Pierre Morin, un guerrier à sa façon
Hockey lundi, 6 nov. 2006. 10:15 samedi, 14 déc. 2024. 21:57
(LCH) - J'ai la chance avec ce profil de mieux vous faire connaître le fameux numéro 14 du Grand Portneuf, le très populaire Pierre Morin. J'espère que vous aurez autant de plaisir à apprendre à connaître la "poule de guerre", que j'en ai eu à le rencontrer pour faire ce profil.
Bien que le " grinder " du Grand Portneuf compte déjà 31 années derrière lui, sa passion pour l'entraînement le garde jeune et en forme comme s'il avait 20 ans. Dans sa vie de tous les jours, Pierre occupe le métier de technicien en maintenance chez Cascades. Pierre est issu d'une famille de hockeyeurs, puisque les quatre frères Morin ont évolué au niveau junior-majeur. Ses passe-temps préférés sont tout ce qui se touche à l'entraînement, que ce soit les exercices de cardio, de poids et haltères ou simplement du jogging, il est un véritable maniaque d'entraînement. Il est un gars hyperactif qui doit continuellement bouger, qui a toujours besoin d'un défi à relever. Combiné au fait qu'il soit un gagnant, on comprend mieux son ardeur au jeu lors des parties de hockey.
Avant de joindre les Coyotes de Thetford Mines, Pierre a joué durant trois saisons dans la LHJMQ au sein des Tigres de Victoriaville. Cette expérience lui a été très profitable, c'est ce qui lui a permis de devenir un gagnant et d'apprendre que pour gagner au hockey, ça prenait du cœur au ventre. Il s'est de plus beaucoup impliqué hors de la glace en étant même finaliste pour le trophée d'implication communautaire, honneur qui était allé à David-Alexandre Beauregard. En jouant à Victoriaville, il avait également le privilège de jouer dans son patelin, ce qu'il a beaucoup apprécié.
Après son stage junior, il a joint la ligue semi-pro où il a évolué six ans à Thetford, deux ans à Asbestos et une année à Trois-Rivières, avant de rejoindre la LCH avec Shawinigan une saison. L'année dernière, il s'alignait avec le Turmel du Lac-Mégantic. Tout au long de ces années, il y a deux rivalités qu'il a particulièrement appréciées, soit celles entre Thetford et Pont-Rouge, en plus de celle Thetford/St-Georges. Ses plus beaux souvenirs sont ceux lorsqu'il arrivait dans une aréna comme à St-Georges où il y avait plus de cent pancartes inscrit " la poule " dessus. À la question à savoir si son surnom le dérangeait, il n'en faisait pas un plat, car habituellement, quand tu es détesté, c'est que tu fais un bon boulot. Il a par contre apprécié son passage à Trois-Rivières où les partisans lui ont donné le surnom de " poule de guerre ", ce qu'il voyait comme un commentaire très positif.
On se souviendra qu'à Pont-Rouge, Pierre Morin était très mal reçu autant par Mike Brault que par les spectateurs, à ce sujet, il doit admettre qu'il ressentait une certaine crainte à chaque partie à Pont-Rouge, étant donné que n'importe quoi pouvait arriver, que s'était l'endroit le plus imprévisible dans la ligue. C'était plus de l'insécurité que de la peur.
Concernant la rivalité avec Mike Brault, il n'y avait pas de haine au début, mais les médias à Thetford Mines ont beaucoup ambitionné et les deux joueurs en sont venus à vraiment se détester par la suite. Aujourd'hui, les temps ont bien changé et les deux anciens ennemis sont maintenant devenus les meilleurs chums dans la chambre. Pierre a d'ailleurs énormément de respect pour Brault en sa qualité de leader et pour avoir été le guerrier par excellence pendant tant d'années, il mérite pleinement son C sur son chandail. Pierre m'a fait remarquer un peu à la blague que Brault et lui sont les meneurs dans la colonne de pénalités dans l'histoire du semi-pro.
Ce qui était impensable il y a quelques années est maintenant devenu réalité, Pierre Morin porte désormais les couleurs du Grand Portneuf et a l'aigle de tatoué sur le cœur. Il a avoué qu'il craignait les parties hors-concours, car les gens l'ont beaucoup détesté ici, mais il s'était beaucoup entraîné cet été pour arriver en pleine forme et pour offrir un très bon rendement afin de conquérir le cœur de ses nouveaux partisans, ce qu'il a fait, même avec ses pires détracteurs.
Au sujet de l'édition actuelle du Grand Portneuf, il prétend que c'est une équipe qui se cherche, qui doit se créer une identité, surtout défensivement, puisqu'il y a beaucoup trop de surnombre. Avec les 15 nouveaux joueurs dans l'équipe, il considère que nous sommes un peu comme une équipe d'expansion, donc il faut que les joueurs apprennent à mieux se connaître. Le mauvais début de saison était même quelque peu prévoyable. Il est persuadé que les choses vont se replacer, car l'équipe est bien meilleure que ne le montre la fiche négative du club.
La manière qu'il voit son rôle au sein de l'équipe est d'amener du leadership, de faire sentir sa présence avec beaucoup de mises en échec et de tenter de rester sur la glace plutôt qu'au banc des pénalités. Il voudrait d'ailleurs que ses coéquipiers le suivent au niveau de robustesse, puisqu'il faut être plus intimidant au niveau des mises en échec. Pour ainsi dire, il faudrait jouer comme les Chiefs de Laval dans le temps, mais sans les coups salauds et les suspensions.
A la suite du home and home contre L'Xtrème Bionest de Shawinigan, on a vu que la rivalité était désormais installée entre les deux équipes. À ce sujet, il prétend que la rivalité continuera à grandir. Pierre n'a pas du tout apprécié que Bobby Baril prenne un temps d'arrêt à 7-3 pour donner l'ordre à ses joueurs de sauter sur lui et Yannick Leclerc. Aux dires de Pierre : " C'est impardonnable, Bobby pourrait avoir des surprises à la prochaine partie. Il va trop loin, il déborde de son rôle d'entraîneur, il a l'air plus fou qu'autre chose. Je me souviendrai longtemps de cette partie. D'ailleurs, je ne comprends pas que des gars clean comme Leinhos puisse embarquer dans son cirque "
Pour terminer le profil, Pierre a quelques mots pour les partisans, soit d'être patient, que ce n'est qu'une question de temps avant que l'équipe devienne une équipe gagnante, il ne manque que la flammèche pour faire partir la machine. Il y a un excellent esprit d'équipe, cela finira par payer. De plus, il n'aurait jamais pensé terminer sa carrière à Pont-Rouge, mais c'est ce qui arrivera dans deux ans.
Le mot de la fin revient à Pierre : "On causera d'énormes surprises en séries. "
Jérôme Godin
Relationniste du Grand Portneuf de Pont-Rouge
Bien que le " grinder " du Grand Portneuf compte déjà 31 années derrière lui, sa passion pour l'entraînement le garde jeune et en forme comme s'il avait 20 ans. Dans sa vie de tous les jours, Pierre occupe le métier de technicien en maintenance chez Cascades. Pierre est issu d'une famille de hockeyeurs, puisque les quatre frères Morin ont évolué au niveau junior-majeur. Ses passe-temps préférés sont tout ce qui se touche à l'entraînement, que ce soit les exercices de cardio, de poids et haltères ou simplement du jogging, il est un véritable maniaque d'entraînement. Il est un gars hyperactif qui doit continuellement bouger, qui a toujours besoin d'un défi à relever. Combiné au fait qu'il soit un gagnant, on comprend mieux son ardeur au jeu lors des parties de hockey.
Avant de joindre les Coyotes de Thetford Mines, Pierre a joué durant trois saisons dans la LHJMQ au sein des Tigres de Victoriaville. Cette expérience lui a été très profitable, c'est ce qui lui a permis de devenir un gagnant et d'apprendre que pour gagner au hockey, ça prenait du cœur au ventre. Il s'est de plus beaucoup impliqué hors de la glace en étant même finaliste pour le trophée d'implication communautaire, honneur qui était allé à David-Alexandre Beauregard. En jouant à Victoriaville, il avait également le privilège de jouer dans son patelin, ce qu'il a beaucoup apprécié.
Après son stage junior, il a joint la ligue semi-pro où il a évolué six ans à Thetford, deux ans à Asbestos et une année à Trois-Rivières, avant de rejoindre la LCH avec Shawinigan une saison. L'année dernière, il s'alignait avec le Turmel du Lac-Mégantic. Tout au long de ces années, il y a deux rivalités qu'il a particulièrement appréciées, soit celles entre Thetford et Pont-Rouge, en plus de celle Thetford/St-Georges. Ses plus beaux souvenirs sont ceux lorsqu'il arrivait dans une aréna comme à St-Georges où il y avait plus de cent pancartes inscrit " la poule " dessus. À la question à savoir si son surnom le dérangeait, il n'en faisait pas un plat, car habituellement, quand tu es détesté, c'est que tu fais un bon boulot. Il a par contre apprécié son passage à Trois-Rivières où les partisans lui ont donné le surnom de " poule de guerre ", ce qu'il voyait comme un commentaire très positif.
On se souviendra qu'à Pont-Rouge, Pierre Morin était très mal reçu autant par Mike Brault que par les spectateurs, à ce sujet, il doit admettre qu'il ressentait une certaine crainte à chaque partie à Pont-Rouge, étant donné que n'importe quoi pouvait arriver, que s'était l'endroit le plus imprévisible dans la ligue. C'était plus de l'insécurité que de la peur.
Concernant la rivalité avec Mike Brault, il n'y avait pas de haine au début, mais les médias à Thetford Mines ont beaucoup ambitionné et les deux joueurs en sont venus à vraiment se détester par la suite. Aujourd'hui, les temps ont bien changé et les deux anciens ennemis sont maintenant devenus les meilleurs chums dans la chambre. Pierre a d'ailleurs énormément de respect pour Brault en sa qualité de leader et pour avoir été le guerrier par excellence pendant tant d'années, il mérite pleinement son C sur son chandail. Pierre m'a fait remarquer un peu à la blague que Brault et lui sont les meneurs dans la colonne de pénalités dans l'histoire du semi-pro.
Ce qui était impensable il y a quelques années est maintenant devenu réalité, Pierre Morin porte désormais les couleurs du Grand Portneuf et a l'aigle de tatoué sur le cœur. Il a avoué qu'il craignait les parties hors-concours, car les gens l'ont beaucoup détesté ici, mais il s'était beaucoup entraîné cet été pour arriver en pleine forme et pour offrir un très bon rendement afin de conquérir le cœur de ses nouveaux partisans, ce qu'il a fait, même avec ses pires détracteurs.
Au sujet de l'édition actuelle du Grand Portneuf, il prétend que c'est une équipe qui se cherche, qui doit se créer une identité, surtout défensivement, puisqu'il y a beaucoup trop de surnombre. Avec les 15 nouveaux joueurs dans l'équipe, il considère que nous sommes un peu comme une équipe d'expansion, donc il faut que les joueurs apprennent à mieux se connaître. Le mauvais début de saison était même quelque peu prévoyable. Il est persuadé que les choses vont se replacer, car l'équipe est bien meilleure que ne le montre la fiche négative du club.
La manière qu'il voit son rôle au sein de l'équipe est d'amener du leadership, de faire sentir sa présence avec beaucoup de mises en échec et de tenter de rester sur la glace plutôt qu'au banc des pénalités. Il voudrait d'ailleurs que ses coéquipiers le suivent au niveau de robustesse, puisqu'il faut être plus intimidant au niveau des mises en échec. Pour ainsi dire, il faudrait jouer comme les Chiefs de Laval dans le temps, mais sans les coups salauds et les suspensions.
A la suite du home and home contre L'Xtrème Bionest de Shawinigan, on a vu que la rivalité était désormais installée entre les deux équipes. À ce sujet, il prétend que la rivalité continuera à grandir. Pierre n'a pas du tout apprécié que Bobby Baril prenne un temps d'arrêt à 7-3 pour donner l'ordre à ses joueurs de sauter sur lui et Yannick Leclerc. Aux dires de Pierre : " C'est impardonnable, Bobby pourrait avoir des surprises à la prochaine partie. Il va trop loin, il déborde de son rôle d'entraîneur, il a l'air plus fou qu'autre chose. Je me souviendrai longtemps de cette partie. D'ailleurs, je ne comprends pas que des gars clean comme Leinhos puisse embarquer dans son cirque "
Pour terminer le profil, Pierre a quelques mots pour les partisans, soit d'être patient, que ce n'est qu'une question de temps avant que l'équipe devienne une équipe gagnante, il ne manque que la flammèche pour faire partir la machine. Il y a un excellent esprit d'équipe, cela finira par payer. De plus, il n'aurait jamais pensé terminer sa carrière à Pont-Rouge, mais c'est ce qui arrivera dans deux ans.
Le mot de la fin revient à Pierre : "On causera d'énormes surprises en séries. "
Jérôme Godin
Relationniste du Grand Portneuf de Pont-Rouge