L’ancien gardien de la Ligue nationale de hockey Jocelyn Thibault a récemment hérité de grandes responsabilités en étant nommé directeur général de Hockey Québec.

L'ancien portier du Canadien et des Nordiques était de passage dans les studios de L’Antichambre lundi soir.

« C’est un beau défi pour moi. J’ai hâte de débuter cette aventure dans les prochaines semaines, et ça reflète une passion que j’ai pour le développement du hockey mineur », a mentionné celui qui entrera officiellement en fonction le 8 novembre.

Ce n'est d'ailleurs qu'à ce moment que l'ancien choix de première ronde pourra réellement exposer son plan pour le hockey mineur québécois.

Âgé de 46 ans, Thibault a notamment discuté de la célébration des 10 ans d’existence du Phoenix de Sherbrooke, lui qui a été central au retour de la LHJMQ en Estrie, en 2011.

« Quand tu lances une équipe d’expansion, ce n’est pas simple. D’implanter une culture d’organisation et de bâtir à travers le repêchage. C’est aussi une grosse entreprise du point de vue administratif. Parfois les gens n’ont pas conscience de tout ce que ça implique.

« Ce qui nous mettait en confiance, mes partenaires et moi, c’est que le modèle d’affaires a beaucoup changé (par rapport aux années du Castor de Sherbrooke par exemple). Il y a une meilleure mise en marché. Entre le moment où je suis parti et celui où je suis revenu en tant qu’investisseur, la ligue a énormément changé, et ça me rassurait. Je savais qu’on pouvait faire quelque chose qui a perduré. »

Roy, une belle trouvaille

Thibault a été amené à parler de l’un des meilleurs joueurs du Phoenix, l’attaquant Joshua Roy, qui s’est trouvé une niche à Sherbrooke.

L’espoir du Canadien s’est superbement ajusté à la culture du Phoenix. Réclamé au 150e rang au total par le CH en juillet dernier, Roy totalise six buts et 16 points en seulement neufs matchs en ce début de calendrier.

« J’adore Josh, a affirmé Thibault. On n’avait pas eu la chance de le repêcher il y a deux ans. Il était été sélectionné premier au total et on avait deux choix de première ronde. Mon directeur général et entraîneur Stéphane Julien me disait que Josh était peut-être sur le marché, que l’occasion était là d’aller le chercher à Saint John, j’ai dit à Stéphane qu’il fallait y arriver. Je l’avais vu jouer avec Hockey Canada et dans le hockey mineur, et je savais qu’il était un joueur doué, un joueur spécial. De la façon dont on fait les choses à Sherbrooke, j’étais convaincu qu’il allait bien fitter. Que ça allait être bon pour lui, mais aussi pour nous. »