Quelles sont au juste les conditions gagnantes pour que les Nordiques ressuscitent?

. Un nouvel amphithéâtre de 17,000 sièges et non 15,000 puisque c'est là qu'une équipe fait son profit…
. Un plafond salarial de $ 32 millions au gros max…
. Une formation qui décide de changer de villes et non une équipe de l'expansion payée à gros prix…

Il y a d'autres éléments qu'on doit absolument greffer à la liste.
. Le prix des billets…
. Les nouvelles structures de la Ligue nationale…
. Convaincre les politiciens sur les bienfaits du hockey professionnel pour une ville et une province.

Que Marcel Aubut ait décidé de s'investir dans ce projet signifie qu'il y a un intérêt de la part d'intervenants influents. La ville de Québec semble intéressée à souscrire à la construction d'un nouvel amphithéâtre, et je présume que les deux autres paliers gouvernementaux s'impliqueront. Mais les conditions gagnantes ne reflètent pas nécessairement la réalité.

Un plafond salarial de $32 millions, c'est illogique. L'inflation et l'augmentation des salaires demeurent des éléments incontournables même si on croit avoir signé une convention de travail fait sur mesure pour les équipes des petits marchés.

Et une ligue qui offre autant de disparités entre les équipes riches et les formations évoluant dans des centres limités au niveau des revenus, le partage des revenus se veut l'une solution pour espérer un équilibre sur le plan de la compétition et sur le plan financier. C'est l'unique raison pour laquelle les Packers de Green Bay peuvent toujours évoluer dans la NFL. Or, dans le hockey professionnel, les équipes riches ne sont pas intéressées à ce genre de partenariat entre les membres. Comcast, propriétaire des Flyers de Philadelphie, ne veut pas venir en aide à Wal-Mart… et vice-versa. Madison Square Garden ne veut surtout pas partager ses revenus avec une autre société spécialisée dans la télévision sur câble avec un compétiteur.

Me Aubut est un homme d'influence. Dans le conflit qui oppose les joueurs aux propriétaires, il remplit un rôle stratégique même s'il demeure effacé et qu'il offre son expertise en coulisses. Il représente les formations canadiennes et il est un ardent défenseur de la thèse avancée par Gary Bettman. Par conséquent, il doit sûrement avoir fait un bon travail de défrichage pour s'aventurer sur la place publique, comme il l'a fait au cours des derniers jours, et laisser miroiter des espoirs aux amateurs de hockey de Québec.

Le retour des Nordiques, à n'en pas douter, soulèverait à nouveau l'intérêt des amateurs pour le hockey de la Ligue nationale. Il est ridicule que le hockey professionnel s'implante à Nashville, une ville qui n'a aucune affinité avec ce sport et qu'il fuit des marchés comme Québec et Winnipeg. Mais le hockey n'est-il pas en crise parce que les équipes évoluant dans les petits marchés ne peuvent plus emboîter le pas? Le partage des revenus et un imposant contrat de télévision sont les deux éléments qui peuvent ramener le hockey à Québec. Et je ne m'attarde pas à l'attitude des politiciens à l'endroit du sport professionnel.

Tout en anglais

Si Hockey-Canada reçoit toujours des subventions d'Ottawa, alors le gouvernement fédéral devrait demander des explications sur les décisions prises par Bob Nicholson et les membres de son comité.

Des explications sur le fait que les entraîneurs québécois sont de plus en plus ignorés par l'organisme canadien.
Nicholson et son employé à temps plein, Marc Habscheid, ont choisi Tom Renney, nouvel entraîneur des Rangers de New York, et Craig MacTavish, des Oilers d'Edmonton, comme pilotes adjoints. Rien contre les deux hommes mais pourquoi avoir ignoré alors…Claude Julien?

Hockey-Canada est-il devenu le country club des gens de l'Ouest?