Plekanec préfère les ailiers robustes
Hockey mardi, 17 janv. 2012. 20:44 jeudi, 12 déc. 2024. 15:49
BROSSARD - Il est tôt, après seulement un match, pour savoir si ça va fonctionner avec Rene Bourque, mais Tomas Plekanec préfère nettement évoluer en compagnie d'ailiers costauds plutôt que de joueurs de petite taille.
"C'est super d'évoluer avec des joueurs comme Rene. L'approche est différente parce que vous savez exactement où ils se trouvent sur la glace, a argué le Tchèque après la séance d'entraînement du Canadien, mardi. Quand vous envoyez la rondelle vers le filet adverse, vous savez qu'il y sera. C'est facile de jouer avec un joueur comme lui, j'adore ça. J'espère que nous aurons du succès ensemble et que nous contribuerons aux succès de l'équipe."
Questionné au sujet de l'espace additionnel sur la glace qu'un joueur costaud comme Bourque peut lui créer, le joueur de centre âgé de 29 ans en a remis.
"Ça me crée plus d'espace, oui, parce que, comme je l'ai mentionné, il va attirer les adversaires vers lui quand il va aller au filet. Ma tâche consiste à diriger la rondelle vers le but, près d'où il se trouve, pour des déviations ou des retours de tirs."
Des propos qu'on pourrait interpréter comme peu flatteurs pour ses anciens ailiers. De là à avancer que Plekanec n'appréciait pas d'évoluer avec Michael Cammalleri, ou même Brian Gionta, actuellement blessé, il n'y a qu'un pas...
que nous ne franchirons pas.
Chez le Canadien, on souhaite que l'arrivée du robuste Bourque sonne le réveil à l'attaque du patineur natif de Kladno, qui connaît une saison en deçà des attentes.
Avec 31 points en 45 matchs à sa fiche, le Tchèque est en voie de connaître une saison d'à peine 60 points, semblable à sa récolte de la saison dernière (57). On s'attendait davantage à ce qu'il apporte une contribution d'environ 70 points, s'apparentant à celle de la saison 2009-10.
Invité à faire l'évaluation de sa saison jusqu'à maintenant, Plekanec a refusé de le faire, en affirmant que "c'est trop tôt parce qu'il n'y a que la moitié de la saison de passée".
La paternité
Une chose qu'on remarque, c'est que la paternité ne lui sourit guère. Plekanec n'a amassé que neuf points (3-6) à ses 18 derniers matchs depuis la naissance de son premier enfant, un garçon, au début de décembre.
Auparavant, il montrait une fiche de 22 points (6-16) en 27 rencontres.
"Je ne dirais pas qu'il y a de gros ajustements à faire, a répondu Plekanec à la question sur la paternité. La naissance d'un bébé modifie la dynamique, mais il s'agit essentiellement de se doter d'une nouvelle routine. Il faut trouver le temps d'avoir du sommeil de qualité. Disons que je commence à avoir une bonne routine, et que je change des couches en masse!", a-t-il mentionné, en s'esclaffant.
"C'est merveilleux d'être papa. J'apprécie tous les moments que je passe à la maison", a-t-il renchéri, le sourire aux lèvres.
Pour le reste, Plekanec a dit que les déboires de l'équipe ainsi que tous les événements qui ont marqué la saison jusqu'à maintenant ne sont pas une source de distractions pour lui.
"Je fais partie de l'organisation depuis suffisamment longtemps pour ne pas m'en faire avec ça, a-t-il souligné. C'est comme ça à chaque saison, ou presque. Ça peut affecter des coéquipiers, les nouveaux en particulier, mais ce n'est pas du tout mon cas."
"C'est super d'évoluer avec des joueurs comme Rene. L'approche est différente parce que vous savez exactement où ils se trouvent sur la glace, a argué le Tchèque après la séance d'entraînement du Canadien, mardi. Quand vous envoyez la rondelle vers le filet adverse, vous savez qu'il y sera. C'est facile de jouer avec un joueur comme lui, j'adore ça. J'espère que nous aurons du succès ensemble et que nous contribuerons aux succès de l'équipe."
Questionné au sujet de l'espace additionnel sur la glace qu'un joueur costaud comme Bourque peut lui créer, le joueur de centre âgé de 29 ans en a remis.
"Ça me crée plus d'espace, oui, parce que, comme je l'ai mentionné, il va attirer les adversaires vers lui quand il va aller au filet. Ma tâche consiste à diriger la rondelle vers le but, près d'où il se trouve, pour des déviations ou des retours de tirs."
Des propos qu'on pourrait interpréter comme peu flatteurs pour ses anciens ailiers. De là à avancer que Plekanec n'appréciait pas d'évoluer avec Michael Cammalleri, ou même Brian Gionta, actuellement blessé, il n'y a qu'un pas...
que nous ne franchirons pas.
Chez le Canadien, on souhaite que l'arrivée du robuste Bourque sonne le réveil à l'attaque du patineur natif de Kladno, qui connaît une saison en deçà des attentes.
Avec 31 points en 45 matchs à sa fiche, le Tchèque est en voie de connaître une saison d'à peine 60 points, semblable à sa récolte de la saison dernière (57). On s'attendait davantage à ce qu'il apporte une contribution d'environ 70 points, s'apparentant à celle de la saison 2009-10.
Invité à faire l'évaluation de sa saison jusqu'à maintenant, Plekanec a refusé de le faire, en affirmant que "c'est trop tôt parce qu'il n'y a que la moitié de la saison de passée".
La paternité
Une chose qu'on remarque, c'est que la paternité ne lui sourit guère. Plekanec n'a amassé que neuf points (3-6) à ses 18 derniers matchs depuis la naissance de son premier enfant, un garçon, au début de décembre.
Auparavant, il montrait une fiche de 22 points (6-16) en 27 rencontres.
"Je ne dirais pas qu'il y a de gros ajustements à faire, a répondu Plekanec à la question sur la paternité. La naissance d'un bébé modifie la dynamique, mais il s'agit essentiellement de se doter d'une nouvelle routine. Il faut trouver le temps d'avoir du sommeil de qualité. Disons que je commence à avoir une bonne routine, et que je change des couches en masse!", a-t-il mentionné, en s'esclaffant.
"C'est merveilleux d'être papa. J'apprécie tous les moments que je passe à la maison", a-t-il renchéri, le sourire aux lèvres.
Pour le reste, Plekanec a dit que les déboires de l'équipe ainsi que tous les événements qui ont marqué la saison jusqu'à maintenant ne sont pas une source de distractions pour lui.
"Je fais partie de l'organisation depuis suffisamment longtemps pour ne pas m'en faire avec ça, a-t-il souligné. C'est comme ça à chaque saison, ou presque. Ça peut affecter des coéquipiers, les nouveaux en particulier, mais ce n'est pas du tout mon cas."