"Quand j'ai parlé à Gainey, j'ai senti que c'était terminé"
Hockey mercredi, 23 juin 2004. 13:15 samedi, 14 déc. 2024. 02:35
(RDS) - Après Joé Juneau qui a pris sa retraite et Andreas Dackell qui a quitté pour poursuivre sa carrière en Europe, un autre vétéran ne sera pas de retour l'an prochain s'il y a du hockey. Bob Gainey a déjà indiqué à Stéphane Quintal que ses services n'étaient plus désirés à Montréal.
Stéphane Quintal se doutait bien que Bob Gainey n'allait pas renouveler son contrat car quelques indices portaient à croire que le directeur-général allait poursuivre le virage jeunesse amorcer la saison dernière.
Le vétéran défenseur québécois avait été laissé côté lors du dernier match des séries face au Lightning et par la suite, une réunion avec Gainey n'a rien fait pour dissiper ses doutes."
"J'étais déçu car je me disais que s'il y avait un lock-out, ce match serait mon dernier dans la LNH. Il y a trois semaines, j'ai parlé avec Bob Gainey et j'ai senti que c'était terminé pour moi. Il désire effectuer un virage jeunesse", explique Quintal.
Même s'il est déçu de quitter le Canadien, Quintal ne garde pratiquement que de bons souvenirs de ses deux passages à Montréal. Il rêve d'ailleurs d'une deuxième carrière dans l'organisation du Tricolore.
"Cette année, j'ai joué mon 1000e match et j'ai joué plus de 500 matchs à Montréal. J'ai connu mes meilleures saisons ici et j'ai toujours été bien traité par l'organisation et les fans. Je n'ai jamais vu de commentaires déplacés à mon sujet, alors je garde de très bons souvenirs avec Montréal", ajoute le vétéran défenseur.
A 35 ans, Quintal estime que sa carrière est loin d'être terminée et pas question pour lui d'accrocher ses patins. Même s'il aurait préféré poursuivre sa carrière à Montréal, il a tout de même une raison de se réjouir puisqu'il jouit déjà de son autonomie alors que les autres joueurs de son statut ne pourront pas négocier avant le 1er juillet.
"Juste que mon nom circule un peu et de voir ce que les autres équipes ont de besoin. S'ils ont besoin d'un défenseur d'expérience. Depuis samedi matin, le Canadien m'a donné ma libération. Alors au moins je peux négocier avec d'autres équipes avant le repêchage, car c'est là que ça se passe. On va regarder les options et après on verra ce qui va se passer pour l'année prochaine."
Trois ou quatre équipes auraient déjà manifesté de l'intérêt pour Quintal. Les Kings de Los Angeles seraient cependant les plus sérieux dans leurs intentions.
*****
Ancien représentant syndical du Canadien, Quintal est fort sceptique à l'idée qu'il y ait du hockey l'an prochain dans la Ligue nationale.
Lors du dernier lock-out en 1995, Quintal avait été impliqué dans les négociations puisqu'il tenait à l'époque le même rôle avec les Jets de Winnipeg.
Il y a neuf ans, le conflit avait duré trois mois, mais cette fois, il pense qu'on doit s'attendre à un arrêt de travail plus long... C'est du moins l'impression qu'il a depuis la dernière réunion des joueurs qui a eu lieu à Toronto il y a une dizaine de jours.
"Je suis parti optimiste, mais je suis un peu plus pessimiste. Je ne savais pas que les propriétaires étaient aussi sérieux dans leur démarche d'un éventuel lock-out l'année prochaine. Il y a beaucoup d'équipes qui déduisent leur personnel dans les bureaux pour le mois de septembre. On a eu des meetings très intéressants, mais je suis revenu de là-bas en me disant que j'avais peut-être joué mon dernier match dans la Ligue nationale".
Stéphane Quintal se doutait bien que Bob Gainey n'allait pas renouveler son contrat car quelques indices portaient à croire que le directeur-général allait poursuivre le virage jeunesse amorcer la saison dernière.
Le vétéran défenseur québécois avait été laissé côté lors du dernier match des séries face au Lightning et par la suite, une réunion avec Gainey n'a rien fait pour dissiper ses doutes."
"J'étais déçu car je me disais que s'il y avait un lock-out, ce match serait mon dernier dans la LNH. Il y a trois semaines, j'ai parlé avec Bob Gainey et j'ai senti que c'était terminé pour moi. Il désire effectuer un virage jeunesse", explique Quintal.
Même s'il est déçu de quitter le Canadien, Quintal ne garde pratiquement que de bons souvenirs de ses deux passages à Montréal. Il rêve d'ailleurs d'une deuxième carrière dans l'organisation du Tricolore.
"Cette année, j'ai joué mon 1000e match et j'ai joué plus de 500 matchs à Montréal. J'ai connu mes meilleures saisons ici et j'ai toujours été bien traité par l'organisation et les fans. Je n'ai jamais vu de commentaires déplacés à mon sujet, alors je garde de très bons souvenirs avec Montréal", ajoute le vétéran défenseur.
A 35 ans, Quintal estime que sa carrière est loin d'être terminée et pas question pour lui d'accrocher ses patins. Même s'il aurait préféré poursuivre sa carrière à Montréal, il a tout de même une raison de se réjouir puisqu'il jouit déjà de son autonomie alors que les autres joueurs de son statut ne pourront pas négocier avant le 1er juillet.
"Juste que mon nom circule un peu et de voir ce que les autres équipes ont de besoin. S'ils ont besoin d'un défenseur d'expérience. Depuis samedi matin, le Canadien m'a donné ma libération. Alors au moins je peux négocier avec d'autres équipes avant le repêchage, car c'est là que ça se passe. On va regarder les options et après on verra ce qui va se passer pour l'année prochaine."
Trois ou quatre équipes auraient déjà manifesté de l'intérêt pour Quintal. Les Kings de Los Angeles seraient cependant les plus sérieux dans leurs intentions.
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Ancien représentant syndical du Canadien, Quintal est fort sceptique à l'idée qu'il y ait du hockey l'an prochain dans la Ligue nationale.
Lors du dernier lock-out en 1995, Quintal avait été impliqué dans les négociations puisqu'il tenait à l'époque le même rôle avec les Jets de Winnipeg.
Il y a neuf ans, le conflit avait duré trois mois, mais cette fois, il pense qu'on doit s'attendre à un arrêt de travail plus long... C'est du moins l'impression qu'il a depuis la dernière réunion des joueurs qui a eu lieu à Toronto il y a une dizaine de jours.
"Je suis parti optimiste, mais je suis un peu plus pessimiste. Je ne savais pas que les propriétaires étaient aussi sérieux dans leur démarche d'un éventuel lock-out l'année prochaine. Il y a beaucoup d'équipes qui déduisent leur personnel dans les bureaux pour le mois de septembre. On a eu des meetings très intéressants, mais je suis revenu de là-bas en me disant que j'avais peut-être joué mon dernier match dans la Ligue nationale".