Quatre nouveaux élus au Temple
Hockey mercredi, 6 avr. 2005. 20:11 jeudi, 12 déc. 2024. 09:08
(PC) - La Ligue de hockey junior majeur du Québec a accueilli mercredi soir quatre nouveaux membres à son Panthéon de la renommée. André Savard, Claude Lemieux, Claude Verret et Guy Chouinard, ce dernier chez les bâtisseurs, auront marqué le circuit junior québécois.
«La ligue m'a donné mon premier élan pour la suite de ma carrière», a déclaré Lemieux, qui a défendu les couleurs des Draveurs de Trois-Rivières, du Junior de Verdun et du Canadien Junior de Verdun.
Aujourd'hui, Lemieux vit à Phoenix, en Arizona, où il a acquis une concession dans la ECHL en vue de la prochaine saison.
«C'est une ligue de développement qui se situe entre le junior et la Ligue américaine», explique-t-il.
À titre d'ancien joueur et nouveau propriétaire, Lemieux est extrêmement déçu des conséquences du lock-out qui a entraîné l'annulation de la saison dans la Ligue nationale.
«Je ne peux comprendre qu'on en soit arrivé là, constate-t-il. C'est tout l'avenir du hockey qui est en danger.
«Je parle souvent à des hommes d'affaires qui ont beaucoup plus d'expérience que moi. Il n'y en a pas un qui prendrait une équipe de la Ligue nationale même si on la lui donnait.
«J'ai toujours su qu'une équipe de la LNH n'était pas le meilleur investissement. On y vient pour l'amour du sport et un peu pour la business.»
Lemieux ne croit pas que les joueurs de remplacement représentent une solution, même à court terme.
«Ce n'est pas six mois de plus sans hockey qui va faire une différence, fait-il valoir. Il faut seulement que les deux parties se réunissent à la table de négociations. C'est la seule façon d'arriver à un règlement.»
Un nouveau Lafleur
André Savard s'est rappelé de beaux souvenirs lors du gala.
«Il y avait tellement d'ambiance à Québec. Nos matchs attiraient 13 000, 14 000 personnes. Ça dansait, ça chantait dans les gradins», s'est remémoré le directeur général adjoint du Canadien.
«On avait aussi un bon club qui évoluait dans une belle ville. J'avoue qu'on a été chanceux.»
Savard a eu la chance de jouer en compagnie de Guy Lafleur.
«Sidney Crosby est le nouveau Guy Lafleur. Mais je ne sais pas s'il va devenir aussi bon.»
L'Europe
Claude Verret est le moins connu des invités de la soirée. Il a pourtant été champion compteur du circuit dans l'uniforme des Draveurs de Trois-Rivières.
«J'ai été repêché par les Sabres de Buffalo, raconte-t-il. Mais à l'époque, l'équipe comptait plusieurs choix de première ronde et c'était difficile de percer. C'était aussi une époque où les petits joueurs avaient plus de difficultés à faire leur place.»
Verret a joué quatre saisons dans la Ligue américaine, y compris 14 rencontres dans la LNH. Par la suite, il a évolué 14 ans en France et en Suisse, principalement à Rouen, Lausanne et Genève.
«J'ai joué jusqu'à 38 ans. Je n'aurais pas fait une aussi longue carrière si j'étais resté en Amérique du Nord», dit-il.
Aujourd'hui, Verret travaille dans le programme sport-études (hockey) de la polyvalente Mont-Sainte-Anne. Il est aussi conseiller technique à Beauport.
Le retour de l'ascenseur
Guy Chouinard a été un excellent joueur. Il a aussi été un très bon entraîneur, de 1985 à 2002. Il détient d'ailleurs le record du circuit de 515 victoires derrière un banc.
«C'est arrivé vite», a dit Chouinard au sujet de son intronisation.
Chouinard n'a vu que deux matchs de la LHJMQ depuis son congédiement de Québec en 2002. Il se dit un peu déçu de l'orientation que prend le circuit dans son développement.
«Il n'y a plus d'équipe à Trois-Rivières et à Sherbrooke, dit-il. Mais en même temps, je peux comprendre les propriétaires. Quand je suis arrivé, il fallait verser 250 000 $ pour obtenir une concession. Aujourd'hui, c'est 3 millions $.
«Par contre, je vois des anciens joueurs comme Guy Carbonneau et Patrick Roy investir dans le hockey junior québécois. D'autres pourraient suivre comme Jocelyn Thibault (Sherbrooke) et Steve Duchesne (Drummondville). C'est bien de voir des anciens s'impliquer dans la ligue et redonner quelque chose à la communauté.»
«La ligue m'a donné mon premier élan pour la suite de ma carrière», a déclaré Lemieux, qui a défendu les couleurs des Draveurs de Trois-Rivières, du Junior de Verdun et du Canadien Junior de Verdun.
Aujourd'hui, Lemieux vit à Phoenix, en Arizona, où il a acquis une concession dans la ECHL en vue de la prochaine saison.
«C'est une ligue de développement qui se situe entre le junior et la Ligue américaine», explique-t-il.
À titre d'ancien joueur et nouveau propriétaire, Lemieux est extrêmement déçu des conséquences du lock-out qui a entraîné l'annulation de la saison dans la Ligue nationale.
«Je ne peux comprendre qu'on en soit arrivé là, constate-t-il. C'est tout l'avenir du hockey qui est en danger.
«Je parle souvent à des hommes d'affaires qui ont beaucoup plus d'expérience que moi. Il n'y en a pas un qui prendrait une équipe de la Ligue nationale même si on la lui donnait.
«J'ai toujours su qu'une équipe de la LNH n'était pas le meilleur investissement. On y vient pour l'amour du sport et un peu pour la business.»
Lemieux ne croit pas que les joueurs de remplacement représentent une solution, même à court terme.
«Ce n'est pas six mois de plus sans hockey qui va faire une différence, fait-il valoir. Il faut seulement que les deux parties se réunissent à la table de négociations. C'est la seule façon d'arriver à un règlement.»
Un nouveau Lafleur
André Savard s'est rappelé de beaux souvenirs lors du gala.
«Il y avait tellement d'ambiance à Québec. Nos matchs attiraient 13 000, 14 000 personnes. Ça dansait, ça chantait dans les gradins», s'est remémoré le directeur général adjoint du Canadien.
«On avait aussi un bon club qui évoluait dans une belle ville. J'avoue qu'on a été chanceux.»
Savard a eu la chance de jouer en compagnie de Guy Lafleur.
«Sidney Crosby est le nouveau Guy Lafleur. Mais je ne sais pas s'il va devenir aussi bon.»
L'Europe
Claude Verret est le moins connu des invités de la soirée. Il a pourtant été champion compteur du circuit dans l'uniforme des Draveurs de Trois-Rivières.
«J'ai été repêché par les Sabres de Buffalo, raconte-t-il. Mais à l'époque, l'équipe comptait plusieurs choix de première ronde et c'était difficile de percer. C'était aussi une époque où les petits joueurs avaient plus de difficultés à faire leur place.»
Verret a joué quatre saisons dans la Ligue américaine, y compris 14 rencontres dans la LNH. Par la suite, il a évolué 14 ans en France et en Suisse, principalement à Rouen, Lausanne et Genève.
«J'ai joué jusqu'à 38 ans. Je n'aurais pas fait une aussi longue carrière si j'étais resté en Amérique du Nord», dit-il.
Aujourd'hui, Verret travaille dans le programme sport-études (hockey) de la polyvalente Mont-Sainte-Anne. Il est aussi conseiller technique à Beauport.
Le retour de l'ascenseur
Guy Chouinard a été un excellent joueur. Il a aussi été un très bon entraîneur, de 1985 à 2002. Il détient d'ailleurs le record du circuit de 515 victoires derrière un banc.
«C'est arrivé vite», a dit Chouinard au sujet de son intronisation.
Chouinard n'a vu que deux matchs de la LHJMQ depuis son congédiement de Québec en 2002. Il se dit un peu déçu de l'orientation que prend le circuit dans son développement.
«Il n'y a plus d'équipe à Trois-Rivières et à Sherbrooke, dit-il. Mais en même temps, je peux comprendre les propriétaires. Quand je suis arrivé, il fallait verser 250 000 $ pour obtenir une concession. Aujourd'hui, c'est 3 millions $.
«Par contre, je vois des anciens joueurs comme Guy Carbonneau et Patrick Roy investir dans le hockey junior québécois. D'autres pourraient suivre comme Jocelyn Thibault (Sherbrooke) et Steve Duchesne (Drummondville). C'est bien de voir des anciens s'impliquer dans la ligue et redonner quelque chose à la communauté.»