"Pour marquer, il faudra être plus égoïstes"
Hockey mardi, 10 oct. 2006. 18:11 dimanche, 15 déc. 2024. 05:49
PHILADELPHIE (PC) - Sergei Samsonov est convaincu que son trio peut avoir du succès même si les deux premiers matchs semblent prouver le contraire. En deux rencontres, son unité présente un dossier combiné de moins-7.
"On aurait pu marquer. Je crois qu'on a assez bien joué, plaide le Russe, qui fait partie du deuxième trio associé à Alex Kovalev et Tomas Plekanec.
"Mais je sais aussi qu'il n'y a que les résultats qui comptent."
Le trio semble très brouillon. Les trois joueurs travaillent fort mais de façon isolée. D'où le manque de réussite.
"On apprend encore à jouer ensemble", explique Samsonov, que le Canadien a embauché en juillet à titre de joueur autonome.
"Je crois que nous allons former un bon trio avec le temps. Nous sommes déjà à l'aise lors des entraînements."
Samsonov reconnaît que le trio devra changer certaines choses.
"C'est bien de contrôler la rondelle, dit-il. Mais il faut aussi lancer. C'est ce que nous ne faisons pas. Pour marquer, nous allons devoir être plus égoïstes. Nous allons aussi devoir foncer au filet. On a tendance à garder la rondelle trop longtemps."
Samsonov n'est pas alarmé par le jeu de son trio même si plusieurs journalistes l'entouraient après l'entraînement de l'équipe à Verdun.
"Nous n'avons pas été terribles, a-t-il insisté. C'est pas encore le temps de tirer la sonnette d'alarme."
De la pression?
Le jeune Plekanec se retrouve dans la situation de devoir faire produire deux vétérans de talent. La pression est énorme. Samsonov affirme que le Tchèque n'est pas intimidé par la notoriété de ses ailiers.
"Il a de la pression, c'est vrai. Mais il n'en est pas à sa première saison dans la Ligue nationale. En plus, il a eu un excellent camp d'entraînement."
Plekanec confirme les propos de Samsonov.
"La situation ne m'effraie pas, assure-t-il. En fait, je me sens plutôt à l'aise dans ce rôle.
"Par contre, je ne me sens pas un véritable joueur de centre dans ce trio, ajoute-t-il. Ce n'est pas moi qui contrôle la rondelle. Cette responsabilité appartient à Kovalev et Samsonov. Moi, je me limite à bien lire le jeu et à saisir les retours de lancer. Dans ce trio, je ne suis pas le fabricant de jeux."
Le problème du trio, justement, se trouve peut-être là. Guy Carbonneau se donne encore quelques matchs avant de tirer des conclusions. Si le trio ne débloque pas, Carbo devra réaliser une refonte de ses trios à l'exception de celui de Saku Koivu.
"On aurait pu marquer. Je crois qu'on a assez bien joué, plaide le Russe, qui fait partie du deuxième trio associé à Alex Kovalev et Tomas Plekanec.
"Mais je sais aussi qu'il n'y a que les résultats qui comptent."
Le trio semble très brouillon. Les trois joueurs travaillent fort mais de façon isolée. D'où le manque de réussite.
"On apprend encore à jouer ensemble", explique Samsonov, que le Canadien a embauché en juillet à titre de joueur autonome.
"Je crois que nous allons former un bon trio avec le temps. Nous sommes déjà à l'aise lors des entraînements."
Samsonov reconnaît que le trio devra changer certaines choses.
"C'est bien de contrôler la rondelle, dit-il. Mais il faut aussi lancer. C'est ce que nous ne faisons pas. Pour marquer, nous allons devoir être plus égoïstes. Nous allons aussi devoir foncer au filet. On a tendance à garder la rondelle trop longtemps."
Samsonov n'est pas alarmé par le jeu de son trio même si plusieurs journalistes l'entouraient après l'entraînement de l'équipe à Verdun.
"Nous n'avons pas été terribles, a-t-il insisté. C'est pas encore le temps de tirer la sonnette d'alarme."
De la pression?
Le jeune Plekanec se retrouve dans la situation de devoir faire produire deux vétérans de talent. La pression est énorme. Samsonov affirme que le Tchèque n'est pas intimidé par la notoriété de ses ailiers.
"Il a de la pression, c'est vrai. Mais il n'en est pas à sa première saison dans la Ligue nationale. En plus, il a eu un excellent camp d'entraînement."
Plekanec confirme les propos de Samsonov.
"La situation ne m'effraie pas, assure-t-il. En fait, je me sens plutôt à l'aise dans ce rôle.
"Par contre, je ne me sens pas un véritable joueur de centre dans ce trio, ajoute-t-il. Ce n'est pas moi qui contrôle la rondelle. Cette responsabilité appartient à Kovalev et Samsonov. Moi, je me limite à bien lire le jeu et à saisir les retours de lancer. Dans ce trio, je ne suis pas le fabricant de jeux."
Le problème du trio, justement, se trouve peut-être là. Guy Carbonneau se donne encore quelques matchs avant de tirer des conclusions. Si le trio ne débloque pas, Carbo devra réaliser une refonte de ses trios à l'exception de celui de Saku Koivu.