Qc : l'ADQ déplore l'absence du privé
Hockey vendredi, 11 févr. 2011. 12:17 jeudi, 12 déc. 2024. 11:51
QUÉBEC - Le gouvernement Charest a abdiqué ses responsabilités de bon gestionnaire en refilant entièrement aux contribuables la facture de la construction du nouvel amphithéâtre de Québec, estime l'Action démocratique.
En point de presse vendredi à Québec, le chef de l'ADQ, Gérard Deltell, a dénoncé sans réserve le projet de 400 millions $ annoncé la veille en grande pompe par le maire Régis Labeaume et le premier ministre du Québec, Jean Charest.
M. Deltell juge inacceptable que ce soit les contribuables québécois qui assument en totalité les coûts de construction de l'édifice multifonctionnel.
Pour être réaliste et responsable, le projet devait impérativement comporter une contribution du secteur privé, a martelé le leader adéquiste.
Selon lui, les promoteurs ont raté `une chance en or' de profiter de la contribution du géant des médias Quebecor et aussi de bénéficier du programme fédéral de partenariat public-privé (PPP).
M. Deltell a également déploré le flou qui entoure la participation de 200 millions de dollars du gouvernement du Québec. Plusieurs questions demeurent sans réponse dans ce dossier, comme le coût d'emprunt et l'intérêt qui seront refilés aux contribuables, a-t-il évoqué.
Oubliez la taxe sur l'essence
Le gouvernement fédéral écarte l'idée d'utiliser les revenus de la taxe sur l'essence pour aider des villes à construire de nouveaux arénas.
Un membre influent du cabinet a tué dans l'oeuf cette rumeur, qui a circulé au cours de la semaine à Ottawa, selon laquelle les revenus de la taxe fédérale sur l'essence pourraient être utilisés pour financer des infrastructures sportives.
Les déclarations du ministre des Transports et de l'Infrastructure, Chuck Strahl, qui était à Montréal vendredi, surviennent une journée après l'annonce de la construction d'un nouvel amphithéâtre par la Ville de Québec et le gouvernement provincial, sans, pour l'instant, la participation du fédéral.
Mais cela ne veut pas dire qu'Ottawa ferme complètement la porte au financement du nouvel aréna par d'autres moyens, a expliqué un porte-parole de M. Strahl, qui a précisé que les commentaires du ministre ne s'appliquaient qu'à la taxe sur l'essence.
Les municipalités canadiennes reçoivent environ 2 milliards $ annuellement en provenance de la taxe fédérale sur l'essence, ce qui leur permet de financer leurs infrastructures comme les routes, les ponts et des usines de traitement des eaux.
André Arthur aussi est mécontent
Le député fédéral indépendant André Arthur s'est moqué de la précipitation de Régis Labeaume, avec le projet de nouveau Colisée, allant même jusqu'à dire que le maire de Québec risque de se retrouver `dans une camisole de force'.
M. Arthur a déploré vendredi que M. Labeaume et le premier ministre Jean Charest n'aient réservé aucune place à la participation de Quebecor dans le montage financier de l'installation, avec laquelle le maire espère attirer une équipe de hockey professionnel.
Le député fédéral a estimé que les deux partenaires ont par la même occasion empêché tout investissement du gouvernement fédéral, qui réclamait la participation du secteur privé dans le projet.
M. Arthur a aussi dénoncé la `panique' de M. Charest, qui selon lui a haussé sa mise dans la construction d'un nouveau Colisée pour regagner la faveur de l'opinion publique.
Mais le député fédéral de Portneuf, une circonscription voisine de Québec où les conservateurs ne lui ont opposé aucun adversaire, a réservé ses mots les plus durs pour M. Labeaume, le qualifiant de `sociologue péquiste' dont `l'excitation' risque de le mener jusque dans une camisole de force.
Selon M. Arthur, en ne laissant aucune place au secteur privé, les deux partenaires ouvrent la porte à des dépenses d'exploitation supplémentaires, notamment parce que le personnel de l'édifice sera composé de fonctionnaires municipaux.
En point de presse vendredi à Québec, le chef de l'ADQ, Gérard Deltell, a dénoncé sans réserve le projet de 400 millions $ annoncé la veille en grande pompe par le maire Régis Labeaume et le premier ministre du Québec, Jean Charest.
M. Deltell juge inacceptable que ce soit les contribuables québécois qui assument en totalité les coûts de construction de l'édifice multifonctionnel.
Pour être réaliste et responsable, le projet devait impérativement comporter une contribution du secteur privé, a martelé le leader adéquiste.
Selon lui, les promoteurs ont raté `une chance en or' de profiter de la contribution du géant des médias Quebecor et aussi de bénéficier du programme fédéral de partenariat public-privé (PPP).
M. Deltell a également déploré le flou qui entoure la participation de 200 millions de dollars du gouvernement du Québec. Plusieurs questions demeurent sans réponse dans ce dossier, comme le coût d'emprunt et l'intérêt qui seront refilés aux contribuables, a-t-il évoqué.
Oubliez la taxe sur l'essence
Le gouvernement fédéral écarte l'idée d'utiliser les revenus de la taxe sur l'essence pour aider des villes à construire de nouveaux arénas.
Un membre influent du cabinet a tué dans l'oeuf cette rumeur, qui a circulé au cours de la semaine à Ottawa, selon laquelle les revenus de la taxe fédérale sur l'essence pourraient être utilisés pour financer des infrastructures sportives.
Les déclarations du ministre des Transports et de l'Infrastructure, Chuck Strahl, qui était à Montréal vendredi, surviennent une journée après l'annonce de la construction d'un nouvel amphithéâtre par la Ville de Québec et le gouvernement provincial, sans, pour l'instant, la participation du fédéral.
Mais cela ne veut pas dire qu'Ottawa ferme complètement la porte au financement du nouvel aréna par d'autres moyens, a expliqué un porte-parole de M. Strahl, qui a précisé que les commentaires du ministre ne s'appliquaient qu'à la taxe sur l'essence.
Les municipalités canadiennes reçoivent environ 2 milliards $ annuellement en provenance de la taxe fédérale sur l'essence, ce qui leur permet de financer leurs infrastructures comme les routes, les ponts et des usines de traitement des eaux.
André Arthur aussi est mécontent
Le député fédéral indépendant André Arthur s'est moqué de la précipitation de Régis Labeaume, avec le projet de nouveau Colisée, allant même jusqu'à dire que le maire de Québec risque de se retrouver `dans une camisole de force'.
M. Arthur a déploré vendredi que M. Labeaume et le premier ministre Jean Charest n'aient réservé aucune place à la participation de Quebecor dans le montage financier de l'installation, avec laquelle le maire espère attirer une équipe de hockey professionnel.
Le député fédéral a estimé que les deux partenaires ont par la même occasion empêché tout investissement du gouvernement fédéral, qui réclamait la participation du secteur privé dans le projet.
M. Arthur a aussi dénoncé la `panique' de M. Charest, qui selon lui a haussé sa mise dans la construction d'un nouveau Colisée pour regagner la faveur de l'opinion publique.
Mais le député fédéral de Portneuf, une circonscription voisine de Québec où les conservateurs ne lui ont opposé aucun adversaire, a réservé ses mots les plus durs pour M. Labeaume, le qualifiant de `sociologue péquiste' dont `l'excitation' risque de le mener jusque dans une camisole de force.
Selon M. Arthur, en ne laissant aucune place au secteur privé, les deux partenaires ouvrent la porte à des dépenses d'exploitation supplémentaires, notamment parce que le personnel de l'édifice sera composé de fonctionnaires municipaux.