Roy n'avait aucune exigence exagérée
Hockey mercredi, 6 juin 2012. 12:06 jeudi, 12 déc. 2024. 11:44
QUÉBEC - Patrick Roy a tenté de se défaire de l'image de «dirigeant contrôlant» qu'on lui accole au cours de sa rencontre avec Marc Bergevin pour l'obtention du poste d'entraîneur-chef du Canadien.
Même si ses efforts n'ont pas permis de faire pencher la balance en sa faveur, l'ancien gardien de but du Canadien de Montréal et de l'Avalanche du Colorado a dit ne retenir «que de belles choses» de cette expérience.
Au cours du point de presse qu'il a donné à Québec, mercredi, Roy a tenu à préciser qu'il n'avait formulé aucune exigence démesurée ou inacceptable lors de son entretien avec le directeur général du club de hockey.
En outre, il a nié les rumeurs à l'effet qu'il aurait réclamé un droit de regard sur les transactions et le repêchage amateur.
Quoi qu'il en soit, a avoué l'ex-vedette du Tricolore, les discussions ne se sont pas «rendues assez loin» pour que la question des exigences soit abordée.
«Il y a eu des spéculations que j'étais trop exigeant, mais je profite de l'occasion pour dire qu'en aucun temps je n'ai eu des exigences élevées. Je connais le rôle d'entraîneur-chef et à partir du moment où j'ai montré peu d'intérêt pour la fonction de directeur-général, je comprenais le rôle d'entraîneur-chef et mes responsabilités», a-t-il expliqué.
Roy a relaté que Bergevin était venu le rencontrer personnellement à Miami, en Floride, et que la discussion avait duré «plusieurs heures». Il a eu un autre entretien par la suite, téléphonique cette fois, avec le nouvel adjoint de Bergevin, Rick Dudley.
Dans ses échanges, Roy a exprimé sa volonté de remporter la coupe Stanley à titre d'entraîneur-chef. Et surtout, il a essayé de convaincre l'état-major du club qu'il est un «gars d'équipe», désireux de travailler en équipe.
Il a ainsi voulu corriger la perception qu'il est un dirigeant intransigeant et seul maître à bord.
«Je veux que les gens arrêtent de penser que je suis un 'one man show'. Je ne suis pas un 'one man show'», a-t-il insisté, citant en exemple son travail chez les Remparts de Québec de la Ligue de hockey junior majeur (LHJMQ), où il cumule les tâches de directeur général et d'entraîneur.
«C'est le côté qui m'agaçait et je voulais lui (Bergevin) démontrer que je ne suis pas là pour faire un 'one man show'. Je suis là pour une raison. J'aimerais ça, un jour peut-être, gagner une coupe Stanley à titre d'entraîneur-chef», a-t-il poursuivi.
Roy a dit ne garder aucune amertume envers Bergevin qui «a pris une décision très sincère» en lui préférant Michel Therrien. Le nouvel entraîneur du Canadien en est à son deuxième séjour à Montréal et l'expérience en a assurément fait «un meilleur entraîneur», a-t-il souligné.
«Je ne cherche pas de bibittes dans ce dossier-là. Je suis content pour Michel. J'ai joué avec lui dans la Ligue américaine à l'âge de 19 ans, c'était un gars qui prenait soin de moi et honnêtement, je suis content pour lui d'obtenir une deuxième chance et j'espère que ce sera la bonne pour lui», a déclaré Roy.
Même s'il n'a pas obtenu le poste convoité, l'ex-gardien s'est dit privilégié d'avoir fait partie du club sélect des candidats rencontrés par Bergevin.
«Soyons honnête: quand tu as la chance de faire partie des candidats d'une organisation comme le Canadien de Montréal, c'est quand même flatteur! Je suis flatté d'avoir eu cette opportunité. Je ne m'en vais pas en disant: 'j'ai pas eu la job, c'est plate'. Au contraire, je me considère chanceux», a-t-il insisté.
Roy a confié avoir été touché par le respect que lui a témoigné Bergevin en se rendant en Floride pour le rencontrer en tête-à-tête.
Il a aussi été ému par l'attitude de nombreux amateurs qui ont profité des tribunes ces dernières semaines pour mousser sa candidature. Les sondages qui le favorisaient largement l'ont incité à se lancer dans l'aventure.
«J'ai été très touché par les sondages et les partisans qui me voyaient comme entraîneur ou même directeur général à un certain moment. C'est venu me chercher énormément puis ça m'a encouragé beaucoup à faire partie du processus. À partir du moment où j'ai accepté de prendre part au processus, je l'ai fait à fond», a-t-il dit.
Roy n'a fermé aucune porte pour la suite des choses. Être entraîneur du Canadien est quelque chose «que peut-être un jour j'aimerais essayer», a-t-il opiné.
D'ici à ce qu'une nouvelle occasion se présente, Roy a dit vouloir continuer à «faire vibrer les gens de Québec» à la barre des Remparts.
Même si ses efforts n'ont pas permis de faire pencher la balance en sa faveur, l'ancien gardien de but du Canadien de Montréal et de l'Avalanche du Colorado a dit ne retenir «que de belles choses» de cette expérience.
Au cours du point de presse qu'il a donné à Québec, mercredi, Roy a tenu à préciser qu'il n'avait formulé aucune exigence démesurée ou inacceptable lors de son entretien avec le directeur général du club de hockey.
En outre, il a nié les rumeurs à l'effet qu'il aurait réclamé un droit de regard sur les transactions et le repêchage amateur.
Quoi qu'il en soit, a avoué l'ex-vedette du Tricolore, les discussions ne se sont pas «rendues assez loin» pour que la question des exigences soit abordée.
«Il y a eu des spéculations que j'étais trop exigeant, mais je profite de l'occasion pour dire qu'en aucun temps je n'ai eu des exigences élevées. Je connais le rôle d'entraîneur-chef et à partir du moment où j'ai montré peu d'intérêt pour la fonction de directeur-général, je comprenais le rôle d'entraîneur-chef et mes responsabilités», a-t-il expliqué.
Roy a relaté que Bergevin était venu le rencontrer personnellement à Miami, en Floride, et que la discussion avait duré «plusieurs heures». Il a eu un autre entretien par la suite, téléphonique cette fois, avec le nouvel adjoint de Bergevin, Rick Dudley.
Dans ses échanges, Roy a exprimé sa volonté de remporter la coupe Stanley à titre d'entraîneur-chef. Et surtout, il a essayé de convaincre l'état-major du club qu'il est un «gars d'équipe», désireux de travailler en équipe.
Il a ainsi voulu corriger la perception qu'il est un dirigeant intransigeant et seul maître à bord.
«Je veux que les gens arrêtent de penser que je suis un 'one man show'. Je ne suis pas un 'one man show'», a-t-il insisté, citant en exemple son travail chez les Remparts de Québec de la Ligue de hockey junior majeur (LHJMQ), où il cumule les tâches de directeur général et d'entraîneur.
«C'est le côté qui m'agaçait et je voulais lui (Bergevin) démontrer que je ne suis pas là pour faire un 'one man show'. Je suis là pour une raison. J'aimerais ça, un jour peut-être, gagner une coupe Stanley à titre d'entraîneur-chef», a-t-il poursuivi.
Roy a dit ne garder aucune amertume envers Bergevin qui «a pris une décision très sincère» en lui préférant Michel Therrien. Le nouvel entraîneur du Canadien en est à son deuxième séjour à Montréal et l'expérience en a assurément fait «un meilleur entraîneur», a-t-il souligné.
«Je ne cherche pas de bibittes dans ce dossier-là. Je suis content pour Michel. J'ai joué avec lui dans la Ligue américaine à l'âge de 19 ans, c'était un gars qui prenait soin de moi et honnêtement, je suis content pour lui d'obtenir une deuxième chance et j'espère que ce sera la bonne pour lui», a déclaré Roy.
Même s'il n'a pas obtenu le poste convoité, l'ex-gardien s'est dit privilégié d'avoir fait partie du club sélect des candidats rencontrés par Bergevin.
«Soyons honnête: quand tu as la chance de faire partie des candidats d'une organisation comme le Canadien de Montréal, c'est quand même flatteur! Je suis flatté d'avoir eu cette opportunité. Je ne m'en vais pas en disant: 'j'ai pas eu la job, c'est plate'. Au contraire, je me considère chanceux», a-t-il insisté.
Roy a confié avoir été touché par le respect que lui a témoigné Bergevin en se rendant en Floride pour le rencontrer en tête-à-tête.
Il a aussi été ému par l'attitude de nombreux amateurs qui ont profité des tribunes ces dernières semaines pour mousser sa candidature. Les sondages qui le favorisaient largement l'ont incité à se lancer dans l'aventure.
«J'ai été très touché par les sondages et les partisans qui me voyaient comme entraîneur ou même directeur général à un certain moment. C'est venu me chercher énormément puis ça m'a encouragé beaucoup à faire partie du processus. À partir du moment où j'ai accepté de prendre part au processus, je l'ai fait à fond», a-t-il dit.
Roy n'a fermé aucune porte pour la suite des choses. Être entraîneur du Canadien est quelque chose «que peut-être un jour j'aimerais essayer», a-t-il opiné.
D'ici à ce qu'une nouvelle occasion se présente, Roy a dit vouloir continuer à «faire vibrer les gens de Québec» à la barre des Remparts.