Maintenant que la nouvelle équipe de la ECHL de Trois-Rivières a réglé le dossier de son affiliation pour trois ans avec le Canadien, le directeur général de la formation professionnelle trifluvienne Marc-André Bergeron devra s’attaquer à la tâche de dénicher celui qui sera le premier entraîneur-chef de la formation qui devrait faire ses débuts au nouveau Colisée de Trois-Rivières en octobre prochain.

Si cette formation devait miser sur plusieurs anciens joueurs de la LHJMQ pour s’aligner dans ses rangs, il n’y a pas de raison de croire qu’il devrait en être autrement pour celui qui dirigera l’équipe et, en ce sens, Marc-André Dumont se veut certes (pas le seul) un candidat de choix. 

Comptant sur dix ans d’expérience et plus de 650 matchs derrière le banc des Foreurs de Val-d’Or et des Screaming Eagles du Cap-Breton, Dumont, qui aura 47 ans le mois prochain, se veut certes un candidat logique pour le poste qui sera, on s’en doute, convoité par plusieurs autres « coachs ».

En plus des fonctions d’entraîneur au Cap-Breton, Marc-André Dumont, qui a aussi travaillé comme adjoint avec les Olympiques de Gatineau à ses débuts dans le circuit, occupait le poste de directeur général ce qui lui a permis d’établir plusieurs contacts dans le monde du hockey professionnel.

Dans la ECHL, il faut être paré à toutes éventualités, car il n’est pas rare de se lever un lundi matin et de n’avoir soudainement seulement que 14 joueurs disponibles dans l’alignement. La capacité de trouver des joueurs rapidement fait assurément partie des critères d’embauche dans ce circuit qui agit comme fournisseur de la Ligue américaine.

Dumont, qui a gagné le championnat de la Ligue Midget AAA à la barre d’un club d’expansion, les Patriotes de Châteauguay en 2005-2006, a donc déjà vécu le lancement d’une nouvelle formation comme ce sera le cas à Trois-Rivières l’automne prochain. Plus récemment, il a été entraîneur-adjoint avec Équipe Canada junior 2019 et aussi entraîneur-adjoint aux Jeux olympiques de la jeunesse en Suisse, il y a un an, aux côtés de Gordie Dwyer. Il a certainement l’avantage de connaître les joueurs qui ont joué dans la LHJMQ et dans les rangs professionnels mineurs au cours de la dernière décennie en plus d’avoir été en contact avec pas mal tous les recruteurs qui sillonnent les amphithéâtres de la LHJMQ.

Gordie Dwyer est certainement aussi un candidat à ne pas négliger. Un peu comme Dumont, il a l’expérience de la LHJMQ ayant passé quatre ans à l’Île-du-Prince-Édouard et, plus récemment, il a dirigé une douzaine de matchs l’an dernier avec les Cataractes de Shawinigan avant la pandémie. Contrairement à Dumont, il a l’expérience au niveau professionnel ayant dirigé dans la KHL avec Zagreb et Minsk et, à ne pas négliger, et il est un ancien joueur professionnel qui a joué 108 matchs dans la Ligue nationale, dont 13 avec le Canadien. Il a également joué dans la ECHL avec La Nouvelle-Orléans, il y a une vingtaine d’années. 

Si le Canadien a un gros mot à dire dans cette future embauche, peut-être que le fait que Dwyer, originaire des Maritimes, a déjà fait partie de la grande famille pourrait jouer en sa faveur.

D’autres noms pourraient bien sûr s’ajouter à ceux mentionnés plus haut et comme le directeur général Marc-André Bergeron l’a répété sur les ondes de RDS mardi, il n’y a rien qui presse encore.

Il sera aussi intéressant de voir le nom et les couleurs de l’équipe qui devraient être dévoilées au cours des prochaines semaines. Un concours est présentement organisé à travers la population et vérification faite aux bureaux de la LHJMQ, le nom des « Draveurs » n’est pas protégé et serait donc disponible si jamais les dirigeants de la nouvelle équipe voulaient faire revivre ce sobriquet qui a fait la fierté des Trifluviens de 1969 à 1992.

À suivre...