Pierre Boivin se montre optimiste
Hockey mercredi, 26 mai 2010. 15:57 jeudi, 12 déc. 2024. 10:35
MONTRÉAL - Le bilan se poursuit chez le Tricolore. Après le directeur général et l'entraîneur-chef, c'était au tour du propriétaire et du président de partager leurs impressions de la dernière saison mercredi. Selon Pierre Boivin, le Tricolore n'est qu'à quelques joueurs de devenir l'une des meilleures formations de la LNH.
Après avoir vécu une saison régulière parsemée de hauts et de bas, Boivin estime que les séries ont permis au Canadien de devenir une équipe unie avec une identité.
"Et ça c'est important, insiste le président. Quand on veut bâtir une équipe championne, ça ne se fait pas du jour au lendemain. Surtout avec tous les nouveaux joueurs."
Des nouveaux joueurs, il devrait y en avoir la saison prochaine. On peut affirmer qu'entre six et dix membres de l'édition actuelle pourraient quitter via le marché des joueurs autonomes ou par voie de transaction.
"C'est vrai que c'est un casse-tête, a imagé M. Boivin. On voit très, très bien les bons éléments qu'on a. Je dirais que les quatre coins sont faits, il y a même une bonne bordure partout, mais on a quelques trous encore. Je le vois comme ça."
Enfin, Pierre Boivin croit que les succès du Tricolore en séries ont permis aux amateurs et aux médias de réaliser que Jacques Martin était un entraîneur de qualité.
"On voulait un entraîneur d'expérience capable de travailler aussi bien avec les vétérans qu'avec les jeunes, a résumé M. Boivin. Surtout quelqu'un qui accepterait le défi de diriger une équipe recomposée et de la mener à bon port. Pour nous, cette saison est un peu la concrétisation de ce qu'on savait."
Une année enivrante pour le propriétaire
Moins d'un an après être devenu l'un des propriétaires majoritaires du Canadien, Geoff Molson est passé par toute la gamme des émotions en suivant les performances de son équipe en séries.
"Il y avait des moments où j'avais peur de perdre, il y avait des moments où j'étais tellement content d'avoir gagné", se remémore M. Molson avec le sourire.
Sans surprise, Geoff Molson confirme que son entreprise a généré des profits grâce aux séries. Le Tricolore a disputé huit de ses 19 matchs au Centre Bell.
"On est très contents des profits qui viennent avec ce succès, mais c'est à peu près tout ce que je partagerai sur le sujet", s'est contenté de dire le proprio.
L'avenir de Kirk Muller
Kirk Muller a pris beaucoup plus de responsabilités chez le Canadien cette saison et de plus en plus, on entend son nom comme candidat possible pour un poste d'entraîneur-chef.
Muller est notamment l'un des responsables du succès de l'équipe en avantage numérique et on lui a demandé s'il était prêt à devenir le grand patron derrière le banc d'une formation.
"J'ai beaucoup appris de Jacques Martin cette année. Il m'a laissé m'exprimer derrière le banc. Mais à vrai dire, je n'ai pas pensé à mon avenir", s'est contenté de dire Muller.
*D'après un reportage de David Arsenault.
Après avoir vécu une saison régulière parsemée de hauts et de bas, Boivin estime que les séries ont permis au Canadien de devenir une équipe unie avec une identité.
"Et ça c'est important, insiste le président. Quand on veut bâtir une équipe championne, ça ne se fait pas du jour au lendemain. Surtout avec tous les nouveaux joueurs."
Des nouveaux joueurs, il devrait y en avoir la saison prochaine. On peut affirmer qu'entre six et dix membres de l'édition actuelle pourraient quitter via le marché des joueurs autonomes ou par voie de transaction.
"C'est vrai que c'est un casse-tête, a imagé M. Boivin. On voit très, très bien les bons éléments qu'on a. Je dirais que les quatre coins sont faits, il y a même une bonne bordure partout, mais on a quelques trous encore. Je le vois comme ça."
Enfin, Pierre Boivin croit que les succès du Tricolore en séries ont permis aux amateurs et aux médias de réaliser que Jacques Martin était un entraîneur de qualité.
"On voulait un entraîneur d'expérience capable de travailler aussi bien avec les vétérans qu'avec les jeunes, a résumé M. Boivin. Surtout quelqu'un qui accepterait le défi de diriger une équipe recomposée et de la mener à bon port. Pour nous, cette saison est un peu la concrétisation de ce qu'on savait."
Une année enivrante pour le propriétaire
Moins d'un an après être devenu l'un des propriétaires majoritaires du Canadien, Geoff Molson est passé par toute la gamme des émotions en suivant les performances de son équipe en séries.
"Il y avait des moments où j'avais peur de perdre, il y avait des moments où j'étais tellement content d'avoir gagné", se remémore M. Molson avec le sourire.
Sans surprise, Geoff Molson confirme que son entreprise a généré des profits grâce aux séries. Le Tricolore a disputé huit de ses 19 matchs au Centre Bell.
"On est très contents des profits qui viennent avec ce succès, mais c'est à peu près tout ce que je partagerai sur le sujet", s'est contenté de dire le proprio.
L'avenir de Kirk Muller
Kirk Muller a pris beaucoup plus de responsabilités chez le Canadien cette saison et de plus en plus, on entend son nom comme candidat possible pour un poste d'entraîneur-chef.
Muller est notamment l'un des responsables du succès de l'équipe en avantage numérique et on lui a demandé s'il était prêt à devenir le grand patron derrière le banc d'une formation.
"J'ai beaucoup appris de Jacques Martin cette année. Il m'a laissé m'exprimer derrière le banc. Mais à vrai dire, je n'ai pas pensé à mon avenir", s'est contenté de dire Muller.
*D'après un reportage de David Arsenault.