Pierre Gauthier cache bien ses cartes
Hockey jeudi, 24 juin 2010. 21:26 vendredi, 13 déc. 2024. 19:54
Il ne fallait quand même pas s'attendre à ce que Pierre Gauthier dévoile son jeu à la veille de son premier repêchage dans le rôle de directeur général du Canadien.
Gauthier, qui a rencontré les membres des médias jeudi dans un hôtel de Los Angeles, où se déroulera l'encan amateur de la Ligue nationale vendredi soir, a avoué qu'il traversait une période mouvementée tout en prévenant les journalistes de ne pas trop essayer de lire entre les lignes.
"C'est occupé pour tout le monde à cette période de l'année, a spécifié le successeur de Bob Gainey. J'ai eu des appels à 11h30 le soir et à 8h00 du matin depuis une semaine. Mais ça, c'est normal. À chaque année, il y a des clubs qui sont plus actifs que d'autres et ça implique toujours des discussions, même avec les clubs qui le sont moins."
Gauthier et une partie de son état-major devraient se présenter sur la scène du Staples Center pour annoncer la 27e sélection du premier tour. À moins, bien sûr, qu'une transaction ne leur permette d'améliorer leur position ou d'y renoncer.
"Ce sont des choses qu'on regarde toujours, que ce soit monter ou descendre, concède le DG. On regarde toutes nos options et on évalue la situation au fur et à mesure. Ce sont souvent des choses qui se décident à la table, quand on voit les joueurs qui partent et ceux qui restent. Je pense que c'est la même chose pour toutes les équipes."
Parmi les 30 patineurs nord-américains les mieux classés par la Centrale de recrutement de la Ligue nationale, neuf sont admissibles à poursuivre leur cheminement dans les universités américaines. L'un d'entre eux, Nick Bjugstad, est un joueur de centre de 6 pieds 4 pouces qui sort de l'école secondaire et qui s'enrôlera à l'Université du Minnesota à l'automne.
Bjugstad est le genre de joueur qui pourrait être dans la mire du Canadien. Après tout, les cinq derniers choix de première ronde de l'équipe, de David Fischer à Louis Leblanc, ont opté pour les universités américaines. Mais Gauthier refuse de voir un lien entre les sélections passées et celles à venir.
"Il n'y pas de différence. Un bon joueur de hockey, c'est un bon joueur de hockey, peu importe d'où il vient et où il va aller se développer, rétorque Gauthier. Si on commence à se mettre une règle particulière pour ça en plus, ça devient quasiment impossible de choisir un joueur. On revient toujours à la question principale : comment on projette le joueur dans le futur et à quel point on pense qu'il va devenir bon."
Gauthier ajoute qu'il ne faudrait pas faire l'erreur de tenter de prédire le choix du Canadien en se basant sur l'état de la formation actuelle, précisant que très peu d'équipes repêchent un joueur en fonction de leurs besoins immédiats.
"Ces gars-là, à part peut-être les deux ou trois premiers, vont avoir un impact sur leur club à l'âge de 22 ou 23 ans, note-t-il. Je ne sais pas si vous le savez, mais moi je ne sais pas de quoi on aura besoin dans cinq ans. Et de toute façon, on a le droit d'échanger. Si on a trop de joueurs à une certaine position ou trop de joueurs du même style, on peut faire les changements nécessaires."
Parlant des joueurs qui pourraient faire le saut avant les autres dans la LNH, le directeur général du Canadien est-il plus du type Taylor Hall ou Tyler Seguin?
"De ce que j'entends de nos dépisteurs, ce sont deux excellents joueurs et une équipe ne peut pas se tromper avec l'un ou l'autre. Maintenant, peut-être que d'autres joueurs peuvent s'infiltrer dans les premiers choix, on a souvent des surprises. Ces deux joueurs sont favoris sur la place publique, mais chaque équipe qui repêche a sa propre idée là-dessus", prévient Gauthier.
Gauthier, qui a rencontré les membres des médias jeudi dans un hôtel de Los Angeles, où se déroulera l'encan amateur de la Ligue nationale vendredi soir, a avoué qu'il traversait une période mouvementée tout en prévenant les journalistes de ne pas trop essayer de lire entre les lignes.
"C'est occupé pour tout le monde à cette période de l'année, a spécifié le successeur de Bob Gainey. J'ai eu des appels à 11h30 le soir et à 8h00 du matin depuis une semaine. Mais ça, c'est normal. À chaque année, il y a des clubs qui sont plus actifs que d'autres et ça implique toujours des discussions, même avec les clubs qui le sont moins."
Gauthier et une partie de son état-major devraient se présenter sur la scène du Staples Center pour annoncer la 27e sélection du premier tour. À moins, bien sûr, qu'une transaction ne leur permette d'améliorer leur position ou d'y renoncer.
"Ce sont des choses qu'on regarde toujours, que ce soit monter ou descendre, concède le DG. On regarde toutes nos options et on évalue la situation au fur et à mesure. Ce sont souvent des choses qui se décident à la table, quand on voit les joueurs qui partent et ceux qui restent. Je pense que c'est la même chose pour toutes les équipes."
Parmi les 30 patineurs nord-américains les mieux classés par la Centrale de recrutement de la Ligue nationale, neuf sont admissibles à poursuivre leur cheminement dans les universités américaines. L'un d'entre eux, Nick Bjugstad, est un joueur de centre de 6 pieds 4 pouces qui sort de l'école secondaire et qui s'enrôlera à l'Université du Minnesota à l'automne.
Bjugstad est le genre de joueur qui pourrait être dans la mire du Canadien. Après tout, les cinq derniers choix de première ronde de l'équipe, de David Fischer à Louis Leblanc, ont opté pour les universités américaines. Mais Gauthier refuse de voir un lien entre les sélections passées et celles à venir.
"Il n'y pas de différence. Un bon joueur de hockey, c'est un bon joueur de hockey, peu importe d'où il vient et où il va aller se développer, rétorque Gauthier. Si on commence à se mettre une règle particulière pour ça en plus, ça devient quasiment impossible de choisir un joueur. On revient toujours à la question principale : comment on projette le joueur dans le futur et à quel point on pense qu'il va devenir bon."
Gauthier ajoute qu'il ne faudrait pas faire l'erreur de tenter de prédire le choix du Canadien en se basant sur l'état de la formation actuelle, précisant que très peu d'équipes repêchent un joueur en fonction de leurs besoins immédiats.
"Ces gars-là, à part peut-être les deux ou trois premiers, vont avoir un impact sur leur club à l'âge de 22 ou 23 ans, note-t-il. Je ne sais pas si vous le savez, mais moi je ne sais pas de quoi on aura besoin dans cinq ans. Et de toute façon, on a le droit d'échanger. Si on a trop de joueurs à une certaine position ou trop de joueurs du même style, on peut faire les changements nécessaires."
Parlant des joueurs qui pourraient faire le saut avant les autres dans la LNH, le directeur général du Canadien est-il plus du type Taylor Hall ou Tyler Seguin?
"De ce que j'entends de nos dépisteurs, ce sont deux excellents joueurs et une équipe ne peut pas se tromper avec l'un ou l'autre. Maintenant, peut-être que d'autres joueurs peuvent s'infiltrer dans les premiers choix, on a souvent des surprises. Ces deux joueurs sont favoris sur la place publique, mais chaque équipe qui repêche a sa propre idée là-dessus", prévient Gauthier.