Price en avance sur Roy
Hockey mercredi, 14 nov. 2007. 20:44 jeudi, 12 déc. 2024. 07:37
MONTREAL - Roland Melanson en a vu de jeunes gardiens au cours de sa carrière. Mais aucun ne se compare à Carey Price au même âge. Et cela inclut Patrick Roy.
"J'ai vu Tom Barrasso, Grant Fuhr, Patrick Roy", racontait Melanson au lendemain de la victoire du Canadien face aux Maple Leafs de Toronto. "A 20 ans, Roy a remporté une coupe Stanley. Mais il l'a fait en réalisant des glissades et en lançant ses jambières dans les airs. C'est seulement avec le temps qu'il a sorti ça de son répertoire. Lorsqu'il a gagné la coupe (1986), il ne jouait pas encore comme le voulait François Allaire."
Selon Melanson, Price avait seulement 17 ans lorsqu'il a assimilé les techniques propres à un bon gardien.
"Price a toujours été un bon élève, fait valoir le responsable des gardiens chez le Tricolore. Ses devoirs, il les a faits très tôt dans sa carrière. Il ne jouait pas encore dans le junior qu'il avait déjà tout intégré dans son système. Il n'a eu qu'à continuer une fois dans le junior. Aujourd'hui, on a l'impression que chaque mouvement est calculé."
La décision de Gainey
Melanson reconnaît que Price a été un sujet de conversation au cours de l'été. Les membres de l'état-major étaient divisés sur la façon de l'amener à la Ligue nationale. Le directeur général Bob Gainey a finalement tranché.
"Il y a eu plusieurs discussions avec Bob Gainey, Guy Carbonneau et moi-même. On misait sur Cristobal Huet ainsi que sur les jeunes Yann Danis et Jaroslav Halak. Mais on savait tous qu'un jour, Price serait dans la chambre du Canadien."
Le Canadien n'a pas hésité à réclamer Price au cinquième rang lors du repêchage de 2005.
"On le voyait dans les vidéos. Pour nous, il n'y avait aucun doute. Il serait à Montréal un jour.
"Price se concentre beaucoup sur les détails, il est très discipliné, de poursuivre Melanson. J'aime aussi sa façon de suivre la rondelle. Il ne dépense jamais d'énergie pour rien. Et comme il est grand (6'3"), il peut voir par-dessus la mêlée, ce qui est un luxe."
Deux scènes
Melanson croit que la médaille d'or remportée au championnat du monde de hockey junior et la conquête de la coupe Calder ont eu pour effet d'accélérer son développement.
"Il a été capable de briller à 19 ans sur deux scènes importantes. Il a prouvé qu'il peut gagner."
Le jeune gardien de la Colombie-Britannique fait maintenant la preuve qu'il peut s'imposer dans la Ligue nationale. Il affiche une rendement de 4-1-1 en six matchs, ayant maintenu une moyenne de 2,44 et un taux d'arrêts de ,919. En clair, il a permis au Canadien de récolter neuf points sur une possibilité de 12.
La présence de Price à Montréal a pour effet de "pousser" Cristobal Huet à se dépasser.
"C'est très bon pour l'équipe, dit Melanson. Surtout que Huet agit toujours en professionnel. On voit que Price subit l'influence positive de Huet."
"J'ai vu Tom Barrasso, Grant Fuhr, Patrick Roy", racontait Melanson au lendemain de la victoire du Canadien face aux Maple Leafs de Toronto. "A 20 ans, Roy a remporté une coupe Stanley. Mais il l'a fait en réalisant des glissades et en lançant ses jambières dans les airs. C'est seulement avec le temps qu'il a sorti ça de son répertoire. Lorsqu'il a gagné la coupe (1986), il ne jouait pas encore comme le voulait François Allaire."
Selon Melanson, Price avait seulement 17 ans lorsqu'il a assimilé les techniques propres à un bon gardien.
"Price a toujours été un bon élève, fait valoir le responsable des gardiens chez le Tricolore. Ses devoirs, il les a faits très tôt dans sa carrière. Il ne jouait pas encore dans le junior qu'il avait déjà tout intégré dans son système. Il n'a eu qu'à continuer une fois dans le junior. Aujourd'hui, on a l'impression que chaque mouvement est calculé."
La décision de Gainey
Melanson reconnaît que Price a été un sujet de conversation au cours de l'été. Les membres de l'état-major étaient divisés sur la façon de l'amener à la Ligue nationale. Le directeur général Bob Gainey a finalement tranché.
"Il y a eu plusieurs discussions avec Bob Gainey, Guy Carbonneau et moi-même. On misait sur Cristobal Huet ainsi que sur les jeunes Yann Danis et Jaroslav Halak. Mais on savait tous qu'un jour, Price serait dans la chambre du Canadien."
Le Canadien n'a pas hésité à réclamer Price au cinquième rang lors du repêchage de 2005.
"On le voyait dans les vidéos. Pour nous, il n'y avait aucun doute. Il serait à Montréal un jour.
"Price se concentre beaucoup sur les détails, il est très discipliné, de poursuivre Melanson. J'aime aussi sa façon de suivre la rondelle. Il ne dépense jamais d'énergie pour rien. Et comme il est grand (6'3"), il peut voir par-dessus la mêlée, ce qui est un luxe."
Deux scènes
Melanson croit que la médaille d'or remportée au championnat du monde de hockey junior et la conquête de la coupe Calder ont eu pour effet d'accélérer son développement.
"Il a été capable de briller à 19 ans sur deux scènes importantes. Il a prouvé qu'il peut gagner."
Le jeune gardien de la Colombie-Britannique fait maintenant la preuve qu'il peut s'imposer dans la Ligue nationale. Il affiche une rendement de 4-1-1 en six matchs, ayant maintenu une moyenne de 2,44 et un taux d'arrêts de ,919. En clair, il a permis au Canadien de récolter neuf points sur une possibilité de 12.
La présence de Price à Montréal a pour effet de "pousser" Cristobal Huet à se dépasser.
"C'est très bon pour l'équipe, dit Melanson. Surtout que Huet agit toujours en professionnel. On voit que Price subit l'influence positive de Huet."