Rétrospective d'une année de rêve
Hockey vendredi, 20 mai 2005. 18:06 jeudi, 12 déc. 2024. 13:52
Moins de trois semaines après avoir remporté les grands honneurs de la Ligue de Hockey Senior Provinciale AA en reversant les Comets de Cornwall dans le septième et ultime match de la série finale, le travail recommence déjà pour toute l'organisation du Canadel de Louiseville en vue de préparer la saison 2005-2006 pour la défense du titre de champion de la saison régulière et des séries éliminatoires.
Les amateurs de hockey louisevillois ne seront pas prêts d'oublier les moments que les joueurs du Canadel leur ont fait vivre tout au cours de la saison couronnée par une éclatante victoire à domicile lors de l'ultime rencontre. Les moments vécus cette année ont été magiques et on peut dire sans se tromper que la fièvre du hockey à Louiseville n'a jamais été aussi forte de l'histoire de toutes les concessions de hockey ayant œuvré à Louiseville.
L'offensive du Canadel
Au plan individuel bien que la victoire du 24 avril dernier se veut avant tout un effort collectif, on ne peut pas oublier la saison exceptionnelle du # 89 du Canadel Martin Roy qui a terminé au deuxième rang des pointeurs de la ligue et au premier rang des buteurs du circuit sur un pied d'égalité avec Chris Montgomery des Comets de Cornwall. À sa deuxième saison avec le Canadel, Roy s'est façonné une fiche de 25 buts et de 26 passes pour 51 points en 26 rencontres tout en étant l'un des joueurs les plus excitants et explosifs du circuit. Comment passer sous silence la performance du diminutif joueur de centre Stéphane Girard qui fut l'un des piliers de la conquête du championnat des séries éliminatoires, lui qui fut choisi à juste titre joueur par excellence des séries. Sa fougue, son implication physique de tous les instants malgré un petit gabarit dans une ligue de gros bonhomme ont fait de lui un exemple de constance et d'intensité vis-à-vis tous les joueurs de l'équipe. En plus d'exceller en séries éliminatoires, celui qui maintenant devra vivre avec l'étiquette de " money player " en série en raison de ses performances a aussi terminé au deuxième rang des marqueurs de l'équipe au cours de la saison régulière avec une fiche de 14 buts et de 24 passes pour 40 points en 27 rencontres. Nous pouvons affirmer que toute équipe désirant aspirer aux grands honneurs se doit d'avoir dans ses rangs un guerrier de cette trempe qui a soulevé l'équipe à maintes reprises pendant les séries avec des buts importants et qui lui a conféré le premier rang des marqueurs de l'équipe dans une saison où les lendemains n'existent pas.
Si nous continuons notre analyse en profondeur, Christian Daigle en est un autre qui a connu une excellente saison au plan offensif. Plus la saison avançait et plus l'ex-capitaine des Foreurs de Val-D'Or augmentait son jeu d'un cran. Daigle a été l'un des piliers dans les séries d'après saison tant par ses attaques constantes et dangereuses autour du filet adverse que par son implication physique dans les coins de la patinoire. Son but lors du septième match des séries qui portait la marque à 3-0 coupait les jambes des Comets qui n'ont pu jamais revenir dans la partie par la suite. Jean-Simon Lemay, seul joueur encore présent de l'édition originale du National d'il y a quatre ans a continué dans la même voie que les années précédentes en étant constant à tous les niveaux et en sortant les gros buts lorsque s'était le temps. Personne n'a oublié ses 2 buts lors du cinquième match de la série finale. Le # 16 du Canadel François Drainville en est un autre qui a fait sentir sa présence dans les coins de patinoires tout au long de la saison. Ce vétéran qui s'est affirmé comme l'un des leaders de cette équipe tant dans le vestiaire que sur la patinoire a été la hauteur des attentes de l'organisation. Il a sans doute marqué le but le plus important de la saison en supplémentaire lors du cinquième match de la série contre Cornwall. Comment aurait tourné la série sans cette victoire... Personne ne le sait mais avec le calvaire que le Canadel a vécu le lendemain à Cornwall , nul n'est besoin d'être prophète pour affirmer que l'on aurait peut-être pas eu droit à un défilé dans les rues de Louiseville une semaine plus tard.
Un autre qui a connu d'excellentes séries est Sébastien Roger que l'on pourrait qualifier de véritable poison autour des filets. Excellant dans les deux sens de la patinoire, celui qui est arrivé avec le Canadel en milieu de saison a été à la hauteur de sa réputation de marqueur naturel. Son lancer du poignet décoché de n'importe quel angle a donné bien des maux de têtes aux gardiens du circuit Laplante. Le rassembleur et le valeureux capitaine, le vétéran Éric Plante à enfin pu savourer son premier championnat avant de prendre une retraite bien méritée. Son habilité dans les mises en jeux et sa force dans les désavantages numériques ont aussi pavé la voix aux grands honneurs. Son expérience, ses qualités de rassembleur qui ne panique jamais peu importe la situation a été une des raisons qui a permis au Canadel de sortir comme des enragés pour le septième match de la série finale avec ce qui s 'était passé la veille à Cornwall.
Le seul problème avec Éric "Archie" Archambault est qu'en raison de son style de jeu qui frappe tout ce qui bouge, cela en fait un joueur à risques au niveau des blessures. Bien qu'il ait manqué une bonne partie de la saison et la première série contre St-Boniface, nous pouvons affirmer que le Canadel aurait eu beaucoup de difficulté à venir à bout des Comets s'il n'aurait pas été de l'alignement pour la série finale. Il a été l'un des meilleurs joueurs de l'équipe à tous les niveaux et il s'est mérité la première étoile lors des deux premières rencontre de la série. Sa fiche de 7 points en autant de partie lors de la finale parle par elle-même. Un élément clef de ce championnat. Soulignons aussi les performances des Sorelois Marco Parenteau et Éric Deschènes qui dans leurs rôles respectifs ont accompli une solide besogne. On a vu en série pourquoi les partisans de Louiseville pouvaient autant détester ce dernier... Un petit mot aussi pour nos hommes forts, soit Olivier "The Hammer" Didier, Dan "One Punch" Tice, Dominic Bronsard et Billy Frainetti. Ils ont fait sentir leur présence lorsqu'on avait besoin d'eux dans ce rôle combien ingrat d'hommes forts. Même s'il n'a pas été utilisé au cours de la finale, Billy Frainetti n'a pas manqué une rencontre et était toujours présents pour encourager ses coéquipiers avec son éternel sourire. La marque d'un joueur d 'équipe qui pense avant tout aux succès collectifs avant sa petite personne.
L'offensive fait vendre des billets, la défensive amène les championnats...
Cet adage revient souvent dans le monde du sport. Afin de valider cette affirmation, analysons en détail la défensive 2004-2005 du Canadel et les membres qui la composent. L'un des points tournant de la saison à certes été l'échange qui a amené le cerbère Steve Parent. Dans un communiqué subséquent, l'entraineur- chef du Canadel Dean Lygitsakos nous déclarait à son sujet: "C'est un gamer et plus le niveau de compétitivité est relevé, plus il veut la rondelle et meilleur il est."
Avec du recul, on peut affirmer que le pilote du Canadel avait visé dans le mille. En effet, depuis l'acquisition de Parent auprès des Mustangs de St-Tite, le Canadel, série comprise a avec Parent devant le filet a remporté 18 victoires contre seulement 8 défaites ce qui donne presque une moyenne de ,700. Dans les séries, Parent a été le meilleur gardien du circuit avec une moyenne de buts alloués de 2,89 et un pourcentages d'efficacité de, 906 de loin le meilleur du circuit en série éliminatoire. Il a été égal à lui-même et a fait vivre aux autres équipes le même traitement qu'il avait servi au Canadel l'an passé alors qu'il évoluait pour les Lions de Sorel. Au cours de l'année, hormis les Pirates de Soulanges qui ont terminé le calendrier régulier avec 4 joutes de moins que les autres équipes de la ligue, le Canadel est l'équipe qui a alloué le moins de buts de toute la ligue.
Cette escouade de choc avait pour chef de file deux des meilleurs défenseurs offensifs du circuit avec André Lachance et Luc Bilodeau. Leur fiche respective de 32 et 28 points au cours de la saison régulière en ont fait des piliers à leur position respective. Leur présence et leur implication dans l'attaque à cinq du Canadel n'est certes pas étrangère à l'efficacité et à l'opportunisme de l'équipe lorsqu'elle jouait avec un homme en plus. En plus d'amener de la stabilité à la ligne bleue, Bilodeau amenait avec lui toute son expérience dans le senior, lui qui avait déjà bu dans la Coupe Futura à deux reprises avec Joliette.
Sans doute, le joueur le plus détesté du circuit, Steve Vincent a amené cet élément qui faisait tant défaut dans le passé soit la robustesse devant le filet et dans les coins de la patinoire. Défenseur à caractère défensif qui peut nous surprendre quelque fois par de belles pièces offensives, le 95 du Canadel a fait sentir sa présence tout au long de la saison et les joueurs des équipes adverses savaient qu'ils ne pourraient jouer fanfarons lorsque Vincent était sur la patinoire. Pour sa part, Dominic Plenzich de par sa longue portée a fait vivre bien des cauchemars aux meilleurs attaquants des équipes adverses. Fiabilité, intensité, jamais pris en défaut sont les termes qui peuvent définir le grand # 71. Kevin Fournier pour sa part à continuer à prendre du galon et en acquérant beaucoup de maturité à la ligne bleue.Sans doute le héros obscur de cette édition 2004-2005 . Son jeu a été constant du début à la fin et sa stabilité à contribuer beaucoup aux succès de l'équipe tout comme Hugo Deschènes qui sera à surveiller l'an prochain. Peut-être le meilleur joueur du Canadel lors de la dernière rencontre. Également, Marco Simon a offert de solides performances lorsqu'on pouvait compter sur ses services lui qui s'alignait aussi avec les Sentinelles de Montmagny, les champions de la L.C.H. Son jeu physique et ses sorties de zone étaient quelques chose à voir.
Les disparus...
Certains joueurs ont quitté le navire en cours d'année pour d'autres cieux. Commençons d'abord par la perte la plus significative pour les fans louisevillois, soit celle de l'ex #21 et guerrier de tous les instants Marc "Bergy" Bergeron qui pour diverses raisons a préféré terminer la saison avec L'Xtreme de Shawinigan de la ligue Centrale. Une lourde perte pour le Canadel et pour tous les partisans qui avaient carrément adopté le jeune homme natif de Trois-Rivières ouest. Notons aussi le départ du défenseur à caractère offensif Christian Gagnon qui a quitté pour s'aligner avec les Chiefs de Laval de la ligue Nord -Américaine de hockey.
Enfin on peut ajouter à cette liste les noms de Manuel Fréchette et de Hugues Laliberté. Le premier n'a jamais donné un coup de patin avec le Canadel alors qu'il avait pourtant bien signé un contrat en règle avec l'équipe. Après avoir mûri sa décision, il décida de retourner pour une autre saison avec le Cousin de St-Hyacinthe de la ligue Nord-Américaine. La situation de son coéquipier Hugues Laliberté se compare aussi à celle de Fréchette.Après avoir quitté le Cousin après quelque rencontre, Laliberté avait signé un contrat avec le Canadel et s'était aligné avec l'équipe le temps de 7 rencontres ou il avait très bien fait offensivement avec une récolte de 14 points et aussi par son implication physique. Cependant, des changements étaient apportés à la direction du Cousin de sorte que le joueur originaire de St-Hyacinthe décida de retourner terminer la saison chez les siens. Il est clair qu'un joueur de la nature de Hugues Laliberté aurait été tout un atout pour le Canadel durant les séries éliminatoires.
Pour sa part, Michel Gingras est sorti de sa retraite pour accepter l'offre des éternels rivaux du Canadel , soit les Aigles de St-Jean . Après avoir accroché ses patins après quelques rencontres au début de l'année , le vétéran arrière défensif à caractère robuste a effectué un retour au jeu après le 20 janvier après avoir accepté les termes d'une offre que personne n'aurait pu refuser. Il n'a cependant pas gouté à la saveur d'un championnat des séries , lui qui était un spectateur attentif à Louiseville lors de la septième et dernière rencontre de la finale. Comme quoi , l'argent n'amène pas tout...
Bon été aux partisans, bénévoles et précieux commanditaires!
Steve Baribeau
Club de Hockey Le Canadel
Les amateurs de hockey louisevillois ne seront pas prêts d'oublier les moments que les joueurs du Canadel leur ont fait vivre tout au cours de la saison couronnée par une éclatante victoire à domicile lors de l'ultime rencontre. Les moments vécus cette année ont été magiques et on peut dire sans se tromper que la fièvre du hockey à Louiseville n'a jamais été aussi forte de l'histoire de toutes les concessions de hockey ayant œuvré à Louiseville.
L'offensive du Canadel
Au plan individuel bien que la victoire du 24 avril dernier se veut avant tout un effort collectif, on ne peut pas oublier la saison exceptionnelle du # 89 du Canadel Martin Roy qui a terminé au deuxième rang des pointeurs de la ligue et au premier rang des buteurs du circuit sur un pied d'égalité avec Chris Montgomery des Comets de Cornwall. À sa deuxième saison avec le Canadel, Roy s'est façonné une fiche de 25 buts et de 26 passes pour 51 points en 26 rencontres tout en étant l'un des joueurs les plus excitants et explosifs du circuit. Comment passer sous silence la performance du diminutif joueur de centre Stéphane Girard qui fut l'un des piliers de la conquête du championnat des séries éliminatoires, lui qui fut choisi à juste titre joueur par excellence des séries. Sa fougue, son implication physique de tous les instants malgré un petit gabarit dans une ligue de gros bonhomme ont fait de lui un exemple de constance et d'intensité vis-à-vis tous les joueurs de l'équipe. En plus d'exceller en séries éliminatoires, celui qui maintenant devra vivre avec l'étiquette de " money player " en série en raison de ses performances a aussi terminé au deuxième rang des marqueurs de l'équipe au cours de la saison régulière avec une fiche de 14 buts et de 24 passes pour 40 points en 27 rencontres. Nous pouvons affirmer que toute équipe désirant aspirer aux grands honneurs se doit d'avoir dans ses rangs un guerrier de cette trempe qui a soulevé l'équipe à maintes reprises pendant les séries avec des buts importants et qui lui a conféré le premier rang des marqueurs de l'équipe dans une saison où les lendemains n'existent pas.
Si nous continuons notre analyse en profondeur, Christian Daigle en est un autre qui a connu une excellente saison au plan offensif. Plus la saison avançait et plus l'ex-capitaine des Foreurs de Val-D'Or augmentait son jeu d'un cran. Daigle a été l'un des piliers dans les séries d'après saison tant par ses attaques constantes et dangereuses autour du filet adverse que par son implication physique dans les coins de la patinoire. Son but lors du septième match des séries qui portait la marque à 3-0 coupait les jambes des Comets qui n'ont pu jamais revenir dans la partie par la suite. Jean-Simon Lemay, seul joueur encore présent de l'édition originale du National d'il y a quatre ans a continué dans la même voie que les années précédentes en étant constant à tous les niveaux et en sortant les gros buts lorsque s'était le temps. Personne n'a oublié ses 2 buts lors du cinquième match de la série finale. Le # 16 du Canadel François Drainville en est un autre qui a fait sentir sa présence dans les coins de patinoires tout au long de la saison. Ce vétéran qui s'est affirmé comme l'un des leaders de cette équipe tant dans le vestiaire que sur la patinoire a été la hauteur des attentes de l'organisation. Il a sans doute marqué le but le plus important de la saison en supplémentaire lors du cinquième match de la série contre Cornwall. Comment aurait tourné la série sans cette victoire... Personne ne le sait mais avec le calvaire que le Canadel a vécu le lendemain à Cornwall , nul n'est besoin d'être prophète pour affirmer que l'on aurait peut-être pas eu droit à un défilé dans les rues de Louiseville une semaine plus tard.
Un autre qui a connu d'excellentes séries est Sébastien Roger que l'on pourrait qualifier de véritable poison autour des filets. Excellant dans les deux sens de la patinoire, celui qui est arrivé avec le Canadel en milieu de saison a été à la hauteur de sa réputation de marqueur naturel. Son lancer du poignet décoché de n'importe quel angle a donné bien des maux de têtes aux gardiens du circuit Laplante. Le rassembleur et le valeureux capitaine, le vétéran Éric Plante à enfin pu savourer son premier championnat avant de prendre une retraite bien méritée. Son habilité dans les mises en jeux et sa force dans les désavantages numériques ont aussi pavé la voix aux grands honneurs. Son expérience, ses qualités de rassembleur qui ne panique jamais peu importe la situation a été une des raisons qui a permis au Canadel de sortir comme des enragés pour le septième match de la série finale avec ce qui s 'était passé la veille à Cornwall.
Le seul problème avec Éric "Archie" Archambault est qu'en raison de son style de jeu qui frappe tout ce qui bouge, cela en fait un joueur à risques au niveau des blessures. Bien qu'il ait manqué une bonne partie de la saison et la première série contre St-Boniface, nous pouvons affirmer que le Canadel aurait eu beaucoup de difficulté à venir à bout des Comets s'il n'aurait pas été de l'alignement pour la série finale. Il a été l'un des meilleurs joueurs de l'équipe à tous les niveaux et il s'est mérité la première étoile lors des deux premières rencontre de la série. Sa fiche de 7 points en autant de partie lors de la finale parle par elle-même. Un élément clef de ce championnat. Soulignons aussi les performances des Sorelois Marco Parenteau et Éric Deschènes qui dans leurs rôles respectifs ont accompli une solide besogne. On a vu en série pourquoi les partisans de Louiseville pouvaient autant détester ce dernier... Un petit mot aussi pour nos hommes forts, soit Olivier "The Hammer" Didier, Dan "One Punch" Tice, Dominic Bronsard et Billy Frainetti. Ils ont fait sentir leur présence lorsqu'on avait besoin d'eux dans ce rôle combien ingrat d'hommes forts. Même s'il n'a pas été utilisé au cours de la finale, Billy Frainetti n'a pas manqué une rencontre et était toujours présents pour encourager ses coéquipiers avec son éternel sourire. La marque d'un joueur d 'équipe qui pense avant tout aux succès collectifs avant sa petite personne.
L'offensive fait vendre des billets, la défensive amène les championnats...
Cet adage revient souvent dans le monde du sport. Afin de valider cette affirmation, analysons en détail la défensive 2004-2005 du Canadel et les membres qui la composent. L'un des points tournant de la saison à certes été l'échange qui a amené le cerbère Steve Parent. Dans un communiqué subséquent, l'entraineur- chef du Canadel Dean Lygitsakos nous déclarait à son sujet: "C'est un gamer et plus le niveau de compétitivité est relevé, plus il veut la rondelle et meilleur il est."
Avec du recul, on peut affirmer que le pilote du Canadel avait visé dans le mille. En effet, depuis l'acquisition de Parent auprès des Mustangs de St-Tite, le Canadel, série comprise a avec Parent devant le filet a remporté 18 victoires contre seulement 8 défaites ce qui donne presque une moyenne de ,700. Dans les séries, Parent a été le meilleur gardien du circuit avec une moyenne de buts alloués de 2,89 et un pourcentages d'efficacité de, 906 de loin le meilleur du circuit en série éliminatoire. Il a été égal à lui-même et a fait vivre aux autres équipes le même traitement qu'il avait servi au Canadel l'an passé alors qu'il évoluait pour les Lions de Sorel. Au cours de l'année, hormis les Pirates de Soulanges qui ont terminé le calendrier régulier avec 4 joutes de moins que les autres équipes de la ligue, le Canadel est l'équipe qui a alloué le moins de buts de toute la ligue.
Cette escouade de choc avait pour chef de file deux des meilleurs défenseurs offensifs du circuit avec André Lachance et Luc Bilodeau. Leur fiche respective de 32 et 28 points au cours de la saison régulière en ont fait des piliers à leur position respective. Leur présence et leur implication dans l'attaque à cinq du Canadel n'est certes pas étrangère à l'efficacité et à l'opportunisme de l'équipe lorsqu'elle jouait avec un homme en plus. En plus d'amener de la stabilité à la ligne bleue, Bilodeau amenait avec lui toute son expérience dans le senior, lui qui avait déjà bu dans la Coupe Futura à deux reprises avec Joliette.
Sans doute, le joueur le plus détesté du circuit, Steve Vincent a amené cet élément qui faisait tant défaut dans le passé soit la robustesse devant le filet et dans les coins de la patinoire. Défenseur à caractère défensif qui peut nous surprendre quelque fois par de belles pièces offensives, le 95 du Canadel a fait sentir sa présence tout au long de la saison et les joueurs des équipes adverses savaient qu'ils ne pourraient jouer fanfarons lorsque Vincent était sur la patinoire. Pour sa part, Dominic Plenzich de par sa longue portée a fait vivre bien des cauchemars aux meilleurs attaquants des équipes adverses. Fiabilité, intensité, jamais pris en défaut sont les termes qui peuvent définir le grand # 71. Kevin Fournier pour sa part à continuer à prendre du galon et en acquérant beaucoup de maturité à la ligne bleue.Sans doute le héros obscur de cette édition 2004-2005 . Son jeu a été constant du début à la fin et sa stabilité à contribuer beaucoup aux succès de l'équipe tout comme Hugo Deschènes qui sera à surveiller l'an prochain. Peut-être le meilleur joueur du Canadel lors de la dernière rencontre. Également, Marco Simon a offert de solides performances lorsqu'on pouvait compter sur ses services lui qui s'alignait aussi avec les Sentinelles de Montmagny, les champions de la L.C.H. Son jeu physique et ses sorties de zone étaient quelques chose à voir.
Les disparus...
Certains joueurs ont quitté le navire en cours d'année pour d'autres cieux. Commençons d'abord par la perte la plus significative pour les fans louisevillois, soit celle de l'ex #21 et guerrier de tous les instants Marc "Bergy" Bergeron qui pour diverses raisons a préféré terminer la saison avec L'Xtreme de Shawinigan de la ligue Centrale. Une lourde perte pour le Canadel et pour tous les partisans qui avaient carrément adopté le jeune homme natif de Trois-Rivières ouest. Notons aussi le départ du défenseur à caractère offensif Christian Gagnon qui a quitté pour s'aligner avec les Chiefs de Laval de la ligue Nord -Américaine de hockey.
Enfin on peut ajouter à cette liste les noms de Manuel Fréchette et de Hugues Laliberté. Le premier n'a jamais donné un coup de patin avec le Canadel alors qu'il avait pourtant bien signé un contrat en règle avec l'équipe. Après avoir mûri sa décision, il décida de retourner pour une autre saison avec le Cousin de St-Hyacinthe de la ligue Nord-Américaine. La situation de son coéquipier Hugues Laliberté se compare aussi à celle de Fréchette.Après avoir quitté le Cousin après quelque rencontre, Laliberté avait signé un contrat avec le Canadel et s'était aligné avec l'équipe le temps de 7 rencontres ou il avait très bien fait offensivement avec une récolte de 14 points et aussi par son implication physique. Cependant, des changements étaient apportés à la direction du Cousin de sorte que le joueur originaire de St-Hyacinthe décida de retourner terminer la saison chez les siens. Il est clair qu'un joueur de la nature de Hugues Laliberté aurait été tout un atout pour le Canadel durant les séries éliminatoires.
Pour sa part, Michel Gingras est sorti de sa retraite pour accepter l'offre des éternels rivaux du Canadel , soit les Aigles de St-Jean . Après avoir accroché ses patins après quelques rencontres au début de l'année , le vétéran arrière défensif à caractère robuste a effectué un retour au jeu après le 20 janvier après avoir accepté les termes d'une offre que personne n'aurait pu refuser. Il n'a cependant pas gouté à la saveur d'un championnat des séries , lui qui était un spectateur attentif à Louiseville lors de la septième et dernière rencontre de la finale. Comme quoi , l'argent n'amène pas tout...
Bon été aux partisans, bénévoles et précieux commanditaires!
Steve Baribeau
Club de Hockey Le Canadel