TORONTO (PC) - La reprise des négociations entre la LNH et l'Association des joueurs n'a duré que 90 minutes, mais les deux parties ont convenu de se revoir la semaine prochaine.

"C'était le début d'une nouvelle chaîne de discussions qui, nous l'espérons, va nous permettre de progresser", a déclaré le directeur exécutif de l'Association des joueurs, Bob Goodenow, en entrevue à La Presse Canadienne.

Bill Daly, le porte-parole de la LNH, a quant à lui émis un communiqué fort laconique: "Nous avons rencontré l'Association des joueurs pendant environ une heure et demie à Toronto. Aucun progrès n'a été enregistré. Les parties ont accepté de se revoir la semaine prochaine."

Présent, le commissaire Gary Berttman ne s'est pas adressé aux médias.

"Ce fut une conversation générale. il n'y a rien eu de spécifique", a indiqué Goodenow.

On ne sait pas pour le moment si l'offre des joueurs d'abaisser leur salaire de 24 pour cent tient toujours.

La LNH rêve d'une entente à brève échéance qui pourrait lui permettre de présenter le repêchage prévu en juin à Ottawa et de préparer la prochaine saison.

Interrogé à savoir si l'Association des joueurs ressent la même urgence, Goodenow n'a pas mâché ses mots.

"Je consulte le calendrier depuis le 15 septembre, a-t-il répondu en référant à la date de l'annonce du lock-out par le côté patronal. Nous avons fait des concessions majeures depuis décembre pour tenter d'éviter l'annulation complète de la saison.

"Si nous en sommes aujourd'hui dans cette malheureuse situation, c'est la conséquence du lock-out et nous demeurons engagés à trouver une juste solution négociée. Et j'aimerais penser que l'autre partie est d'aussi bonne foi. Alors on pourra progresser."

C'était la première fois que les deux parties se rencontraient depuis le 19 février et la tentative désespérée de sauver la saison trois jours après l'annonce de son annulation par Bettman. La LNH a laissé entendre la semaine dernière à la suite de sa réunion du comité des gouverneurs qu'il y aurait une saison 2005-06, contrat de travail ou pas. En d'autres mots, que des joueurs de remplacement pourraient être une solution.

"Je ne suis pas du tout surpris q ue les propriétairtes envisagent toutes leurs options légales, comme ils se doivent de le faire, et comme le feront les joueurs", a déclaré Goodenow.