Pat Quinn se pose de sérieuses questions
Hockey lundi, 8 juil. 2002. 19:35 samedi, 14 déc. 2024. 19:30
TORONTO (PC) - Reposé à la suite de vacances passées sur la côte du Pacifique, Pat Quinn a dit avoir retrouvé sa bonne forme des trois dernières années. Mais le directeur général et entraîneur des Maple Leafs ne sait pas si on peut en dire autant de son sport.
Quinn a répété, lundi, qu'à "peu près tout le monde" se pose les mêmes questions: "Que se passe-t-il dans le sport? D'où vient l'argent? Quand la flambée des salaires va-t-elle prendre fin?"
"Et puis voilà que cette année on met sous contrat des joueurs pour une période de cinq ans, à un salaire annuel de 9 millions $.
"Il existe plusieurs façons de gérer une entreprise et c'est la raison pour laquelle il y aura un lock-out au hockey. Parce que nous ne gérons pas bien nos affaires."
Le contrat de travail entre les joueurs et la LNH arrive à échéance le 14 septembre 2004.
Quinn n'est pas dans le secret des dieux en vue des prochaines négociations de la convention collective, mais il a argué que la possibilité qu'il y ait lock-out a sans doute incité les Maple Leafs à user de prudence.
"Nous laissons passer la tempête afin d'être en bonne position après coup", a imagé Quinn.
A l'exception de la mise sous contrat du gardien Ed Belfour en remplacement de Curtis Joseph parti chez les Red Wings de Detroit (et des pourparlers qui se poursuivent afin de réengager le dur à cuire Tie Domi), les Maple Leafs sont peu actifs sur le marché.
Ils étaient intéressés aux services du joueur de centre Bobby Holik et du défenseur Darius Kasparaitis, que les Rangers ont engagés aux coûts de 45 et de 27 millions $ pour cinq et six ans, respectivement.
"Les montants d'argent demandés dépassent tout entendement", a lancé Quinn.
"Ce qui a réellement fait sursauter tout le monde, c'est la durée des contrats qui ont été accordés, a-t-il ajouté. Nous n'avions aucune idée de ce qui allait se produire. Nous étions fort préoccupés par la situation, comme plusieurs équipes. Il n'y a que les Rangers et les Stars de Dallas (qui ont engagé Bill Guerin) que la situation n'a pas dérangé."
Contrairement aux autres années, les Maple Leafs n'ont pu convaincre des joueurs de la région de Toronto de joindre les rangs de l'équipe, comme Shayne Corson et Gary Roberts. Quinn a souligné qu'aucun Canadien ne figurait parmi le groupe des joueurs vedettes les plus convoités.
"Les joueurs américains ne veulent pas venir ici (au Canada), a souligné Quinn, qui se dit pleinement rétabli des problèmes de santé qui l'ont affecté au cours des dernières séries. Ils ne veulent rien savoir de nos taxes. Il y avait peu de Canadiens disponibles cette année."
Quinn a répété, lundi, qu'à "peu près tout le monde" se pose les mêmes questions: "Que se passe-t-il dans le sport? D'où vient l'argent? Quand la flambée des salaires va-t-elle prendre fin?"
"Et puis voilà que cette année on met sous contrat des joueurs pour une période de cinq ans, à un salaire annuel de 9 millions $.
"Il existe plusieurs façons de gérer une entreprise et c'est la raison pour laquelle il y aura un lock-out au hockey. Parce que nous ne gérons pas bien nos affaires."
Le contrat de travail entre les joueurs et la LNH arrive à échéance le 14 septembre 2004.
Quinn n'est pas dans le secret des dieux en vue des prochaines négociations de la convention collective, mais il a argué que la possibilité qu'il y ait lock-out a sans doute incité les Maple Leafs à user de prudence.
"Nous laissons passer la tempête afin d'être en bonne position après coup", a imagé Quinn.
A l'exception de la mise sous contrat du gardien Ed Belfour en remplacement de Curtis Joseph parti chez les Red Wings de Detroit (et des pourparlers qui se poursuivent afin de réengager le dur à cuire Tie Domi), les Maple Leafs sont peu actifs sur le marché.
Ils étaient intéressés aux services du joueur de centre Bobby Holik et du défenseur Darius Kasparaitis, que les Rangers ont engagés aux coûts de 45 et de 27 millions $ pour cinq et six ans, respectivement.
"Les montants d'argent demandés dépassent tout entendement", a lancé Quinn.
"Ce qui a réellement fait sursauter tout le monde, c'est la durée des contrats qui ont été accordés, a-t-il ajouté. Nous n'avions aucune idée de ce qui allait se produire. Nous étions fort préoccupés par la situation, comme plusieurs équipes. Il n'y a que les Rangers et les Stars de Dallas (qui ont engagé Bill Guerin) que la situation n'a pas dérangé."
Contrairement aux autres années, les Maple Leafs n'ont pu convaincre des joueurs de la région de Toronto de joindre les rangs de l'équipe, comme Shayne Corson et Gary Roberts. Quinn a souligné qu'aucun Canadien ne figurait parmi le groupe des joueurs vedettes les plus convoités.
"Les joueurs américains ne veulent pas venir ici (au Canada), a souligné Quinn, qui se dit pleinement rétabli des problèmes de santé qui l'ont affecté au cours des dernières séries. Ils ne veulent rien savoir de nos taxes. Il y avait peu de Canadiens disponibles cette année."