Ron Wilson a du feu dans les yeux
Washington Capitals samedi, 17 févr. 2001. 15:39 mercredi, 11 déc. 2024. 21:38
MONTREAL (PC) Les Capitals de Washington ont la réputation d'être l'une des équipes les plus mornes de la Ligue nationale. Cette impression de morosité fait sursauter l'entraîneur Ron Wilson.
"Nous avons des joueurs très talentueux. On se retrouve encore une fois parmi les équipes de tête, fait-il valoir avec du feu dans les yeux.
"Notre objectif demeure toutefois la victoire comme toutes les autres formations de la ligue. C'est pourquoi nous gérons notre façon de jouer selon la marque. Pour moi, une équipe a déjà un point en banque au début du match. Et si nous menons par un but en troisième période, nous essayons de protéger cette avance plutôt que de chercher à l'accroître."
Cette approche donne d'excellents résultats en saison. Les Capitals ont remporté le titre de la division sud-est en 1999-2000 et ils devraient encore une fois terminer en tête cette année.
"Nous avons une bonne équipe et nous occupons la place qui nous revient au classement, lance-t-il sans détour. Nous avons eu un début de saison difficile parce qu'il nous manquait trois de nos cinq meilleurs joueurs - Olaf Kolzig, Chris Simon, Sergeï Gonchar - en raison de blessures et d'histoires de contrat. Mais tout est revenu dans l'ordre depuis."
Wilson se félicite des succès des Capitals qui complétaient face au Canadien un long voyage de six matchs. Avant le match contre le Tricolore, les Caps venaient de remporter quatre victoires tout en ayant livré un match nul.
"Je suis surtout heureux d'avoir battu des formations qui nous ont toujours donné des difficultés par le passé. Maintenant, j'aimerais que l'équipe obtienne autant de succès contre notre bête noire, les Penguins de Pittsburgh. Pour une raison que j'ignore, on n'arrive pas à battre les Penguins, surtout en séries. Nous allons pourtant les croiser sur notre route."
Le printemps dernier, les Penguins ont éliminé les Capitals en cinq matchs en demi-finale de division. Le même scénario s'est produit en 1995 puis il s'était répété 1996. En fait, la dernière victoire des Capitals en séries contre les Penguins remonte au printemps 1994.
L'apport de l'Europe
S'il déteste entendre les gens dénigrer son équipe, Wilson n'aime pas davantage les nostalgiques qui critiquent le hockey d'aujourd'hui. Selon l'entraîneur des Capitals, le talent n'a jamais été aussi abondant.
"Quand j'ai joué dans la Ligue nationale à la fin des années 70, il y avait au moins trois ou quatre idiots par équipe qui n'avaient pas leur place dans le hockey. Aujourd'hui, ces joueurs-là n'existent plus dans la LNH.
"J'ai aussi joué en Europe où j'ai découvert des joueurs de grand talent. Je me disais alors que ces gars-là allaient prendre éventuellement la place de nos bouffons."
Wilson avait raison puisque la LNH profite aujourd'hui de l'apport des joueurs européens qui comptent parmi les meilleurs du circuit Bettman.
"Nous avons des joueurs très talentueux. On se retrouve encore une fois parmi les équipes de tête, fait-il valoir avec du feu dans les yeux.
"Notre objectif demeure toutefois la victoire comme toutes les autres formations de la ligue. C'est pourquoi nous gérons notre façon de jouer selon la marque. Pour moi, une équipe a déjà un point en banque au début du match. Et si nous menons par un but en troisième période, nous essayons de protéger cette avance plutôt que de chercher à l'accroître."
Cette approche donne d'excellents résultats en saison. Les Capitals ont remporté le titre de la division sud-est en 1999-2000 et ils devraient encore une fois terminer en tête cette année.
"Nous avons une bonne équipe et nous occupons la place qui nous revient au classement, lance-t-il sans détour. Nous avons eu un début de saison difficile parce qu'il nous manquait trois de nos cinq meilleurs joueurs - Olaf Kolzig, Chris Simon, Sergeï Gonchar - en raison de blessures et d'histoires de contrat. Mais tout est revenu dans l'ordre depuis."
Wilson se félicite des succès des Capitals qui complétaient face au Canadien un long voyage de six matchs. Avant le match contre le Tricolore, les Caps venaient de remporter quatre victoires tout en ayant livré un match nul.
"Je suis surtout heureux d'avoir battu des formations qui nous ont toujours donné des difficultés par le passé. Maintenant, j'aimerais que l'équipe obtienne autant de succès contre notre bête noire, les Penguins de Pittsburgh. Pour une raison que j'ignore, on n'arrive pas à battre les Penguins, surtout en séries. Nous allons pourtant les croiser sur notre route."
Le printemps dernier, les Penguins ont éliminé les Capitals en cinq matchs en demi-finale de division. Le même scénario s'est produit en 1995 puis il s'était répété 1996. En fait, la dernière victoire des Capitals en séries contre les Penguins remonte au printemps 1994.
L'apport de l'Europe
S'il déteste entendre les gens dénigrer son équipe, Wilson n'aime pas davantage les nostalgiques qui critiquent le hockey d'aujourd'hui. Selon l'entraîneur des Capitals, le talent n'a jamais été aussi abondant.
"Quand j'ai joué dans la Ligue nationale à la fin des années 70, il y avait au moins trois ou quatre idiots par équipe qui n'avaient pas leur place dans le hockey. Aujourd'hui, ces joueurs-là n'existent plus dans la LNH.
"J'ai aussi joué en Europe où j'ai découvert des joueurs de grand talent. Je me disais alors que ces gars-là allaient prendre éventuellement la place de nos bouffons."
Wilson avait raison puisque la LNH profite aujourd'hui de l'apport des joueurs européens qui comptent parmi les meilleurs du circuit Bettman.