Ryder a été la bougie d'allumage
Hockey mardi, 19 févr. 2008. 23:39 jeudi, 12 déc. 2024. 13:32
MONTREAL - Sommes-nous en train d'assister à la renaissance de Michael Ryder? Retranché de la formation à 10 reprises cette saison, Ryder a marqué deux buts pour amorcer la remontée du Tricolore face aux Rangers de New York. L'attaquant de Bonavista, à Terre-Neuve, avait aussi marqué dans la victoire de dimanche à Philadelphie.
"C'est un match dont je vais me souvenir longtemps", a déclaré Ryder dont le nom circule dans des rumeurs d'échange depuis quelques semaines déjà. "J'ai marqué un but, puis un deuxième. Ils ont eu l'effet d'une boule de neige et nous avons fini par l'emporter."
Le Canadien a fait preuve de caractère dans ce match historique.
"Les joueurs ont beaucoup de fierté dans cette chambre, a fait valoir Ryder. Tout le monde a contribué. Mike Komisarek et Steve Bégin, par exemple, ont appliqué de solides mises en échec."
Bégin a donné huit coups d'épaule, un sommet dans le match. Komisarek, lui, a laissé tomber les gants.
"Le match est terminé et j'entends encore les cris de la foule dans mes oreilles, a déclaré le robuste défenseur. Ce soir, on a affiché du caractère, une qualité qui nous manquait la saison dernière.
"Nous sommes revenus de l'arrière, nous n'avons jamais abandonné. Cette victoire nous procure beaucoup de satisfaction. Il n'y a pas de sentiment plus agréable."
Komisarek a reconnu que les derniers jours ont été très émotifs.
"Ce fut un week-end très émotif contre les Flyers de Philadelphie. Ce soir, nous avons mal entrepris la rencontre. Heureusement, nous avons trouvé notre jeu, nous avons joué avec un sentiment d'urgence après avoir concédé cinq buts."
Kirk Muller a parlé aux joueurs après la deuxième période. Il leur a dit d'y aller, qu'ils n'avaient rien à perdre à 5-2.
"La foule nous a donné beaucoup d'énergie, a noté Komisarek. J'en tremblais sur le banc. C'était tellement bruyant dans le Centre Bell."
Komisarek s'est vu imposer deux pénalités en fin de deuxième période, une pour rudesse, l'autre pour bâton élevé.
"J'étais simplement choqué", a-t-il dit pour expliquer son comportement qui aurait pu coûter cher.
Guy Carbonneau s'est lui aussi attardé au comportement de la foule.
"Les gens n'étaient pas contents à 5-0. Ils nous l'ont fait savoir, a-t-il noté. Mais ils nous ont jamais abandonnés."
Le Canadien a ainsi remporté un 14e match à domicile.
"On commence à apprivoiser la foule, a-t-il dit. Avant, on était un peu intimidés. On cherchait à trop en faire. Aujourd'hui, cette foule est notre septième joueur. L'atmosphère était extraordinaire. Lorsqu'on gagne, il n'y a pas de meilleur endroit que Montréal."
"C'est un match dont je vais me souvenir longtemps", a déclaré Ryder dont le nom circule dans des rumeurs d'échange depuis quelques semaines déjà. "J'ai marqué un but, puis un deuxième. Ils ont eu l'effet d'une boule de neige et nous avons fini par l'emporter."
Le Canadien a fait preuve de caractère dans ce match historique.
"Les joueurs ont beaucoup de fierté dans cette chambre, a fait valoir Ryder. Tout le monde a contribué. Mike Komisarek et Steve Bégin, par exemple, ont appliqué de solides mises en échec."
Bégin a donné huit coups d'épaule, un sommet dans le match. Komisarek, lui, a laissé tomber les gants.
"Le match est terminé et j'entends encore les cris de la foule dans mes oreilles, a déclaré le robuste défenseur. Ce soir, on a affiché du caractère, une qualité qui nous manquait la saison dernière.
"Nous sommes revenus de l'arrière, nous n'avons jamais abandonné. Cette victoire nous procure beaucoup de satisfaction. Il n'y a pas de sentiment plus agréable."
Komisarek a reconnu que les derniers jours ont été très émotifs.
"Ce fut un week-end très émotif contre les Flyers de Philadelphie. Ce soir, nous avons mal entrepris la rencontre. Heureusement, nous avons trouvé notre jeu, nous avons joué avec un sentiment d'urgence après avoir concédé cinq buts."
Kirk Muller a parlé aux joueurs après la deuxième période. Il leur a dit d'y aller, qu'ils n'avaient rien à perdre à 5-2.
"La foule nous a donné beaucoup d'énergie, a noté Komisarek. J'en tremblais sur le banc. C'était tellement bruyant dans le Centre Bell."
Komisarek s'est vu imposer deux pénalités en fin de deuxième période, une pour rudesse, l'autre pour bâton élevé.
"J'étais simplement choqué", a-t-il dit pour expliquer son comportement qui aurait pu coûter cher.
Guy Carbonneau s'est lui aussi attardé au comportement de la foule.
"Les gens n'étaient pas contents à 5-0. Ils nous l'ont fait savoir, a-t-il noté. Mais ils nous ont jamais abandonnés."
Le Canadien a ainsi remporté un 14e match à domicile.
"On commence à apprivoiser la foule, a-t-il dit. Avant, on était un peu intimidés. On cherchait à trop en faire. Aujourd'hui, cette foule est notre septième joueur. L'atmosphère était extraordinaire. Lorsqu'on gagne, il n'y a pas de meilleur endroit que Montréal."