"Pourquoi gaspiller des choix?"
Hockey vendredi, 30 nov. 2007. 16:28 vendredi, 13 déc. 2024. 20:32
Trevor Timmins entame sa sixième saison à la tête du département de recrutement du Canadien. Depuis la séance de sélection de 2003, lui et son équipe ont réclamé 42 joueurs, mais seulement neuf francophones. Doit on y voir un préjudice à la cause des hockeyeurs d'ici?
"Nous mettons beaucoup d'accent sur le recrutement dans la LHJMQ, jure Timmins, mais nous sommes en compétition avec 29 autres formations. On accorde beaucoup d'importance au Québec."
Il faut tout de même admettre que Timmins a passablement regardé aux États-Unis depuis sa venue avec le Tricolore. Neuf américains ont été enrôlés, dont cinq lors du dernier repêchage, ce qui avait fait dire à quelques observateurs qu'on devrait peut-être changer le nom de l'équipe pour les "Americans" de Montréal.
"C'est une coïncidence!, lance Timmins. On ne planifie pas à l'avance qu'on va choisir des Américains. Je suis Canadien moi aussi!"
Pour Timmins, ce n'est pas tellement compliqué. Le Canadien veut réclamer des joueurs qui aideront l'équipe à gagner une coupe Stanley tout en gardant un oeil bien ouvert sur la Ligue de hockey junior majeur du Québec. Pas question de sélectionner des Québécois pour le simple plaisir de le faire.
"Si on ne pense pas que ces joueurs de la LHJMQ ont une chance de jouer dans la LNH, pourquoi gaspiller des choix?", demande Timmins.
Certains entraîneurs du circuit Courteau soutiennent que dans les rondes tardives, le Canadien ne devrait réclamer que des francophones. Timmins a une réplique toute prête à ces affirmations.
"Je vais vous poser une question. Si on prenait cette tangente dans le repêchage, est-ce que nous aurions pu réclamer des joueurs importants? Je pense aux Jaroslav Halak, Sergei Kostitsyn et Mikhail Grabovski, qui vont jouer pour le Canadien un jour "
Timmins a souvent mentionné, dans nos reportages précédents, que l'ascension vers la Ligue nationale n'est pas un sprint, mais plutôt un marathon. Il faudra donc encore un peu de temps pour analyser les performances de cet Ontarien qui a l'avenir du Canadien entre ses mains.
"Nous mettons beaucoup d'accent sur le recrutement dans la LHJMQ, jure Timmins, mais nous sommes en compétition avec 29 autres formations. On accorde beaucoup d'importance au Québec."
Il faut tout de même admettre que Timmins a passablement regardé aux États-Unis depuis sa venue avec le Tricolore. Neuf américains ont été enrôlés, dont cinq lors du dernier repêchage, ce qui avait fait dire à quelques observateurs qu'on devrait peut-être changer le nom de l'équipe pour les "Americans" de Montréal.
"C'est une coïncidence!, lance Timmins. On ne planifie pas à l'avance qu'on va choisir des Américains. Je suis Canadien moi aussi!"
Pour Timmins, ce n'est pas tellement compliqué. Le Canadien veut réclamer des joueurs qui aideront l'équipe à gagner une coupe Stanley tout en gardant un oeil bien ouvert sur la Ligue de hockey junior majeur du Québec. Pas question de sélectionner des Québécois pour le simple plaisir de le faire.
"Si on ne pense pas que ces joueurs de la LHJMQ ont une chance de jouer dans la LNH, pourquoi gaspiller des choix?", demande Timmins.
Certains entraîneurs du circuit Courteau soutiennent que dans les rondes tardives, le Canadien ne devrait réclamer que des francophones. Timmins a une réplique toute prête à ces affirmations.
"Je vais vous poser une question. Si on prenait cette tangente dans le repêchage, est-ce que nous aurions pu réclamer des joueurs importants? Je pense aux Jaroslav Halak, Sergei Kostitsyn et Mikhail Grabovski, qui vont jouer pour le Canadien un jour "
Timmins a souvent mentionné, dans nos reportages précédents, que l'ascension vers la Ligue nationale n'est pas un sprint, mais plutôt un marathon. Il faudra donc encore un peu de temps pour analyser les performances de cet Ontarien qui a l'avenir du Canadien entre ses mains.