Patrice Brisebois prend sa retraite
Hockey jeudi, 24 sept. 2009. 09:24 jeudi, 12 déc. 2024. 09:45
Patrice Brisebois a décidé de prendre sa retraite. Le tout a été confirmé lors d'une émotive conférence de presse au Centre Bell, jeudi.
Le Canadien en a également profité pour lui remettre le trophée Jean Béliveau pour la saison 2008-2009, remis au joueur s'étant le plus impliqué dans la communauté.
"La coupe Stanley a été le plus grand moment de ma carrière, a avoué le défenseur en conférence de presse. Le retour à Montréal est aussi parmi mes plus beaux moments."
"Je vais me rappeler toute ma vie de l'accueil que les gens m'ont réservé lors du match d'ouverture au Centre Bell", a-t-il avancé, en ajoutant que ce retour réussi lui permet de quitter l'âme en paix.
Il a d'ailleurs remercié le directeur général de l'avoir rapatrié avec le Canadien avec lequel il a disputé son 1000e match en carrière.
"Gagner la coupe à l'âge de 21 ans, c'est quelque chose d'exceptionnel. On se dit qu'on va en gagner une autre, a-t-il avoué. Dans les rangs juniors, j'avais tout gagné (deux championnats du monde). Je m'imposais beaucoup de pression afin de guider l'équipe vers les plus hauts sommets. Mais on réalise qu'un joueur ne fait pas une équipe et qu'on a peut-être pas toujours les bons atouts pour rafler les grands honneurs. Au printemps de 2008, après notre victoire en sept matchs contre les Bruins de Boston, je croyais qu'on s'en allait vers la coupe. La ville était hockey, ça se sentait."
Il a dit souhaiter qu'on se rappelle de lui comme ayant été une "bonne personne", tant sur la glace qu'à l'extérieur.
"Je suis réellement fier de ce que j'ai accompli. J'espère avoir été un bon exemple pour les jeunes. Je me suis toujours donné à fond."
Brisebois n'est pas parti sans régler des comptes avec certains médias, qui, dit-il, ont voulu sa tête. Il a pointé du doigt le journaliste de The Gazette Jack Todd et le journaliste Michel Blanchard de La Presse. "Ces deux journalistes ont fait mal à ma réputation. Ils ont fait mal à ma famille. Je me souviens, ma mère me téléphonait en pleurant. Moi, je n'étais qu'un petit gars qui voulait jouer au hockey. On a attaqué ma vie personnelle, et ça, je ne le prendrai jamais."
Les derniers mois, il a continué d'y croire et il s'est entraîné comme si sa carrière allait se poursuivre. "On s'accroche mais on sait que ça va finir un jour. Quand Bob m'a dit qu'il ne renouvellerait pas mon contrat, je commençais à avoir des doutes sur mon avenir. Ma tête voulait continuer mais des fois, le corps m'envoyait un message contraire."
Il a remercié les partisans avec lesquels il n'a pas toujours entretenu une relation harmonieuse lors de son premier séjour avec le Canadien.
Brisebois s'est esclaffé quand on lui a demandé s'il retirait une satisfaction particulière, comme francophone, d'avoir passé 16 ans dans l'organisation du Canadien.
"Tout à fait. J'ai hâte de voir le prochain qui va faire ça, a-t-il lancé. J'ai toujours dit que ce n'était pas facile de jouer à Montréal, mais c'est le plus bel endroit si l'équipe a du succès."
L'entraîneur du CH à l'époque, Jacques Demers, venait de prendre la parole afin de remercier Brisebois. "Merci Patrice. Tu as changé ma vie", lui a rendu hommage Demers, la voix étreinte par l'émotion.
En répondant au nouveau sénateur, Brisebois a brandi sa bague de la coupe Stanley en déclarant. "Ça, personne ne peut me l'enlever."
En 1009 rencontres en carrière dans la Ligue nationale, le choix de deuxième ronde du Canadien en 1989 a marqué 98 buts et récolté 322 passes. Il a d'ailleurs remporté la coupe Stanley avec le Tricolore en 1993.
Au terme de la saison 2003-04, Brisebois a signé un contrat à titre de joueur autonome avec l'Avalanche du Colorado. Il a disputé deux saisons avec cette organisation avant de revenir à Montréal, également à titre de joueur autonome.
L'an dernier, le défenseur de 38 ans a disputé 62 parties avec le Tricolore, amassant 18 points.
Cinquième au chapitre des points chez les défenseurs dans l'histoire de l'équipe (371), quatrième dans la colonne des buts (87) et troisième au chapitre des matchs joués (896), il s'enorgueillit de l'héritage qu'il laisse sur le plan hockey.
"D'être en compagnie de défenseurs comme Larry Robinson, Serge Savard et Guy Lapointe, c'est déjà pas mal, a-t-il répondu. C'était des machines à gagner des coupes Stanley, ceux-là. Peut-être que ma fiche personnelle aurait été meilleure si l'équipe avait eu plus de succès."
Brisebois a des projets. Son premier projet le mènera à la télévision où il sera l'assistant à Guy Carbonneau lors de l'émission de télé-réalité "Montréal/Québec" des Productions J.
Le nouveau retraité entend profiter de son temps pour embrasser une nouvelle carrière en course automobile. Il a déclaré qu'il avait des discussions pour trouver un budget afin de courir dans la série Nascar Canada, tout en rêvant à des plus grandes épreuves. "Mon grand rêve serait de participer aux 24 heures du Mans.
Le Canadien en a également profité pour lui remettre le trophée Jean Béliveau pour la saison 2008-2009, remis au joueur s'étant le plus impliqué dans la communauté.
"La coupe Stanley a été le plus grand moment de ma carrière, a avoué le défenseur en conférence de presse. Le retour à Montréal est aussi parmi mes plus beaux moments."
"Je vais me rappeler toute ma vie de l'accueil que les gens m'ont réservé lors du match d'ouverture au Centre Bell", a-t-il avancé, en ajoutant que ce retour réussi lui permet de quitter l'âme en paix.
Il a d'ailleurs remercié le directeur général de l'avoir rapatrié avec le Canadien avec lequel il a disputé son 1000e match en carrière.
"Gagner la coupe à l'âge de 21 ans, c'est quelque chose d'exceptionnel. On se dit qu'on va en gagner une autre, a-t-il avoué. Dans les rangs juniors, j'avais tout gagné (deux championnats du monde). Je m'imposais beaucoup de pression afin de guider l'équipe vers les plus hauts sommets. Mais on réalise qu'un joueur ne fait pas une équipe et qu'on a peut-être pas toujours les bons atouts pour rafler les grands honneurs. Au printemps de 2008, après notre victoire en sept matchs contre les Bruins de Boston, je croyais qu'on s'en allait vers la coupe. La ville était hockey, ça se sentait."
Il a dit souhaiter qu'on se rappelle de lui comme ayant été une "bonne personne", tant sur la glace qu'à l'extérieur.
"Je suis réellement fier de ce que j'ai accompli. J'espère avoir été un bon exemple pour les jeunes. Je me suis toujours donné à fond."
Brisebois n'est pas parti sans régler des comptes avec certains médias, qui, dit-il, ont voulu sa tête. Il a pointé du doigt le journaliste de The Gazette Jack Todd et le journaliste Michel Blanchard de La Presse. "Ces deux journalistes ont fait mal à ma réputation. Ils ont fait mal à ma famille. Je me souviens, ma mère me téléphonait en pleurant. Moi, je n'étais qu'un petit gars qui voulait jouer au hockey. On a attaqué ma vie personnelle, et ça, je ne le prendrai jamais."
Les derniers mois, il a continué d'y croire et il s'est entraîné comme si sa carrière allait se poursuivre. "On s'accroche mais on sait que ça va finir un jour. Quand Bob m'a dit qu'il ne renouvellerait pas mon contrat, je commençais à avoir des doutes sur mon avenir. Ma tête voulait continuer mais des fois, le corps m'envoyait un message contraire."
Il a remercié les partisans avec lesquels il n'a pas toujours entretenu une relation harmonieuse lors de son premier séjour avec le Canadien.
Brisebois s'est esclaffé quand on lui a demandé s'il retirait une satisfaction particulière, comme francophone, d'avoir passé 16 ans dans l'organisation du Canadien.
"Tout à fait. J'ai hâte de voir le prochain qui va faire ça, a-t-il lancé. J'ai toujours dit que ce n'était pas facile de jouer à Montréal, mais c'est le plus bel endroit si l'équipe a du succès."
L'entraîneur du CH à l'époque, Jacques Demers, venait de prendre la parole afin de remercier Brisebois. "Merci Patrice. Tu as changé ma vie", lui a rendu hommage Demers, la voix étreinte par l'émotion.
En répondant au nouveau sénateur, Brisebois a brandi sa bague de la coupe Stanley en déclarant. "Ça, personne ne peut me l'enlever."
En 1009 rencontres en carrière dans la Ligue nationale, le choix de deuxième ronde du Canadien en 1989 a marqué 98 buts et récolté 322 passes. Il a d'ailleurs remporté la coupe Stanley avec le Tricolore en 1993.
Au terme de la saison 2003-04, Brisebois a signé un contrat à titre de joueur autonome avec l'Avalanche du Colorado. Il a disputé deux saisons avec cette organisation avant de revenir à Montréal, également à titre de joueur autonome.
L'an dernier, le défenseur de 38 ans a disputé 62 parties avec le Tricolore, amassant 18 points.
Cinquième au chapitre des points chez les défenseurs dans l'histoire de l'équipe (371), quatrième dans la colonne des buts (87) et troisième au chapitre des matchs joués (896), il s'enorgueillit de l'héritage qu'il laisse sur le plan hockey.
"D'être en compagnie de défenseurs comme Larry Robinson, Serge Savard et Guy Lapointe, c'est déjà pas mal, a-t-il répondu. C'était des machines à gagner des coupes Stanley, ceux-là. Peut-être que ma fiche personnelle aurait été meilleure si l'équipe avait eu plus de succès."
Brisebois a des projets. Son premier projet le mènera à la télévision où il sera l'assistant à Guy Carbonneau lors de l'émission de télé-réalité "Montréal/Québec" des Productions J.
Le nouveau retraité entend profiter de son temps pour embrasser une nouvelle carrière en course automobile. Il a déclaré qu'il avait des discussions pour trouver un budget afin de courir dans la série Nascar Canada, tout en rêvant à des plus grandes épreuves. "Mon grand rêve serait de participer aux 24 heures du Mans.