P.K. Subban a encore tout à apprendre
Hockey vendredi, 1 avr. 2011. 17:37 jeudi, 12 déc. 2024. 12:57
BROSSARD - P.K. Subban a beau être l'une des clés de voûte de la brigade défensive du Canadien à l'heure actuelle, il n'oublie pas qu'il a encore bien des choses à apprendre.
Le défenseur recrue sait fort bien que c'est parce qu'il y a de nombreux blessés chez les défenseurs qu'il est devenu l'un des joueurs les plus utilisés de l'équipe montréalaise, à l'instar de Roman Hamrlik et James Wisniewski. Il réalise que peu importe de quelle façon il tire son épingle du jeu en ce moment, tout pourrait être à recommencer l'automne prochain.
« La saison prochaine, je serai de retour au même point », a souligné Subban, vendredi, tout juste avant de prendre congé des journalistes et de sauter dans l'autobus d'équipe en direction de l'aéroport. « Je ne serai plus une recrue, mais je serai encore un jeune. C'est un processus. Vient un temps où tu deviens un vétéran. Mais je crois que même dans deux ans, on ne pourra pas encore me considérer comme un vétéran. Je serai encore jeune, j'aurai seulement 23 ans.
« En ce moment j'ai 21 ans, j'en ai encore beaucoup à apprendre », a ajouté Subban à la veille du match que le Canadien disputera samedi au New Jersey contre les Devils. « Si on regarde les défenseurs qui sont dans cette ligue, ils apprennent encore à 26 ans. Alors je vais vivre encore bien des hauts et des bas, de bons et de mauvais moments, des victoires et des défaites. Et il va encore y avoir bien des gens qui vont décortiquer mon jeu et me critiquer... »
Même si Subban frôlait ou dépassait le cap des 20 minutes de jeu dans bien des matchs en première moitié de saison, il y avait plusieurs vétérans devant lui dans la hiérarchie des défenseurs du Canadien. Le choix de deuxième tour du CH en 2007 a toutefois monté en grade depuis que Josh Gorges et Jaroslav Spacek ont dû s'absenter à cause de blessures. Il a alors commencé à flirter régulièrement avec les 25 minutes de jeu par rencontre, comme Hamrlik et Wisniewski.
« On m'a donné l'occasion de vraiment trouver un rythme de croisière, et j'en suis reconnaissant », a affirmé Subban.
« Évidemment, quand il y a des blessures, on te demande de combler le vide et d'en faire un peu plus. J'ai juste essayé de profiter au maximum de l'opportunité qu'on me donnait, a ajouté le défenseur recrue. Jouer avec Hal (Gill) a été formidable. Il a été un bon modèle pour moi tout au long de la saison. Il m'a vraiment bien guidé en ce qui a trait à la nécessité de garder ma concentration d'un match à l'autre.
« D'ailleurs, la plus grande leçon que j'ai apprise en deux années jusqu'ici dans les rangs professionnels - et je l'ai réalisé encore plus cette saison -, c'est à quel point il faut être capable de se présenter à chaque match. C'est là la différence. Les joueurs qui 'viennent pour jouer' à tous les matchs sont les meilleurs joueurs de la ligue.
« On m'a donné l'occasion d'affronter certains des meilleurs joueurs de la ligue et si je ne me présente pas à chaque soir, les gens vont le remarquer. Je ne peux pas me cacher. Ce n'est pas comme dans les rangs juniors, il faut vraiment se présenter à chaque match.
« Lors du dernier match, j'ai dû affronter Eric Staal et après la rencontre j'étais content d'en avoir fini avec lui... Mais là, ce sera au tour de (Ilya) Kovalchuk. Et le match d'après, ce sera à (Jonathan) Toews et (Patrick) Kane... Alors tu les prends où, tes soirs de congé? Tu ne peux pas! », a lancé Subban avec sa verve habituelle.
« C'est donc un défi constant. Ce n'est pas facile quand tu es encore jeune, mais c'est sûr que ça aide à gagner en maturité, a dit Subban de sa forte utilisation. Tu apprends différentes choses sur la glace, comme par exemple comment gérer ton énergie et ton niveau de jeu. »
Un meilleur équilibre
À l'heure actuelle, Subban a moins souvent des allures de cheval fou qu'en début de saison. C'est à cause de sa plus grande maturité, mais peut-être aussi à cause de la fatigue accumulée...
« Je me sens bien en ce moment, même si c'est évident que je ne me sens pas comme au début de la saison, a reconnu Subban. Au début, j'avais le goût de passer mes journées à l'aréna! J'ai trouvé un équilibre depuis. »
À titre de recrue, Subban est candidat au trophée Calder et sans doute qu'ils seront plusieurs journalistes à lui accorder leur vote, d'autant plus que la LNH demande à chaque personne admissible au scrutin de fournir cinq noms. La compétition sera toutefois féroce puisque plusieurs joueurs de première année se sont illustrés cet hiver.
« Peu importe qui remporte le trophée (Calder), il le méritera, a affirmé Subban. Il y a des tonnes de joueurs qui le méritent, j'en suis sûr. Moi, j'ai essayé de ne pas prêter attention à ce qui se dit à ce sujet. Je me concentre sur le trophée que l'équipe convoite, la coupe Stanley. »
Le défenseur recrue sait fort bien que c'est parce qu'il y a de nombreux blessés chez les défenseurs qu'il est devenu l'un des joueurs les plus utilisés de l'équipe montréalaise, à l'instar de Roman Hamrlik et James Wisniewski. Il réalise que peu importe de quelle façon il tire son épingle du jeu en ce moment, tout pourrait être à recommencer l'automne prochain.
« La saison prochaine, je serai de retour au même point », a souligné Subban, vendredi, tout juste avant de prendre congé des journalistes et de sauter dans l'autobus d'équipe en direction de l'aéroport. « Je ne serai plus une recrue, mais je serai encore un jeune. C'est un processus. Vient un temps où tu deviens un vétéran. Mais je crois que même dans deux ans, on ne pourra pas encore me considérer comme un vétéran. Je serai encore jeune, j'aurai seulement 23 ans.
« En ce moment j'ai 21 ans, j'en ai encore beaucoup à apprendre », a ajouté Subban à la veille du match que le Canadien disputera samedi au New Jersey contre les Devils. « Si on regarde les défenseurs qui sont dans cette ligue, ils apprennent encore à 26 ans. Alors je vais vivre encore bien des hauts et des bas, de bons et de mauvais moments, des victoires et des défaites. Et il va encore y avoir bien des gens qui vont décortiquer mon jeu et me critiquer... »
Même si Subban frôlait ou dépassait le cap des 20 minutes de jeu dans bien des matchs en première moitié de saison, il y avait plusieurs vétérans devant lui dans la hiérarchie des défenseurs du Canadien. Le choix de deuxième tour du CH en 2007 a toutefois monté en grade depuis que Josh Gorges et Jaroslav Spacek ont dû s'absenter à cause de blessures. Il a alors commencé à flirter régulièrement avec les 25 minutes de jeu par rencontre, comme Hamrlik et Wisniewski.
« On m'a donné l'occasion de vraiment trouver un rythme de croisière, et j'en suis reconnaissant », a affirmé Subban.
« Évidemment, quand il y a des blessures, on te demande de combler le vide et d'en faire un peu plus. J'ai juste essayé de profiter au maximum de l'opportunité qu'on me donnait, a ajouté le défenseur recrue. Jouer avec Hal (Gill) a été formidable. Il a été un bon modèle pour moi tout au long de la saison. Il m'a vraiment bien guidé en ce qui a trait à la nécessité de garder ma concentration d'un match à l'autre.
« D'ailleurs, la plus grande leçon que j'ai apprise en deux années jusqu'ici dans les rangs professionnels - et je l'ai réalisé encore plus cette saison -, c'est à quel point il faut être capable de se présenter à chaque match. C'est là la différence. Les joueurs qui 'viennent pour jouer' à tous les matchs sont les meilleurs joueurs de la ligue.
« On m'a donné l'occasion d'affronter certains des meilleurs joueurs de la ligue et si je ne me présente pas à chaque soir, les gens vont le remarquer. Je ne peux pas me cacher. Ce n'est pas comme dans les rangs juniors, il faut vraiment se présenter à chaque match.
« Lors du dernier match, j'ai dû affronter Eric Staal et après la rencontre j'étais content d'en avoir fini avec lui... Mais là, ce sera au tour de (Ilya) Kovalchuk. Et le match d'après, ce sera à (Jonathan) Toews et (Patrick) Kane... Alors tu les prends où, tes soirs de congé? Tu ne peux pas! », a lancé Subban avec sa verve habituelle.
« C'est donc un défi constant. Ce n'est pas facile quand tu es encore jeune, mais c'est sûr que ça aide à gagner en maturité, a dit Subban de sa forte utilisation. Tu apprends différentes choses sur la glace, comme par exemple comment gérer ton énergie et ton niveau de jeu. »
Un meilleur équilibre
À l'heure actuelle, Subban a moins souvent des allures de cheval fou qu'en début de saison. C'est à cause de sa plus grande maturité, mais peut-être aussi à cause de la fatigue accumulée...
« Je me sens bien en ce moment, même si c'est évident que je ne me sens pas comme au début de la saison, a reconnu Subban. Au début, j'avais le goût de passer mes journées à l'aréna! J'ai trouvé un équilibre depuis. »
À titre de recrue, Subban est candidat au trophée Calder et sans doute qu'ils seront plusieurs journalistes à lui accorder leur vote, d'autant plus que la LNH demande à chaque personne admissible au scrutin de fournir cinq noms. La compétition sera toutefois féroce puisque plusieurs joueurs de première année se sont illustrés cet hiver.
« Peu importe qui remporte le trophée (Calder), il le méritera, a affirmé Subban. Il y a des tonnes de joueurs qui le méritent, j'en suis sûr. Moi, j'ai essayé de ne pas prêter attention à ce qui se dit à ce sujet. Je me concentre sur le trophée que l'équipe convoite, la coupe Stanley. »