Pyatt est devenu un rouage important
Hockey vendredi, 7 mai 2010. 16:23 jeudi, 12 déc. 2024. 07:40
BROSSARD, - « Un joueur qui empêche les deux équipes de marquer. » C'est là l'une des nombreuses boutades qui ont été lancées, cette saison, pour décrire Tom Pyatt. Plus maintenant.
Louangé par Jacques Martin ces derniers mois pour son excellent jeu défensif, Pyatt a commencé à contribuer à l'attaque. Ça s'est traduit par une soirée d'un but et une aide, jeudi, dans la victoire de 3-2 contre les Penguins qui a permis au Canadien d'égaler la série à 2-2.
La progression vers cette deuxième dimension dans son jeu s'est faite graduellement. Il a fallu un premier séjour avec le Canadien, une relégation à Hamilton puis un autre rappel, pour que Pyatt trouve ses repères.
« Tu espères toujours qu'un joueur va développer un peu plus son sens du but. Mais ça, ça vient avec la confiance, a noté Jacques Martin, vendredi. Quand (Pyatt) avait été rappelé des mineures en début de saison, il avait présenté un différentiel négatif assez important, il n'avait probablement pas confiance, il n'était pas prêt.
« Puis, il est retourné à Hamilton, les entraîneurs ont fait de l'excellent travail avec lui là-bas pour poursuivre son développement, a ajouté Martin. Quand il est revenu pour son deuxième séjour, on a vu un Tom Pyatt différent. Surtout avec la rondelle. Pas seulement (jeudi) soir, mais dans le troisième match de cette série. Plusieurs fois, il a transporté la rondelle en zone neutre ainsi qu'en zone offensive et réalisé des jeux, alors c'est une belle progression. »
« C'est une question d'expérience, a indiqué Pyatt. La confiance s'en vient petit à petit. Je me sens plus à l'aise en patinant avec la rondelle. Je ne me contente pas toujours du jeu le plus prudent. Je veux créer des occasions à l'attaque moi aussi. Je sais que je pense peut-être un peu trop en fonction de la défensive parfois. J'essaie de sortir de ma coquille et de préconiser un jeu un peu plus offensif. »
Revirement de situation
Considéré comme un élément négligeable de la transaction qui a permis au Canadien de mettre la main sur Scott Gomez, Pyatt a vite attiré l'attention de son nouvel entraîneur. Si bien qu'en moins d'un an, un joueur qui n'allait nulle part dans l'organisation des Rangers est devenu un élément relativement important au sein de l'équipe.
« Je ne connaissais pas Tom Pyatt au début, a reconnu Martin. Ce qui a attiré initialement mon attention, c'est sa rapidité, son esprit de compétition et son habileté à bien lire le jeu, qui lui permet d'être au bon endroit sur la glace (défensivement). Il a fait du travail remarquable en désavantage numérique.
« On a d'ailleurs vu sa réelle valeur dans la série contre Washington, lorsqu'on protégeait une avance, a ajouté l'entraîneur du Tricolore. C'est peut-être un de nos meilleurs joueurs pour bloquer des lancers de la pointe. Il sacrifie son corps. Ça revient à sa vision, son intelligence sur la glace. C'est là quelque chose qui l'aide à mieux performer. »
D'anonyme à reconnu
Martin n'était pas le seul à mal connaître Pyatt au départ. Gomez aussi, même si les deux évoluaient au sein de la même organisation à New York.
« On ne s'était pas beaucoup parlé (avec les Rangers). Peut-être une fois, a raconté Pyatt, vendredi. À son arrivée à Montréal cet automne, quand il m'a croisé la première fois il a cru me reconnaître, mais il n'était pas sûr où il m'avait vu auparavant. Il a ensuite appris que j'étais impliqué dans la même transaction qui l'a amené ici. C'était pas mal drôle. »
Et voilà que quelques mois après avoir été un joueur anonyme dans son propre vestiaire, on commence à le reconnaître dans les rues de Montréal.
« Ce n'était pas fréquent en début de saison mais dans les séries, alors que pas mal tout le monde regarde les matchs, on me reconnaît plus souvent, a affirmé Pyatt. J'y prends plaisir. »
Encore dur d'y croire
Pyatt en est par ailleurs encore au stade où il savoure le plaisir de se retrouver dans la LNH, et d'enfiler régulièrement l'uniforme du Canadien.
« Il y a encore des moments où j'ai peine à y croire, a-t-il reconnu. Les choses ont changé pas mal vite depuis un an. J'étais dans les mineures, c'était difficile pour moi, et voilà que je fais partie intégrante de l'équipe. C'est certainement une période excitante pour moi et pour toute ma famille. »
Et jeudi, Pyatt a cherché à savourer le plus longtemps possible sa soirée de deux points.
« C'est une belle sensation. J'ai eu de la difficulté à m'endormir (jeudi) soir, ce sont des soirées que tu veux continuer de savourer, tu ne veux pas qu'elles prennent fin.
« Mais il faut se remettre à la tâche, a-t-il ajouté en faisant allusion au cinquième match de la série, qui sera disputé samedi à Pittsburgh. En espérant que ça continue d'aller bien. »
Louangé par Jacques Martin ces derniers mois pour son excellent jeu défensif, Pyatt a commencé à contribuer à l'attaque. Ça s'est traduit par une soirée d'un but et une aide, jeudi, dans la victoire de 3-2 contre les Penguins qui a permis au Canadien d'égaler la série à 2-2.
La progression vers cette deuxième dimension dans son jeu s'est faite graduellement. Il a fallu un premier séjour avec le Canadien, une relégation à Hamilton puis un autre rappel, pour que Pyatt trouve ses repères.
« Tu espères toujours qu'un joueur va développer un peu plus son sens du but. Mais ça, ça vient avec la confiance, a noté Jacques Martin, vendredi. Quand (Pyatt) avait été rappelé des mineures en début de saison, il avait présenté un différentiel négatif assez important, il n'avait probablement pas confiance, il n'était pas prêt.
« Puis, il est retourné à Hamilton, les entraîneurs ont fait de l'excellent travail avec lui là-bas pour poursuivre son développement, a ajouté Martin. Quand il est revenu pour son deuxième séjour, on a vu un Tom Pyatt différent. Surtout avec la rondelle. Pas seulement (jeudi) soir, mais dans le troisième match de cette série. Plusieurs fois, il a transporté la rondelle en zone neutre ainsi qu'en zone offensive et réalisé des jeux, alors c'est une belle progression. »
« C'est une question d'expérience, a indiqué Pyatt. La confiance s'en vient petit à petit. Je me sens plus à l'aise en patinant avec la rondelle. Je ne me contente pas toujours du jeu le plus prudent. Je veux créer des occasions à l'attaque moi aussi. Je sais que je pense peut-être un peu trop en fonction de la défensive parfois. J'essaie de sortir de ma coquille et de préconiser un jeu un peu plus offensif. »
Revirement de situation
Considéré comme un élément négligeable de la transaction qui a permis au Canadien de mettre la main sur Scott Gomez, Pyatt a vite attiré l'attention de son nouvel entraîneur. Si bien qu'en moins d'un an, un joueur qui n'allait nulle part dans l'organisation des Rangers est devenu un élément relativement important au sein de l'équipe.
« Je ne connaissais pas Tom Pyatt au début, a reconnu Martin. Ce qui a attiré initialement mon attention, c'est sa rapidité, son esprit de compétition et son habileté à bien lire le jeu, qui lui permet d'être au bon endroit sur la glace (défensivement). Il a fait du travail remarquable en désavantage numérique.
« On a d'ailleurs vu sa réelle valeur dans la série contre Washington, lorsqu'on protégeait une avance, a ajouté l'entraîneur du Tricolore. C'est peut-être un de nos meilleurs joueurs pour bloquer des lancers de la pointe. Il sacrifie son corps. Ça revient à sa vision, son intelligence sur la glace. C'est là quelque chose qui l'aide à mieux performer. »
D'anonyme à reconnu
Martin n'était pas le seul à mal connaître Pyatt au départ. Gomez aussi, même si les deux évoluaient au sein de la même organisation à New York.
« On ne s'était pas beaucoup parlé (avec les Rangers). Peut-être une fois, a raconté Pyatt, vendredi. À son arrivée à Montréal cet automne, quand il m'a croisé la première fois il a cru me reconnaître, mais il n'était pas sûr où il m'avait vu auparavant. Il a ensuite appris que j'étais impliqué dans la même transaction qui l'a amené ici. C'était pas mal drôle. »
Et voilà que quelques mois après avoir été un joueur anonyme dans son propre vestiaire, on commence à le reconnaître dans les rues de Montréal.
« Ce n'était pas fréquent en début de saison mais dans les séries, alors que pas mal tout le monde regarde les matchs, on me reconnaît plus souvent, a affirmé Pyatt. J'y prends plaisir. »
Encore dur d'y croire
Pyatt en est par ailleurs encore au stade où il savoure le plaisir de se retrouver dans la LNH, et d'enfiler régulièrement l'uniforme du Canadien.
« Il y a encore des moments où j'ai peine à y croire, a-t-il reconnu. Les choses ont changé pas mal vite depuis un an. J'étais dans les mineures, c'était difficile pour moi, et voilà que je fais partie intégrante de l'équipe. C'est certainement une période excitante pour moi et pour toute ma famille. »
Et jeudi, Pyatt a cherché à savourer le plus longtemps possible sa soirée de deux points.
« C'est une belle sensation. J'ai eu de la difficulté à m'endormir (jeudi) soir, ce sont des soirées que tu veux continuer de savourer, tu ne veux pas qu'elles prennent fin.
« Mais il faut se remettre à la tâche, a-t-il ajouté en faisant allusion au cinquième match de la série, qui sera disputé samedi à Pittsburgh. En espérant que ça continue d'aller bien. »