Saku Koivu veut effectuer son retour au jeu au Centre Molson
Hockey mercredi, 3 avr. 2002. 19:57 mercredi, 11 déc. 2024. 20:45
(RDS et PC) - Le joueur de centre Saku Koivu a confirmé qu'il n'affronterait pas les Flyers de Philadelphie jeudi. Koivu a de plus mentionné qu'il ne "jouerait probablement pas samedi contre les Blue Jackets de Columbus au Centre Molson", ouvrant ainsi la porte à son éventuel retour. Le capitaine du CH songe toutefois à effectuer son retour au Centre Molson et non à l'étranger.
Outre le match contre Columbus, le Tricolore dispute sa prochaine partie à domicile les Sénateurs mardi le 9 avril.
«C'est toujours plus facile d'effectuer un retour à domicile, estime Koivu, qui s'y connaît en la matière. On est plus confortable.»
Koivu sait très bien que l'émotion va être à son comble s'il rejoue cette saison devant ses partisans, mais pour lui, convient-t-il, c'est de la bonne adrénaline.
Cela dit, il a établi clairement qu'il n'a toujours rien de certain dans son cas et qu'il ne voulait rien risquer même s'il souhaite rejouer avant la saison prochaine.
Il a encore passé environ une heure et demie sur la glace mercredi, faisant du temps supplémentaire avec les réservistes, avant d'aller poursuivre en gymnase avec Chris Carmichael, l'entraîneur personnel que lui a engagé le Canadien pour superviser sa remise en forme.
Il fallait le voir se disputer comme un gamin avec Arron Asham, un large sourire aux lèvres, pour comprendre son plaisir d'être là. «J'ai (de plus en plus) hâte de revenir et je me sens de mieux en mieux sur la glace», a-t-il confié.
De retour sur la route avec ses coéquipiers, Koivu a aussi retrouvé la routine des entrevues. C'est lui, le «miraculé» qui voit ses cheveux commencer à repousser, que les médias de Philadelphie attendaient, et il s'est plié de bonnes grâces à toutes leurs questions entre les entraînements sur glace et en gymnase.
Carmichael, ce spécialiste en conditionnement physique qui a dirigé la réhabilitation du cycliste Lance Armstrong, estime «remarquable» le retour en forme de Koivu.
«Mais je suis surpris, oui et non. Oui en ce sens que ça s'est fait très rapidement. Mais je savais après avoir travaillé avec Lance que ces athlètes d'élite ne sont pas des gens ordinaires. Ils sont vraiment spéciaux.»
Armstrong a gagné le Tour de France à deux reprises après avoir vaincu un grave cancer des testicules. «Il lui a fallu environ un an et demi pour retrouver sa pleine forme», a dit Carmichael. Mais sans rien enlever au mérite des joueurs de hockey, il faut comprendre qu'il serait impensable de seulement participer au Tour de France après seulement quelques semaines d'entraînement intensif.
«Ce sont des sports et des athlètes différents. Et il n'y a pas que l'aspect physique, mais l'émotionnel aussi», rappelle Carmichael, qui s'était occupé personnellement d'Armstrong, un ami.
«Ma vie a changé autant que Lance lui-même depuis qu'il a vaincu son cancer. Je ne vois absolument plus la vie de la même façon», confie encore Carmichael, à la tête d'une PME qui supervise l'entraînement de quelques 1000 sportifs. «Tout le monde connaît quelqu'un qui a été atteint par le cancer et on réalise à quel point c'est difficile de lutter contre cette maladie.»
Selon Koivu, l'entraînement auquel l'a soumis Carmichael n'est pas vraiment différent de ce qu'il faisait avant, à l'exception de quelques exercices précis. «Mais je sais à quoi m'attendre de chaque exercice et j'ai travaillé davantage hors-glace.»
Carmichael a résumé son travail en disant qu'il visait essentiellement à apporter de l'oxygène aux muscles.
Outre le match contre Columbus, le Tricolore dispute sa prochaine partie à domicile les Sénateurs mardi le 9 avril.
«C'est toujours plus facile d'effectuer un retour à domicile, estime Koivu, qui s'y connaît en la matière. On est plus confortable.»
Koivu sait très bien que l'émotion va être à son comble s'il rejoue cette saison devant ses partisans, mais pour lui, convient-t-il, c'est de la bonne adrénaline.
Cela dit, il a établi clairement qu'il n'a toujours rien de certain dans son cas et qu'il ne voulait rien risquer même s'il souhaite rejouer avant la saison prochaine.
Il a encore passé environ une heure et demie sur la glace mercredi, faisant du temps supplémentaire avec les réservistes, avant d'aller poursuivre en gymnase avec Chris Carmichael, l'entraîneur personnel que lui a engagé le Canadien pour superviser sa remise en forme.
Il fallait le voir se disputer comme un gamin avec Arron Asham, un large sourire aux lèvres, pour comprendre son plaisir d'être là. «J'ai (de plus en plus) hâte de revenir et je me sens de mieux en mieux sur la glace», a-t-il confié.
De retour sur la route avec ses coéquipiers, Koivu a aussi retrouvé la routine des entrevues. C'est lui, le «miraculé» qui voit ses cheveux commencer à repousser, que les médias de Philadelphie attendaient, et il s'est plié de bonnes grâces à toutes leurs questions entre les entraînements sur glace et en gymnase.
Carmichael, ce spécialiste en conditionnement physique qui a dirigé la réhabilitation du cycliste Lance Armstrong, estime «remarquable» le retour en forme de Koivu.
«Mais je suis surpris, oui et non. Oui en ce sens que ça s'est fait très rapidement. Mais je savais après avoir travaillé avec Lance que ces athlètes d'élite ne sont pas des gens ordinaires. Ils sont vraiment spéciaux.»
Armstrong a gagné le Tour de France à deux reprises après avoir vaincu un grave cancer des testicules. «Il lui a fallu environ un an et demi pour retrouver sa pleine forme», a dit Carmichael. Mais sans rien enlever au mérite des joueurs de hockey, il faut comprendre qu'il serait impensable de seulement participer au Tour de France après seulement quelques semaines d'entraînement intensif.
«Ce sont des sports et des athlètes différents. Et il n'y a pas que l'aspect physique, mais l'émotionnel aussi», rappelle Carmichael, qui s'était occupé personnellement d'Armstrong, un ami.
«Ma vie a changé autant que Lance lui-même depuis qu'il a vaincu son cancer. Je ne vois absolument plus la vie de la même façon», confie encore Carmichael, à la tête d'une PME qui supervise l'entraînement de quelques 1000 sportifs. «Tout le monde connaît quelqu'un qui a été atteint par le cancer et on réalise à quel point c'est difficile de lutter contre cette maladie.»
Selon Koivu, l'entraînement auquel l'a soumis Carmichael n'est pas vraiment différent de ce qu'il faisait avant, à l'exception de quelques exercices précis. «Mais je sais à quoi m'attendre de chaque exercice et j'ai travaillé davantage hors-glace.»
Carmichael a résumé son travail en disant qu'il visait essentiellement à apporter de l'oxygène aux muscles.