Quel rôle Weber remplira-t-il?
Hockey mardi, 14 avr. 2009. 17:34 jeudi, 12 déc. 2024. 05:29
BROSSARD - À la même époque l'an dernier, Yannick Weber était un rouage important des Rangers de Kitchener, de la Ligue junior de l'Ontario, dans leur marche vers l'obtention de la Coupe Memorial. Un an plus tard, le jeune défenseur du Canadien se prépare à faire ses débuts dans les séries éliminatoires de la Coupe Stanley.
"Je ne sais pas si je vais jouer, on verra bien. Mais uniquement de me retrouver ici à mon âge, c'est une formidable expérience, affirme le Suisse âgé de 20 ans seulement. Je suis heureux qu'on m'accorde cette possibilité. Ça ne peut qu'être bénéfique pour mon développement et pour le Canadien."
Weber a pris part aux deux derniers matchs du Tricolore et tout indique qu'il va former un duo en compagnie du vétéran Mathieu Schneider, jeudi, à l'ouverture de la série contre les Bruins de Boston. En l'absence d'Andrei Markov, blessé, le Canadien manque les services d'un défenseur à caractère offensif sur le jeu de puissance.
Weber est fort prometteur, l'émule en quelque sorte de son compatriote Mark Streit. A sa première saison avec les Bulldogs de Hamilton, dans la Ligue américaine, il a été choisi au sein de l'équipe d'étoiles des recrues. En 68 matchs, il s'est forgé un dossier de 44 points, incluant 16 buts.
"Je suis moi-même surpris de la progression que j'ai connue cette saison, avoue-t-il candidement. Je n'aurais jamais pensé faire le saut des rangs juniors aux rangs professionnels si vite et si bien. C'est positif de voir que je peux jouer dans la Ligue nationale."
Weber n'a pas lésiné sur l'effort afin de combler des lacunes en défense. Il accorde beaucoup de mérite à l'ancien entraîneur des Bulldogs Don Lever, qui seconde le personnel d'entraîneurs du CH, et à Ron Wilson, qui remplace Lever à Hamilton.
Le premier match qu'il a disputé dans la LNH, le 8 janvier, même si Guy Carbonneau l'a surtout utilisé comme attaquant, lui a permis de constater qu'il pouvait se tirer d'affaire dans la cour des grands.
"Je suis retourné à Hamilton en sachant davantage quels aspects je devais peaufiner. Je suis mieux outillé cette fois. Je m'améliore à tous les jours que je passe ici et que je côtoie les gars."
Il juge que les progrès qu'il a réalisés en défense sont la principale raison pour laquelle l'entraîneur Bob Gainey lui fait confiance.
"J'ai énormément appris cette saison. Si je compare mon niveau de jeu entre mes débuts dans la Ligue américaine et maintenant, je note une grande amélioration."
Weber n'est pas très costaud, mais il ne craint pas d'être envoyé dans la fosse aux "Ours" du TD Banknorth Garden de Boston. Il a eu un avant-goût de ce qui attend les joueurs du Canadien lors du dernier affrontement face aux Bruins, la semaine dernière.
"C'était plaisant, il y avait beaucoup d'intensité. Ça été un aperçu des séries. Les Bruins vont être sûrement plus disciplinés qu'ils l'ont été. On sait ce qui nous attend et on est prêt."
Le choix de troisième tour du CH en 2007 (73e au total) va être appelé à jouer un rôle important en supériorité numérique, aux côtés de Schneider.
"Les vétérans, particulièrement Mathieu Schneider, me répètent de préconiser mon style, tout simplement, et de ne pas tenter de trop en faire. Les gars sont généreux, ils veulent m'aider. J'ai dit à Mathieu que s'il voyait des lacunes dans mon jeu de ne pas hésiter à me le dire. Il me répond toujours de m'appliquer à faire ce que je fais de mieux."
"Je ne sais pas si je vais jouer, on verra bien. Mais uniquement de me retrouver ici à mon âge, c'est une formidable expérience, affirme le Suisse âgé de 20 ans seulement. Je suis heureux qu'on m'accorde cette possibilité. Ça ne peut qu'être bénéfique pour mon développement et pour le Canadien."
Weber a pris part aux deux derniers matchs du Tricolore et tout indique qu'il va former un duo en compagnie du vétéran Mathieu Schneider, jeudi, à l'ouverture de la série contre les Bruins de Boston. En l'absence d'Andrei Markov, blessé, le Canadien manque les services d'un défenseur à caractère offensif sur le jeu de puissance.
Weber est fort prometteur, l'émule en quelque sorte de son compatriote Mark Streit. A sa première saison avec les Bulldogs de Hamilton, dans la Ligue américaine, il a été choisi au sein de l'équipe d'étoiles des recrues. En 68 matchs, il s'est forgé un dossier de 44 points, incluant 16 buts.
"Je suis moi-même surpris de la progression que j'ai connue cette saison, avoue-t-il candidement. Je n'aurais jamais pensé faire le saut des rangs juniors aux rangs professionnels si vite et si bien. C'est positif de voir que je peux jouer dans la Ligue nationale."
Weber n'a pas lésiné sur l'effort afin de combler des lacunes en défense. Il accorde beaucoup de mérite à l'ancien entraîneur des Bulldogs Don Lever, qui seconde le personnel d'entraîneurs du CH, et à Ron Wilson, qui remplace Lever à Hamilton.
Le premier match qu'il a disputé dans la LNH, le 8 janvier, même si Guy Carbonneau l'a surtout utilisé comme attaquant, lui a permis de constater qu'il pouvait se tirer d'affaire dans la cour des grands.
"Je suis retourné à Hamilton en sachant davantage quels aspects je devais peaufiner. Je suis mieux outillé cette fois. Je m'améliore à tous les jours que je passe ici et que je côtoie les gars."
Il juge que les progrès qu'il a réalisés en défense sont la principale raison pour laquelle l'entraîneur Bob Gainey lui fait confiance.
"J'ai énormément appris cette saison. Si je compare mon niveau de jeu entre mes débuts dans la Ligue américaine et maintenant, je note une grande amélioration."
Weber n'est pas très costaud, mais il ne craint pas d'être envoyé dans la fosse aux "Ours" du TD Banknorth Garden de Boston. Il a eu un avant-goût de ce qui attend les joueurs du Canadien lors du dernier affrontement face aux Bruins, la semaine dernière.
"C'était plaisant, il y avait beaucoup d'intensité. Ça été un aperçu des séries. Les Bruins vont être sûrement plus disciplinés qu'ils l'ont été. On sait ce qui nous attend et on est prêt."
Le choix de troisième tour du CH en 2007 (73e au total) va être appelé à jouer un rôle important en supériorité numérique, aux côtés de Schneider.
"Les vétérans, particulièrement Mathieu Schneider, me répètent de préconiser mon style, tout simplement, et de ne pas tenter de trop en faire. Les gars sont généreux, ils veulent m'aider. J'ai dit à Mathieu que s'il voyait des lacunes dans mon jeu de ne pas hésiter à me le dire. Il me répond toujours de m'appliquer à faire ce que je fais de mieux."