entre eux n'ont pas l'intention de traverser les lignes.