Pour une 4e fois, le CH refuse de mourir
Hockey dimanche, 9 mai 2010. 20:51 dimanche, 15 déc. 2024. 10:43
MONTRÉAL - Inspiré par des partisans en délire, le Canadien a refusé de mourir.
Faisant face à l'élimination pour une quatrième fois depuis le début des éliminatoires, le Tricolore a forcé la présentation d'un septième et ultime match dans sa série contre les Penguins de Pittsburgh en l'emportant 4-3, lundi soir au Centre Bell.
Alors que les Glorieux tiraient de l'arrière 2-1 à mi-chemin en deuxième période, Michael Cammalleri - son deuxième de la rencontre - et Jaroslav Spacek - de retour après une absence de trois semaines - ont marqué en l'espace de 2:30 pour réveiller une foule qui n'a jamais cessé de se faire entendre par la suite.
Maxim Lapierre a ensuite ajouté un but d'assurance, qui s'est finalement avéré le filet gagnant, après une superbe manoeuvre individuelle au milieu de la troisième, obligeant ainsi les deux équipes à croiser le fer à nouveau mercredi soir à Pittsburgh.
« Dans ce genre de partie, tous les buts sont importants », a expliqué Lapierre, qui avait inscrit le filet égalisateur lors du quatrième match présenté jeudi. « Chose certaine, c'est un des buts les plus plaisants que j'ai compté. »
« Maxim a démontré beaucoup de caractère et de dévouement pour l'organisation, après avoir connu une année difficile », a ajouté l'entraîneur-chef Jacques Martin. «Mais il comprend maintenant son rôle et se sert de ses atouts. »
« Ç'a été une rencontre où le niveau d'émotions était particulièrement élevé », a renchéri Cammalleri, qui a accentué son avance en tête des meilleurs buteurs dans la Ligue nationale de hockey depuis le commencement des éliminatoires. « Les partisans ont été incroyables, ç'a été difficile de demeurer concentré. »
Comme cela avait été le cas lors de la dernière visite des Penguins à Montréal, Jaroslav Halak n'a pas eu à multiplier les miracles pour mener son club à la victoire. Le gardien slovaque a néanmoins réussi 34 arrêts, dont un spectaculaire aux dépens d'Evgeni Malkin quelques instants après le filet de Lapierre.
« Tout le monde a bien joué », a humblement mentionné Halak. « Mais c'est extrêmement plaisant de voir les attaquants marquer des buts. »
Sidney Crosby a mis fin à sa léthargie en trouvant le fond du filet pour la première fois en sept rencontres, dont six face au Canadien, alors que Kristopher Letang et Bill Guerin ont inscrit les autres buts des Penguins.
« Nous contrôlions le jeu lors de la première portion du match », a fait remarquer Crosby. « Mais ils ont su rebondir et capitaliser sur leurs chances de compter. »
Encore une fois pris à partie par les partisans du Tricolore, Marc-André Fleury a repoussé 21 des 25 rondelles dirigées vers lui.
Un message clair
Forts de leur victoire de samedi qui leur avait permis de prendre les devants 3-2 dans la série, les Penguins ont rapidement laissé entendre qu'ils n'avaient pas l'intention de retourner à Pittsburgh pour y disputer un septième match contre le Canadien.
Sauf qu'après avoir réussi à passer la quasi-totalité de la première minute dans le territoire du Tricolore, les visiteurs ont vu Cammalleri, Tomas Plekanec et Andrei Kostitsyn se lancer à l'attaque et s'échanger la rondelle avant que le premier ne trompe la vigilance de Fleury à 1:13 grâce à un lancer frappé sur réception.
Les réjouissances ont cependant été de très courte durée pour les Glorieux, car les Penguins ont immédiatement repris là où ils avaient laissé pendant les 60 premières secondes. À la suite de quelques chances ratées ici et là, les champions en titre de la coupe Stanley ont créé l'égalité à 7:22, Crosby battant Halak après avoir frappé la rondelle au vol, alors qu'il pouvait manoeuvrer à sa guise dans l'enclave.
Le reste de la période a été nettement l'affaire des Penguins, qui ont finalement dirigé 13 tirs en direction du filet du Bleu-Blanc-Rouge, qui n'a de son côté lancé que six fois.
Le Canadien a bien mal commencé l'engagement médian en visitant le cachot deux fois plutôt qu'une, et ce serait un euphémisme de dire que les Penguins ont sauté à pieds joints sur cette occasion.
Après que Halak eut frustré un nombre incalculable de fois les attaquants adverses, alors que Roman Hamrlik était au cachot, le gardien slovaque a paru assez faible sur un tir frappé de Letang même s'il n'avait pas du tout la vue voilée.
Le but du défenseur québécois inscrit à 5:21 a jeté une douche froide sur les partisans du Tricolore, qui sont soudainement devenus extrêmement silencieux. Ces derniers étaient cependant très loin de se douter qu'ils n'auraient pas à attendre très longtemps avant de se faire entendre.
Déjà auteur du premier filet de la rencontre, Cammalleri en a ajouté un 11e à sa fiche à 10:45 après avoir surpris Fleury à l'aide d'un lancer du revers précis dans la partie supérieure. Profitant du fait que les différents réseaux de télévision devaient aller à la pause, l'annonceur maison Michel Lacroix n'a pas dévoilé immédiatement l'identité des joueurs qui avaient obtenu les mentions d'assistance afin de laisser le temps à la foule d'ovationner son héros.
Quelques instants à peine après que les partisans se soient assagis, Spacek les a de nouveau fait bondir de leur siège, son tir de la pointe se frayant un chemin dans la circulation lourde devant Fleury avant de se retrouver dans le fond du filet à 13:15. Le vent a ensuite soudainement tourné à partir de ce moment et les Glorieux ont pris le contrôle de la rencontre.
Lapierre a finalement porté le coup d'assommoir à 11:03 après avoir déjoué les neuf autres patineurs présents sur la surface glacée et c'est pourquoi le but de Guerin à 18:36 n'a eu aucune incidence sur le résultat final.
Faisant face à l'élimination pour une quatrième fois depuis le début des éliminatoires, le Tricolore a forcé la présentation d'un septième et ultime match dans sa série contre les Penguins de Pittsburgh en l'emportant 4-3, lundi soir au Centre Bell.
Alors que les Glorieux tiraient de l'arrière 2-1 à mi-chemin en deuxième période, Michael Cammalleri - son deuxième de la rencontre - et Jaroslav Spacek - de retour après une absence de trois semaines - ont marqué en l'espace de 2:30 pour réveiller une foule qui n'a jamais cessé de se faire entendre par la suite.
Maxim Lapierre a ensuite ajouté un but d'assurance, qui s'est finalement avéré le filet gagnant, après une superbe manoeuvre individuelle au milieu de la troisième, obligeant ainsi les deux équipes à croiser le fer à nouveau mercredi soir à Pittsburgh.
« Dans ce genre de partie, tous les buts sont importants », a expliqué Lapierre, qui avait inscrit le filet égalisateur lors du quatrième match présenté jeudi. « Chose certaine, c'est un des buts les plus plaisants que j'ai compté. »
« Maxim a démontré beaucoup de caractère et de dévouement pour l'organisation, après avoir connu une année difficile », a ajouté l'entraîneur-chef Jacques Martin. «Mais il comprend maintenant son rôle et se sert de ses atouts. »
« Ç'a été une rencontre où le niveau d'émotions était particulièrement élevé », a renchéri Cammalleri, qui a accentué son avance en tête des meilleurs buteurs dans la Ligue nationale de hockey depuis le commencement des éliminatoires. « Les partisans ont été incroyables, ç'a été difficile de demeurer concentré. »
Comme cela avait été le cas lors de la dernière visite des Penguins à Montréal, Jaroslav Halak n'a pas eu à multiplier les miracles pour mener son club à la victoire. Le gardien slovaque a néanmoins réussi 34 arrêts, dont un spectaculaire aux dépens d'Evgeni Malkin quelques instants après le filet de Lapierre.
« Tout le monde a bien joué », a humblement mentionné Halak. « Mais c'est extrêmement plaisant de voir les attaquants marquer des buts. »
Sidney Crosby a mis fin à sa léthargie en trouvant le fond du filet pour la première fois en sept rencontres, dont six face au Canadien, alors que Kristopher Letang et Bill Guerin ont inscrit les autres buts des Penguins.
« Nous contrôlions le jeu lors de la première portion du match », a fait remarquer Crosby. « Mais ils ont su rebondir et capitaliser sur leurs chances de compter. »
Encore une fois pris à partie par les partisans du Tricolore, Marc-André Fleury a repoussé 21 des 25 rondelles dirigées vers lui.
Un message clair
Forts de leur victoire de samedi qui leur avait permis de prendre les devants 3-2 dans la série, les Penguins ont rapidement laissé entendre qu'ils n'avaient pas l'intention de retourner à Pittsburgh pour y disputer un septième match contre le Canadien.
Sauf qu'après avoir réussi à passer la quasi-totalité de la première minute dans le territoire du Tricolore, les visiteurs ont vu Cammalleri, Tomas Plekanec et Andrei Kostitsyn se lancer à l'attaque et s'échanger la rondelle avant que le premier ne trompe la vigilance de Fleury à 1:13 grâce à un lancer frappé sur réception.
Les réjouissances ont cependant été de très courte durée pour les Glorieux, car les Penguins ont immédiatement repris là où ils avaient laissé pendant les 60 premières secondes. À la suite de quelques chances ratées ici et là, les champions en titre de la coupe Stanley ont créé l'égalité à 7:22, Crosby battant Halak après avoir frappé la rondelle au vol, alors qu'il pouvait manoeuvrer à sa guise dans l'enclave.
Le reste de la période a été nettement l'affaire des Penguins, qui ont finalement dirigé 13 tirs en direction du filet du Bleu-Blanc-Rouge, qui n'a de son côté lancé que six fois.
Le Canadien a bien mal commencé l'engagement médian en visitant le cachot deux fois plutôt qu'une, et ce serait un euphémisme de dire que les Penguins ont sauté à pieds joints sur cette occasion.
Après que Halak eut frustré un nombre incalculable de fois les attaquants adverses, alors que Roman Hamrlik était au cachot, le gardien slovaque a paru assez faible sur un tir frappé de Letang même s'il n'avait pas du tout la vue voilée.
Le but du défenseur québécois inscrit à 5:21 a jeté une douche froide sur les partisans du Tricolore, qui sont soudainement devenus extrêmement silencieux. Ces derniers étaient cependant très loin de se douter qu'ils n'auraient pas à attendre très longtemps avant de se faire entendre.
Déjà auteur du premier filet de la rencontre, Cammalleri en a ajouté un 11e à sa fiche à 10:45 après avoir surpris Fleury à l'aide d'un lancer du revers précis dans la partie supérieure. Profitant du fait que les différents réseaux de télévision devaient aller à la pause, l'annonceur maison Michel Lacroix n'a pas dévoilé immédiatement l'identité des joueurs qui avaient obtenu les mentions d'assistance afin de laisser le temps à la foule d'ovationner son héros.
Quelques instants à peine après que les partisans se soient assagis, Spacek les a de nouveau fait bondir de leur siège, son tir de la pointe se frayant un chemin dans la circulation lourde devant Fleury avant de se retrouver dans le fond du filet à 13:15. Le vent a ensuite soudainement tourné à partir de ce moment et les Glorieux ont pris le contrôle de la rencontre.
Lapierre a finalement porté le coup d'assommoir à 11:03 après avoir déjoué les neuf autres patineurs présents sur la surface glacée et c'est pourquoi le but de Guerin à 18:36 n'a eu aucune incidence sur le résultat final.