Que réserve l'avenir pour Francis Bouillon?
Hockey mercredi, 26 mars 2003. 16:05 jeudi, 12 déc. 2024. 23:34
(RDS) - Cinq matchs seulement et cette longue saison sera terminée pour le Canadien...enfin diront certains. Du côté des joueurs c'est sans doute la même chose car au lendemain de la dernière partie, le 6 avril prochain, rares sont ceux qui pourront vider leur casier en ayant le sentiment du devoir accompli. Par contre, il y en a tout de même quelques-uns qui n'ont rien à se reprocher.
Saku Koivu connaît la meilleure saison de sa carrière, Richard Zednik malgré une baisse de régime va atteindre le plateau des 30 buts. Quelques jeunes ont finalement fait leur niche comme Marcel Hossa, Mike Ribeiro et Mike Komisarek. Et il y a aussi le cas de Francis Bouillon.
Depuis son rappel de Hamilton, le petit défenseur de 27 ans n'a pas grand-chose à se reprocher...même que dans la hiérarchie, il a devancé Karl Dykhuis et Patrick Traverse. Y'a pas à dire, après ce qu'il a vécu en début de saison, Francis Bouillon revient de loin.
"J'arrivais ici parce qu'il y avait des blessés. J'ai passé quelque temps à Hamilton, je me suis blessé et j'ai manqué un mois et demi. C'est sûr que lorsque j'ai recommencé à jouer, je me demandais ce qui se passerait. J'avais hâte de me faire rappeler pour venir à Montréal. J'ai toujours été positif et j'ai continué à travailler fort. J'ai été patient. Quand j'ai eu mon rappel, je suis arrivé ici et je savais ce que j'avais à faire pour bien paraître", a laissé entendre Bouillon.
À près de 700 000 dollars par saison, Bouillon s'avère une excellente police d'assurance pour le Canadien car il touche un montant bien inférieur lorsqu'il se retrouve dans la Ligue américaine. Mais s'il veut avoir des chances de le garder à Montréal la saison prochaine, André Savard devra lui offrir un contrat sans clauses des ligues mineures sinon, Bouillon l'a déjà dit, il pourrait être tenter d'opter pour l'Europe...surtout la Suisse.
"C'est sûr que ce sont des options intéressantes. Je vais laisser la saison se terminer et après, on saura plus où on s'en va", a déclaré le petit défenseur.
Chaque été depuis deux ans, des formations européennes s'informent des intentions de Bouillon auprès de son agent. Sauf que cette fois-ci, avec le spectre du lock-out de 2004, il pourrait être tenté de signer un pacte de deux ans ou plus en Europe. En fait, tout dépendra de l'offre du Canadien.
Perreault en arrache
Si certains terminent sur une bonne note, d'autres doivent profiter des derniers matchs pour racheter leur saison.
C'est le cas de Yanic Perreault qui a n'a réussi que deux maigres buts en deuxième moitié de saison...lui qui avait pourtant touché le fond du filet à 19 reprises lors des 41 premiers matchs du calendrier. On parle ici d'une profonde léthargie.
"Ce n'est pas toujours une question de confiance. On dirait des fois que tout va bien, que tout entre plus facilement, alors que d'autres fois, c'est le contraire. Nous allons essayer de terminer en force. Il reste cinq parties et nous donnerons tout ce que nous avons", a soutenu Perreault.
Saku Koivu connaît la meilleure saison de sa carrière, Richard Zednik malgré une baisse de régime va atteindre le plateau des 30 buts. Quelques jeunes ont finalement fait leur niche comme Marcel Hossa, Mike Ribeiro et Mike Komisarek. Et il y a aussi le cas de Francis Bouillon.
Depuis son rappel de Hamilton, le petit défenseur de 27 ans n'a pas grand-chose à se reprocher...même que dans la hiérarchie, il a devancé Karl Dykhuis et Patrick Traverse. Y'a pas à dire, après ce qu'il a vécu en début de saison, Francis Bouillon revient de loin.
"J'arrivais ici parce qu'il y avait des blessés. J'ai passé quelque temps à Hamilton, je me suis blessé et j'ai manqué un mois et demi. C'est sûr que lorsque j'ai recommencé à jouer, je me demandais ce qui se passerait. J'avais hâte de me faire rappeler pour venir à Montréal. J'ai toujours été positif et j'ai continué à travailler fort. J'ai été patient. Quand j'ai eu mon rappel, je suis arrivé ici et je savais ce que j'avais à faire pour bien paraître", a laissé entendre Bouillon.
À près de 700 000 dollars par saison, Bouillon s'avère une excellente police d'assurance pour le Canadien car il touche un montant bien inférieur lorsqu'il se retrouve dans la Ligue américaine. Mais s'il veut avoir des chances de le garder à Montréal la saison prochaine, André Savard devra lui offrir un contrat sans clauses des ligues mineures sinon, Bouillon l'a déjà dit, il pourrait être tenter d'opter pour l'Europe...surtout la Suisse.
"C'est sûr que ce sont des options intéressantes. Je vais laisser la saison se terminer et après, on saura plus où on s'en va", a déclaré le petit défenseur.
Chaque été depuis deux ans, des formations européennes s'informent des intentions de Bouillon auprès de son agent. Sauf que cette fois-ci, avec le spectre du lock-out de 2004, il pourrait être tenté de signer un pacte de deux ans ou plus en Europe. En fait, tout dépendra de l'offre du Canadien.
Perreault en arrache
Si certains terminent sur une bonne note, d'autres doivent profiter des derniers matchs pour racheter leur saison.
C'est le cas de Yanic Perreault qui a n'a réussi que deux maigres buts en deuxième moitié de saison...lui qui avait pourtant touché le fond du filet à 19 reprises lors des 41 premiers matchs du calendrier. On parle ici d'une profonde léthargie.
"Ce n'est pas toujours une question de confiance. On dirait des fois que tout va bien, que tout entre plus facilement, alors que d'autres fois, c'est le contraire. Nous allons essayer de terminer en force. Il reste cinq parties et nous donnerons tout ce que nous avons", a soutenu Perreault.