Pouliot doit apprendre de ses erreurs
Hockey vendredi, 18 mars 2011. 00:59 dimanche, 15 déc. 2024. 15:29
MONTRÉAL - Rien n'est plus important que l'équipe. Le concept est d'autant plus fondé quand une équipe comme le Canadien est confrontée à beaucoup d'adversité.
L'individualisme n'a pas sa place, Benoît Pouliot devrait le savoir mieux que quiconque. Il n'est plus une verte recrue après tout. La double pénalité mineure qu'il a écopée en troisième période, au moment où le CH menait 2-1, aurait pu coûter le match aux siens. Il a posé deux gestes d'indiscipline sur la même séquence.
Jacques Martin n'a pas apprécié et Pouliot n'a plus rejoué de la soirée.
«C'est malheureux parce que Benoît connaissait un bon match», a-t-il expliqué.
L'entraîneur a précisé qu'il peut tolérer qu'un joueur commette une erreur, en autant qu'il tire une leçon et qu'il ne la répète plus.
«À titre d'exemple, dans le match de mardi, David Desharnais a le sentiment qu'il est à blâmer sur la séquence du but gagnant des Capitals (de Washington). Je n'ai pas de problème avec ça. L'important, c'est d'apprendre de ses erreurs.
«Dans le cas de Benoît, il doit réaliser que les intérêts de l'équipe passent en premier. Il était frustré parce qu'il estimait que les arbitres auraient dû appeler une punition au Lightning à ses dépens. Mais il doit éviter de réagir de la sorte.»
Martin a eu de bons mots à l'endroit des jeunes Nigel Dawes et Aaron Palushaj, mais surtout à l'égard de l'entraîneur des Bulldogs de Hamilton, Randy Cunneyworth, en raison de l'excellent travail de préparation qu'il fait avec la relève de l'organisation.
«Je ne suis pas surpris parce que je connais bien Randy, a-t-il mentionné. Il a été mon capitaine quand je dirigeais les Sénateurs d'Ottawa. Et quand j'étais avec les Panthers de la Floride, il était l'entraîneur de notre équipe-école.»
Soulignant l'importance pour une organisation d'instaurer une ligne de pensée commune, Martin a dit bien connaître la philosophie et la façon de faire de Cunneyworth. C'est la raison pour laquelle, a-t-il ajouté, le directeur général Pierre Gauthier a retenu, à la suite du départ de Guy Boucher comme entraîneur des Bulldogs, les services de Cunneyworth ainsi que de Randy Ladouceur, son adjoint.
Quand on a fait remarquer au gardien Carey Price que peu d'observateurs leur accordait la chance de vaincre le Lightning, il a affirmé que les jeunes avaient affiché l'assurance de vétérans.
«À chacun des matchs, ce sont nos 20 joueurs contre les 20 de nos adversaires. Ce soir, nos jeunes ont été excellents. Ils ont fait tout ce qu'ils devaient faire afin d'aider l'équipe à l'emporter.»
Sans Plekanec et Halpern
Le Canadien s'est dirigé vers New York après le match sans les attaquants Tomas Plekanec et Jeff Halpern, qui ne prendront assurément pas part au court séjour de deux rencontres de l'équipe. Après avoir joué contre les Rangers, vendredi, le CH fera un arrêt au Minnesota, où il affrontera le Wild, dimanche.
Plekanec et Halpern, qui n'ont pas joué jeudi, soignent des blessures au bas du corps. Absent également jeudi, le défenseur Hal Gill, lui, qui combat un virus, a accompagné ses coéquipiers.
Lecavalier introuvable
Dans le camp du Lightning, Vincent Lecavalier était introuvable. Il ne s'est adressé qu'à quelques journalistes de Tampa, évitant ceux de Montréal.
Évidemment, personne n'avait vu l'incident dans lequel il a été impliqué vers la fin de la première période. Ni Martin St-Louis, ni Simon Gagné, ni l'entraîneur Guy Boucher, qui se proposait de visionner la séquence sur vidéo.
«Je n'ai rien vu, a dit St-Louis. Vincent est un gars qui se bat pour sa place et ne plie devant personne. Je suis sûr qu'il y avait une raison, mais je n'ai pas vu ce qui s'est passé.»
L'arbitre près du but de Price a bien vu le violent coup de bâton que Lecavalier a asséné au défenseur P.K. Subban. Il l'a chassé du match.
«C'était un coup dur de perdre Vincent en partant. C'est un gros morceau à remplacer. Ça nous a mis dans le trouble un peu, mais l'effort y était. Je trouve qu'on a bataillé et qu'on a poussé jusqu'à la fin. C'est sûr qu'on aurait aimé avoir les deux points, mais ce ne sont jamais des matchs faciles à Montréal.»
St-Louis ne s'est pas dit surpris de l'opposition que leur a fournie le Canadien, malgré les nombreuses blessures qui l'afflige.
«Non, les joueurs rappelés donnent toujours un effort de plus, a-t-il résumé. Il n'y en a jamais de gratuite dans cette ligue, même contre les équipes qui ne misent pas sur leurs joueurs de premier plan. Ce soir, c'était un match des séries.»
L'individualisme n'a pas sa place, Benoît Pouliot devrait le savoir mieux que quiconque. Il n'est plus une verte recrue après tout. La double pénalité mineure qu'il a écopée en troisième période, au moment où le CH menait 2-1, aurait pu coûter le match aux siens. Il a posé deux gestes d'indiscipline sur la même séquence.
Jacques Martin n'a pas apprécié et Pouliot n'a plus rejoué de la soirée.
«C'est malheureux parce que Benoît connaissait un bon match», a-t-il expliqué.
L'entraîneur a précisé qu'il peut tolérer qu'un joueur commette une erreur, en autant qu'il tire une leçon et qu'il ne la répète plus.
«À titre d'exemple, dans le match de mardi, David Desharnais a le sentiment qu'il est à blâmer sur la séquence du but gagnant des Capitals (de Washington). Je n'ai pas de problème avec ça. L'important, c'est d'apprendre de ses erreurs.
«Dans le cas de Benoît, il doit réaliser que les intérêts de l'équipe passent en premier. Il était frustré parce qu'il estimait que les arbitres auraient dû appeler une punition au Lightning à ses dépens. Mais il doit éviter de réagir de la sorte.»
Martin a eu de bons mots à l'endroit des jeunes Nigel Dawes et Aaron Palushaj, mais surtout à l'égard de l'entraîneur des Bulldogs de Hamilton, Randy Cunneyworth, en raison de l'excellent travail de préparation qu'il fait avec la relève de l'organisation.
«Je ne suis pas surpris parce que je connais bien Randy, a-t-il mentionné. Il a été mon capitaine quand je dirigeais les Sénateurs d'Ottawa. Et quand j'étais avec les Panthers de la Floride, il était l'entraîneur de notre équipe-école.»
Soulignant l'importance pour une organisation d'instaurer une ligne de pensée commune, Martin a dit bien connaître la philosophie et la façon de faire de Cunneyworth. C'est la raison pour laquelle, a-t-il ajouté, le directeur général Pierre Gauthier a retenu, à la suite du départ de Guy Boucher comme entraîneur des Bulldogs, les services de Cunneyworth ainsi que de Randy Ladouceur, son adjoint.
Quand on a fait remarquer au gardien Carey Price que peu d'observateurs leur accordait la chance de vaincre le Lightning, il a affirmé que les jeunes avaient affiché l'assurance de vétérans.
«À chacun des matchs, ce sont nos 20 joueurs contre les 20 de nos adversaires. Ce soir, nos jeunes ont été excellents. Ils ont fait tout ce qu'ils devaient faire afin d'aider l'équipe à l'emporter.»
Sans Plekanec et Halpern
Le Canadien s'est dirigé vers New York après le match sans les attaquants Tomas Plekanec et Jeff Halpern, qui ne prendront assurément pas part au court séjour de deux rencontres de l'équipe. Après avoir joué contre les Rangers, vendredi, le CH fera un arrêt au Minnesota, où il affrontera le Wild, dimanche.
Plekanec et Halpern, qui n'ont pas joué jeudi, soignent des blessures au bas du corps. Absent également jeudi, le défenseur Hal Gill, lui, qui combat un virus, a accompagné ses coéquipiers.
Lecavalier introuvable
Dans le camp du Lightning, Vincent Lecavalier était introuvable. Il ne s'est adressé qu'à quelques journalistes de Tampa, évitant ceux de Montréal.
Évidemment, personne n'avait vu l'incident dans lequel il a été impliqué vers la fin de la première période. Ni Martin St-Louis, ni Simon Gagné, ni l'entraîneur Guy Boucher, qui se proposait de visionner la séquence sur vidéo.
«Je n'ai rien vu, a dit St-Louis. Vincent est un gars qui se bat pour sa place et ne plie devant personne. Je suis sûr qu'il y avait une raison, mais je n'ai pas vu ce qui s'est passé.»
L'arbitre près du but de Price a bien vu le violent coup de bâton que Lecavalier a asséné au défenseur P.K. Subban. Il l'a chassé du match.
«C'était un coup dur de perdre Vincent en partant. C'est un gros morceau à remplacer. Ça nous a mis dans le trouble un peu, mais l'effort y était. Je trouve qu'on a bataillé et qu'on a poussé jusqu'à la fin. C'est sûr qu'on aurait aimé avoir les deux points, mais ce ne sont jamais des matchs faciles à Montréal.»
St-Louis ne s'est pas dit surpris de l'opposition que leur a fournie le Canadien, malgré les nombreuses blessures qui l'afflige.
«Non, les joueurs rappelés donnent toujours un effort de plus, a-t-il résumé. Il n'y en a jamais de gratuite dans cette ligue, même contre les équipes qui ne misent pas sur leurs joueurs de premier plan. Ce soir, c'était un match des séries.»