Ribeiro : la page est maintenant tournée
Dallas Stars jeudi, 29 nov. 2007. 20:53 samedi, 14 déc. 2024. 02:47
Dans l'Ouest, on parle beaucoup des succès répétés des Red Wings et des surprises que causent actuellement les Blackhawks, les Blue Jackets et les Blues. Il faut aussi avouer que bien peu d'experts pensaient voir les Stars de Dallas connaître une aussi bonne saison. À l'instar de son équipe, l'ancien porte-couleur du Canadien, Mike Ribeiro, va très bien, même qu'il est en voie de connaître sa meilleure saison en carrière dans la Ligue nationale.
En vertu de sa production actuelle d'un point par match en moyenne, l'attaquant d'origine portugaise occuperait en ce moment le premier rang des marqueurs du Tricolore.
Pourtant, l'an passé, il a été tout simplement donné aux Stars. Quand vient le temps de parler de cette étape de sa carrière, son sourire espiègle disparaît. Derrière ses allures d'adolescent inébranlable, on découvre un jeune homme aujourd'hui âgé de 27 ans et qui avoue avoir été secoué lorsque Bob Gainey l'a chassé de Montréal. Ribeiro ne cache pas que la pilule a été difficile à avaler. Il a eu besoin de beaucoup de temps pour comprendre ce qui lui arrivait. Il n'avait pas vu venir le coup et en plus, le Canadien l'a échangé pour Janne Niinimaa, un défenseur fini qui commandait un salaire de 2 ½ millions de dollars.
« J'étais bien à Montréal et je voulais rester là le plus longtemps possible. Je venais de cette ville et j'étais heureux de jouer pour le Canadien. J'étais vraiment frustré quand c'est arrivé et ça m'a pris des mois avant de pouvoir tourner la page. Je l'ai eu sur le cœur pendant un bon bout de temps, mais j'ai fini par passer à autre chose. Une fois bien installé avec la famille, ça a été plus facile mais je n'ai été confortable qu'après une couple de mois. Aujourd'hui ça va très bien et je me sens chez-nous à Dallas », de raconter Ribeiro lors de son passage à Newark avant le match des Stars face aux Devils, mercredi.
Rendez-vous avant Noël
Mike Ribeiro a beau poursuivre sa carrière au Texas, il suit encore de très près ce qui se passe à Montréal. Si tôt arrivé dans le vestiaire, il affiche un large sourire, me demande si je me suis perdu. Puis, il veut savoir tout de suite savoir ce qui se passe avec Michael Ryder.
- Penses-tu qu'ils vont l'échanger?
- Pis Huet est-il encore le numéro un? Price est vraiment bon. Je l'au vu jouer une couple de fois pis c'est certain qu'il va être un gardien dominant.
Puis l'entrevue commence. Pour faire rigoler, il feint de placer sa casquette légèrement de côté ce qui était sa marque de commerce à Montréal. Certains n'aimaient pas son style. On peut parier que c'était le cas de Bob Gainey. « J'ai hâte au 23 décembre et j'ai hâte aussi d'aller jouer à Montréal. Je peux te dire que dans à peu près trois semaines, je vais mettre pas mal d'argent sur la table pour la partie contre le Canadien », lance-t-il en riant.
Si la date du 23 décembre a été encerclée il y a longtemps sur son calendrier, Ribeiro ne s'ennuie quand même pas du cirque montréalais. « J'ai vécu les deux côtés de la médaille. J'ai adoré mon temps à Montréal où il y a énormément de médias et de caméras. Mais présentement, je dois avouer que j'adore me retrouver seul et de ne pas avoir à m'expliquer après chaque parties ou chaque séance d'entraînement. »
En vertu de sa production actuelle d'un point par match en moyenne, l'attaquant d'origine portugaise occuperait en ce moment le premier rang des marqueurs du Tricolore.
Pourtant, l'an passé, il a été tout simplement donné aux Stars. Quand vient le temps de parler de cette étape de sa carrière, son sourire espiègle disparaît. Derrière ses allures d'adolescent inébranlable, on découvre un jeune homme aujourd'hui âgé de 27 ans et qui avoue avoir été secoué lorsque Bob Gainey l'a chassé de Montréal. Ribeiro ne cache pas que la pilule a été difficile à avaler. Il a eu besoin de beaucoup de temps pour comprendre ce qui lui arrivait. Il n'avait pas vu venir le coup et en plus, le Canadien l'a échangé pour Janne Niinimaa, un défenseur fini qui commandait un salaire de 2 ½ millions de dollars.
« J'étais bien à Montréal et je voulais rester là le plus longtemps possible. Je venais de cette ville et j'étais heureux de jouer pour le Canadien. J'étais vraiment frustré quand c'est arrivé et ça m'a pris des mois avant de pouvoir tourner la page. Je l'ai eu sur le cœur pendant un bon bout de temps, mais j'ai fini par passer à autre chose. Une fois bien installé avec la famille, ça a été plus facile mais je n'ai été confortable qu'après une couple de mois. Aujourd'hui ça va très bien et je me sens chez-nous à Dallas », de raconter Ribeiro lors de son passage à Newark avant le match des Stars face aux Devils, mercredi.
Rendez-vous avant Noël
Mike Ribeiro a beau poursuivre sa carrière au Texas, il suit encore de très près ce qui se passe à Montréal. Si tôt arrivé dans le vestiaire, il affiche un large sourire, me demande si je me suis perdu. Puis, il veut savoir tout de suite savoir ce qui se passe avec Michael Ryder.
- Penses-tu qu'ils vont l'échanger?
- Pis Huet est-il encore le numéro un? Price est vraiment bon. Je l'au vu jouer une couple de fois pis c'est certain qu'il va être un gardien dominant.
Puis l'entrevue commence. Pour faire rigoler, il feint de placer sa casquette légèrement de côté ce qui était sa marque de commerce à Montréal. Certains n'aimaient pas son style. On peut parier que c'était le cas de Bob Gainey. « J'ai hâte au 23 décembre et j'ai hâte aussi d'aller jouer à Montréal. Je peux te dire que dans à peu près trois semaines, je vais mettre pas mal d'argent sur la table pour la partie contre le Canadien », lance-t-il en riant.
Si la date du 23 décembre a été encerclée il y a longtemps sur son calendrier, Ribeiro ne s'ennuie quand même pas du cirque montréalais. « J'ai vécu les deux côtés de la médaille. J'ai adoré mon temps à Montréal où il y a énormément de médias et de caméras. Mais présentement, je dois avouer que j'adore me retrouver seul et de ne pas avoir à m'expliquer après chaque parties ou chaque séance d'entraînement. »