Plafond salarial: la solution?
Hockey mercredi, 8 sept. 2004. 19:00 dimanche, 15 déc. 2024. 14:43
(RDS) - Il reste à peine une semaine pour éviter un conflit de travail dans la Ligue nationale de hockey.RDS a rencontré Marc Lavoie du département d'économie de l'Université d'Ottawa. Il a bien voulu explorer quelques hypothèses de règlement pour nous.
Marc Lavoie s'intéresse à l'industrie du hockey depuis plusieurs années. Il en vient à la conclusion que le plafond salarial réclamé par les propriétaires de la Ligue nationale de hockey ne tiendrait pas le coup très longtemps."
"Pour que le plafond salarial fonctionne, il faut qu'il y ait un petit écart entre le revenu des équipes. Si une équipe a beaucoup de revenus, elle va essayer de contourner le plafond. Le seul endroit où le plafond salarial peut fonctionner, c'est dans la NFL", a indiqué M. Lavoie.
Les revenus de télévision de la NFL permettent une répartition équitable entre les équipes. Au hockey, cette source de revenus est inexistante. Le professeur Lavoie croit qu'il faut remanier la convention actuelle, notamment en s'attaquant au salaire des recrues.
"Ce qu'il faut faire, c'est éliminer ou du moins diminuer les bonis pour que les plafonds salariaux des recrues soient réellement des plafonds", a-t-il souligné.
La Ligue nationale de hockey pourrait aussi regarder du coté du basketball où le pourcentage des revenus touchés par les joueurs de la NBA est limité à 55%.
"Si on dépasse les 55% des revenus accordés aux joueurs, ils doivent le rembourser aux propriétaires. Et lorsqu'on dépasse les 61%, les propriétaires, qui ont le plus dépensé, le redistribuent aux autres."
Il faut discipliner les propriétaires qui sont incapables de le faire eux-mêmes. On est bien loin, dit-il, des années de Harold Ballard avec Toronto.
"Il disait que tant qu'il y aurait des gogos pour aller voir les Maple Leafs, même s'ils perdaient, cela allait être satisfaisant. Maintenant, on a des propriétaires qui veulent gagner à tout prix et ils font donc monter les salaires."
Une chose est claire cependant pour ce professeur d'économie, les revenus de l'industrie du hockey sont à la baisse.
Marc Lavoie s'intéresse à l'industrie du hockey depuis plusieurs années. Il en vient à la conclusion que le plafond salarial réclamé par les propriétaires de la Ligue nationale de hockey ne tiendrait pas le coup très longtemps."
"Pour que le plafond salarial fonctionne, il faut qu'il y ait un petit écart entre le revenu des équipes. Si une équipe a beaucoup de revenus, elle va essayer de contourner le plafond. Le seul endroit où le plafond salarial peut fonctionner, c'est dans la NFL", a indiqué M. Lavoie.
Les revenus de télévision de la NFL permettent une répartition équitable entre les équipes. Au hockey, cette source de revenus est inexistante. Le professeur Lavoie croit qu'il faut remanier la convention actuelle, notamment en s'attaquant au salaire des recrues.
"Ce qu'il faut faire, c'est éliminer ou du moins diminuer les bonis pour que les plafonds salariaux des recrues soient réellement des plafonds", a-t-il souligné.
La Ligue nationale de hockey pourrait aussi regarder du coté du basketball où le pourcentage des revenus touchés par les joueurs de la NBA est limité à 55%.
"Si on dépasse les 55% des revenus accordés aux joueurs, ils doivent le rembourser aux propriétaires. Et lorsqu'on dépasse les 61%, les propriétaires, qui ont le plus dépensé, le redistribuent aux autres."
Il faut discipliner les propriétaires qui sont incapables de le faire eux-mêmes. On est bien loin, dit-il, des années de Harold Ballard avec Toronto.
"Il disait que tant qu'il y aurait des gogos pour aller voir les Maple Leafs, même s'ils perdaient, cela allait être satisfaisant. Maintenant, on a des propriétaires qui veulent gagner à tout prix et ils font donc monter les salaires."
Une chose est claire cependant pour ce professeur d'économie, les revenus de l'industrie du hockey sont à la baisse.