Peca est l'âme des Islanders
Hockey lundi, 23 déc. 2002. 18:16 dimanche, 15 déc. 2024. 13:49
(RDS) - Les Islanders ont retrouvé avec plaisir leur capitaine, Michael Peca. On a beau dire qu'un seul joueur ne fait pas une équipe mais rien n'empêche que son absence a placé les Islanders dans une situation précaire. Peca est l'un des leaders les plus respectés de la Ligue Nationale de Hockey.
Il a raté plus d'une quinzaine de parties en début de saison. La raison, une attaque vicieuse de Darcy Tucker survenue au printemps 2002. Résultat, les Islanders ont perdu dix matchs lorsqu'il était sur la liste des blessés. Une simple coïncidence, sûrement pas car l'impact du numéro 27 ne se calcule pas uniquement avec des buts et des passes. Il est l'âme des Islanders.
"Il est le style de gars qu'on écoute, a déclaré Claude Lapointe. Lorsqu'il parle, il ne dit pas des niaiseries. Quand il parle à quelqu'un, il va direct au but, il ne contournera pas le sujet."
"Dans notre chambre on est pas mal jeune, lui il est jeune mais il est allé en séries et uniquement de la manière dont il joue, il est là chaque soir pour nous autres," a expliqué Adrian Aucoin.
"Il va frapper si c'est nécessaire, il peut marquer, c'est un joueur complet c'est pour cette raison qu'il est très utile à l'équipe," a soutenu Dave Scatchard.
"C'est quelqu'un qui est solide sur ses patins, qui finit toujours ses mises en échec, a affirmé Yanic Perreault du Canadien. Il est agressif. Ce n'est pas facile de jouer contre un joueur de centre comme lui. Il s'est fait connaître à Buffalo."
Peca s'est amené avec les Islanders en même temps qu'Alexei Yashin. Ce dernier domine la colonne des marqueurs mais le numéro 27 est le véritable leader de cette équipe.
"Yashin vient de l'Europe, c'est un peu différent, ce n'est pas un nord-américain, lui il est là pour marquer des buts.Peca, c'est un gars d'effort, a ajouté Aucoin. A chaque apparition sur la glace, il va travailler pour ne pas se faire remarquer. Quand tu as un joueur défensif tout le monde attend pour voir ce qu'il a à dire tandis qu'un joueur offensif, on attend qu'il compte des buts"
Peca qui avait raté la saison 2000-01 en raison d'un conflit avec Buffalo n'a rien perdu de son efficacité. Non seulement, il a aidé les Islanders à participer aux séries éliminatoires pour la première fois en sept ans mais a remporté le trophée Selke remis au meilleur attaquant défensif en plus de gagner une médaille d'or aux Jeux Olympiques de Salt Lake City. Une saison de rêve.
"Tu as raison, ce fut une saison de rêve, a expliqué Peca. Malheureusement cela n'a pas continué dans les séries."
Le capitaine des Islanders est revenu en force la saison dernière. Il ne voulait surtout pas rater les Jeux Olympiques. "Au fond de moi, je ne voulais pas que mon conflit avec Buffalo me fasse rater mon rêve d'aller aux Olympiques. J'e savais que je devais travailler très fort. Si je devais rater les Olympiques, ce serait parce que je n'étais pas assez bon. Alors j'ai travaillé pour débuter l'année en force."
Peca a gagné son pari. Il s'est bien intégré à l'équipe canadienne. "Pour moi, c'était vraiment la première fois avec toutes ces super vedettes. Mais je ne voulais rien changer à ma personnalité. J'étais là pour jouer un rôle précis, pour tuer les pénalités. D'ailleurs, ce qui a rendu cette équipe si spéciale, c'est que tout le monde était prêt à accepter son rôle."
Après une année aussi exceptionnelle, Peca a du revenir à la réalité de la LNH, celle d'aider les Islanders à participer aux séries pour la deuxième année de suite, une mission qui est loin d'être accomplie.
Il a raté plus d'une quinzaine de parties en début de saison. La raison, une attaque vicieuse de Darcy Tucker survenue au printemps 2002. Résultat, les Islanders ont perdu dix matchs lorsqu'il était sur la liste des blessés. Une simple coïncidence, sûrement pas car l'impact du numéro 27 ne se calcule pas uniquement avec des buts et des passes. Il est l'âme des Islanders.
"Il est le style de gars qu'on écoute, a déclaré Claude Lapointe. Lorsqu'il parle, il ne dit pas des niaiseries. Quand il parle à quelqu'un, il va direct au but, il ne contournera pas le sujet."
"Dans notre chambre on est pas mal jeune, lui il est jeune mais il est allé en séries et uniquement de la manière dont il joue, il est là chaque soir pour nous autres," a expliqué Adrian Aucoin.
"Il va frapper si c'est nécessaire, il peut marquer, c'est un joueur complet c'est pour cette raison qu'il est très utile à l'équipe," a soutenu Dave Scatchard.
"C'est quelqu'un qui est solide sur ses patins, qui finit toujours ses mises en échec, a affirmé Yanic Perreault du Canadien. Il est agressif. Ce n'est pas facile de jouer contre un joueur de centre comme lui. Il s'est fait connaître à Buffalo."
Peca s'est amené avec les Islanders en même temps qu'Alexei Yashin. Ce dernier domine la colonne des marqueurs mais le numéro 27 est le véritable leader de cette équipe.
"Yashin vient de l'Europe, c'est un peu différent, ce n'est pas un nord-américain, lui il est là pour marquer des buts.Peca, c'est un gars d'effort, a ajouté Aucoin. A chaque apparition sur la glace, il va travailler pour ne pas se faire remarquer. Quand tu as un joueur défensif tout le monde attend pour voir ce qu'il a à dire tandis qu'un joueur offensif, on attend qu'il compte des buts"
Peca qui avait raté la saison 2000-01 en raison d'un conflit avec Buffalo n'a rien perdu de son efficacité. Non seulement, il a aidé les Islanders à participer aux séries éliminatoires pour la première fois en sept ans mais a remporté le trophée Selke remis au meilleur attaquant défensif en plus de gagner une médaille d'or aux Jeux Olympiques de Salt Lake City. Une saison de rêve.
"Tu as raison, ce fut une saison de rêve, a expliqué Peca. Malheureusement cela n'a pas continué dans les séries."
Le capitaine des Islanders est revenu en force la saison dernière. Il ne voulait surtout pas rater les Jeux Olympiques. "Au fond de moi, je ne voulais pas que mon conflit avec Buffalo me fasse rater mon rêve d'aller aux Olympiques. J'e savais que je devais travailler très fort. Si je devais rater les Olympiques, ce serait parce que je n'étais pas assez bon. Alors j'ai travaillé pour débuter l'année en force."
Peca a gagné son pari. Il s'est bien intégré à l'équipe canadienne. "Pour moi, c'était vraiment la première fois avec toutes ces super vedettes. Mais je ne voulais rien changer à ma personnalité. J'étais là pour jouer un rôle précis, pour tuer les pénalités. D'ailleurs, ce qui a rendu cette équipe si spéciale, c'est que tout le monde était prêt à accepter son rôle."
Après une année aussi exceptionnelle, Peca a du revenir à la réalité de la LNH, celle d'aider les Islanders à participer aux séries pour la deuxième année de suite, une mission qui est loin d'être accomplie.