Pacioretty force la main de ses patrons
Hockey dimanche, 26 sept. 2010. 23:22 vendredi, 13 déc. 2024. 23:38
MONTRÉAL - Dustin Boyd au centre de Max Pacioretty et Ryan White. C'est là un trio qui a si bien joué, dimanche face au Wild du Minnesota, qu'on se surprend à contempler les succès que ces joueurs-là pourraient obtenir en saison régulière au sein d'une quatrième unité à l'attaque.
Ce scénario reste peu probable. Après tout, le Canadien joue encore à deux équipes complètes et les postes disponibles sont rares. On ne peut dire que la porte est grande ouverte pour Pacioretty et White, deux athlètes qui ont joué dans la LNH ces dernières saisons, mais qui auront fort à faire pour prouver qu'ils n'ont pas été dépassés par d'autres dans la hiérarchie des espoirs du CH.
«Nous jouons tous des styles similaires, a dit Pacioretty du trio réuni dimanche au Centre Bell. Nous aimons tous être combatifs et donner du fil à retordre à l'adversaire. C'est un plaisir pour nous de jouer ensemble.»
Pacioretty réalise que les chances qu'il soit retenu au sein du grand club sont moins bonnes qu'il y a deux ans. Mais son objectif reste de forcer la main de la direction.
«Je veux les faire hésiter longuement avant qu'ils ne me relèguent aux mineures, a-t-il souligné. Je veux jouer de mieux en mieux à chacune de mes présences sur la glace. La saison dernière, mon niveau de jeu avait régressé en cours de route, mais cet hiver, je veux qu'il aille en s'améliorant.»
«Je sais que je dois jouer un certain rôle, a ajouté Pacioretty. Je dois être le premier en échec-avant, pour gagner possession de la rondelle et la refiler à mes coéquipiers.»
Et c'est ce qu'il a justement fait si bien, dimanche. Tout comme White a fait ce qu'il fait de mieux, c'est-à-dire se distinguer par sa combativité.
«Je connais mon meilleur camp, et c'est dans l'intention de faire ma place même s'il n'y a pas de place, a commenté White. Je vais continuer de travailler fort à tous les jours et voir ce qui pourrait arriver.»
«Ryan White n'a jamais été en aussi bonne condition physique. Il a beaucoup progressé à ce niveau, a noté l'entraîneur du CH Jacques Martin. (Pacioretty) semble mieux comprendre ce qu'il doit faire pour être efficace.»
«(Boyd) est un vétéran qui ne cesse de s'améliorer à ce camp», a par ailleurs dit l'entraîneur de celui qui a été obtenu des Predators de Nashville en échange de Sergei Kostitsyn durant la saison morte. «Son jeu est le reflet de l'évaluation qu'on a fait de lui cet été.»
Picard à toutes les sauces
À la ligne bleue, Alexandre Picard a continué d'être utilisé à toutes les sauces par Jacques Martin. Il a passé 24:55 sur la patinoire, dimanche, alors qu'il a récolté une aide et affiché un différentiel neutre.
«Je ne m'attendais pas à ça, a dit Picard de son généreux temps de glace. Mais c'est allé vite, ça n'a pas eu l'air de 25 minutes du tout. Reste que c'est encore tôt à ce camp, bientôt on va ne faire jouer que les vétérans... Je me croise les doigts pour que je continue de faire partie de l'équipe.»
«C'est un vétéran qui a joué dans la LNH et il peut jouer dans toutes les situations', a dit Martin du défenseur qui a été embauché à titre de joueur autonome le 31 juillet dernier. `Il fait ce qu'on attend de lui.»
Même si Martin continue, à ce stade du camp, d'utiliser plusieurs jeunes au sein des unités spéciales, il a reconnu que le jeu de puissance du Tricolore n'a été guère éclatant face au Wild.
Celui-ci a été blanchi en quatre occasions, malgré une séquence de plus d'une minute à cinq contre trois, notamment.
«Il faut attaquer le filet davantage en avantage numérique, même s'il faut dire qu'on essaie de nouvelles choses à ce camp et qu'on aura besoin de temps pour s'ajuster», a indiqué l'entraîneur du Tricolore.
Ce scénario reste peu probable. Après tout, le Canadien joue encore à deux équipes complètes et les postes disponibles sont rares. On ne peut dire que la porte est grande ouverte pour Pacioretty et White, deux athlètes qui ont joué dans la LNH ces dernières saisons, mais qui auront fort à faire pour prouver qu'ils n'ont pas été dépassés par d'autres dans la hiérarchie des espoirs du CH.
«Nous jouons tous des styles similaires, a dit Pacioretty du trio réuni dimanche au Centre Bell. Nous aimons tous être combatifs et donner du fil à retordre à l'adversaire. C'est un plaisir pour nous de jouer ensemble.»
Pacioretty réalise que les chances qu'il soit retenu au sein du grand club sont moins bonnes qu'il y a deux ans. Mais son objectif reste de forcer la main de la direction.
«Je veux les faire hésiter longuement avant qu'ils ne me relèguent aux mineures, a-t-il souligné. Je veux jouer de mieux en mieux à chacune de mes présences sur la glace. La saison dernière, mon niveau de jeu avait régressé en cours de route, mais cet hiver, je veux qu'il aille en s'améliorant.»
«Je sais que je dois jouer un certain rôle, a ajouté Pacioretty. Je dois être le premier en échec-avant, pour gagner possession de la rondelle et la refiler à mes coéquipiers.»
Et c'est ce qu'il a justement fait si bien, dimanche. Tout comme White a fait ce qu'il fait de mieux, c'est-à-dire se distinguer par sa combativité.
«Je connais mon meilleur camp, et c'est dans l'intention de faire ma place même s'il n'y a pas de place, a commenté White. Je vais continuer de travailler fort à tous les jours et voir ce qui pourrait arriver.»
«Ryan White n'a jamais été en aussi bonne condition physique. Il a beaucoup progressé à ce niveau, a noté l'entraîneur du CH Jacques Martin. (Pacioretty) semble mieux comprendre ce qu'il doit faire pour être efficace.»
«(Boyd) est un vétéran qui ne cesse de s'améliorer à ce camp», a par ailleurs dit l'entraîneur de celui qui a été obtenu des Predators de Nashville en échange de Sergei Kostitsyn durant la saison morte. «Son jeu est le reflet de l'évaluation qu'on a fait de lui cet été.»
Picard à toutes les sauces
À la ligne bleue, Alexandre Picard a continué d'être utilisé à toutes les sauces par Jacques Martin. Il a passé 24:55 sur la patinoire, dimanche, alors qu'il a récolté une aide et affiché un différentiel neutre.
«Je ne m'attendais pas à ça, a dit Picard de son généreux temps de glace. Mais c'est allé vite, ça n'a pas eu l'air de 25 minutes du tout. Reste que c'est encore tôt à ce camp, bientôt on va ne faire jouer que les vétérans... Je me croise les doigts pour que je continue de faire partie de l'équipe.»
«C'est un vétéran qui a joué dans la LNH et il peut jouer dans toutes les situations', a dit Martin du défenseur qui a été embauché à titre de joueur autonome le 31 juillet dernier. `Il fait ce qu'on attend de lui.»
Même si Martin continue, à ce stade du camp, d'utiliser plusieurs jeunes au sein des unités spéciales, il a reconnu que le jeu de puissance du Tricolore n'a été guère éclatant face au Wild.
Celui-ci a été blanchi en quatre occasions, malgré une séquence de plus d'une minute à cinq contre trois, notamment.
«Il faut attaquer le filet davantage en avantage numérique, même s'il faut dire qu'on essaie de nouvelles choses à ce camp et qu'on aura besoin de temps pour s'ajuster», a indiqué l'entraîneur du Tricolore.