Résidant seul depuis des mois dans un condo situé à deux pas du Centre Bell, Jan Mysak pourrait aisément avoir le mal du pays. Après tout, il y a belle lurette qu’il n’a pas vu parents et amis en République tchèque.

 

« Je ne m’ennuie pas vraiment [de la maison]. J’adore ça ici, je vis mon rêve », a résumé l’espoir du Canadien en entrevue à la baladodiffusion Sur la glace animée par notre confrère Stéphane Leroux.

 

Privé d’une saison dans la Ligue junior de l’Ontario (OHL) avec les Bulldogs d’Hamilton en raison de la pandémie de COVID-19, le choix de 2e tour (48e) du Tricolore en 2020 a plutôt fait ses débuts chez les professionnels à l’âge de 18 ans seulement chez le Rocket de Laval.

 

« Jamais je n’aurais osé imaginer il y a un an que chaque matin je me réveillerais pour aller au Centre Bell. C’est un rêve devenu réalité », a répété le joueur de centre.

 

Autant sur la patinoire qu’à l’extérieur de celle-ci, Mysak estime avoir gagné beaucoup en maturité.

 

« Les premières semaines ont été quelque peu difficiles parce que je devais tout faire seul, je ne savais pas comment cuisiner. J’ai appelé ma mère quelques fois et elle m’a dit ce que je devrais faire. C’était un peu difficile, mais ça fait maintenant plusieurs mois que je suis ici et ça va de mieux en mieux. J’aime bien ça en fait », a confié l’auteur de 2 buts et en 15 matchs.

 

Retour dans le junior?

 

Fort de son expérience acquise sous la direction de Joël Bouchard cette saison, Mysak risque fortement de poursuivre son apprentissage dans les rangs juniors à Hamilton l’an prochain, alors qu’il sera âgé de 19 ans.

 

« Tout ce que je veux, c’est jouer. Steve Staios (président et directeur général des Bulddogs) et son personnel chez les Bulldogs d’Hamilton sont fantastiques. Je le respecte beaucoup et je pense que cette connexion est parfaite.  Je vais faire ce qu’on me dit de faire. »

 

À savoir maintenant quand Mysak estime qu’il sera prêt à faire le grand saut dans la LNH, ce dernier préfère ne pas se prononcer pour l’instant.

 

« Tout ce que je sais, c’est que je dois travailler fort et on verra après… Je veux jouer au hockey, c’est ce que j’aime. Je veux pratiquer, c’est ce que je j’aime. Je ne peux pas te dire combien de temps ça prendra, mais si je travaille fort, je peux réussir. »