Sans compromis
Hockey jeudi, 3 mai 2012. 09:23 dimanche, 15 déc. 2024. 03:41
Difficile de ne pas être redondant. Et c'est bon signe. Je ne peux trouver un seul commentaire négatif à la suite de l'embauche de Marc Bergevin. Je n'en ai pas à formuler non plus. Je crois comme tous qu'il s'agit là d'une bonne nouvelle, voire excellente même. Le nouveau vice-président exécutif et directeur général des Canadiens a l'expertise, le vécu et la crédibilité nécessaires pour le poste de gestion le plus scruté de toute la planète hockey.
La meilleure de toutes les nouvelles, autant pour les membres de l'organisation que pour les partisans de l'équipe, se trouve cependant ailleurs. Elle réside un peu dans le point de presse de Geoff Molson du 29 mars dernier alors qu'il annonçait le licenciement de M. Pierre Gauthier. Elle se trouve beaucoup dans les valeurs qui se cachent, à peine voilées, derrière l'annonce d'aujourd'hui.
J'ai relevé trois points importants parmi les critères de sélection d'un futur directeur général que M. Molson avait dévoilés à la fin mars. Il cherchait tout d'abord, afin de créer une séparation marquée avec son prédécesseur, un excellent communicateur. La présentation de cet après-midi n'a beau être qu'un tout petit échantillon, force est d'admettre qu'un pas de géant a été accompli. Le plus louable de tout, au-delà des multiples sourires et des blagues bien placées, c'est que Marc Bergevin ait décidé, de son propre chef ou non, je m'en fous, d'y aller d'une allocution sentie provenant du cœur et non d'une feuille de papier. Il n'a pas reculé devant la demande d'étaler sur la table ses sentiments et n'a pas hésité à déroger aux conventions en s'avouant parfois en manque d'informations afin de donner une réponse adéquate. De plus, de l'aveu de tous, son talent de communicateur s'exprime souvent dans sa grande habileté à écouter, un art qui se perd de nos jours.
Deuxième critère de sélection de Geoff Molson, le leadership. Marc Bergevin était reconnu, parmi nombre de ses qualités, comme un excellent farceur pendant sa carrière de 20 ans en tant que joueur. Un bon farceur doit absolument avoir un sens du synchronisme. Il doit aussi être capable de juger avec précision le pouls du groupe afin de livrer, au moment opportun, la bonne dose d'humour qui insufflera une énergie positive aux éléments qui en ont besoin. Un farceur ne joue pas près de 1200 matchs dans la LNH s'il n'est pas un leader exceptionnel. C'est d'ailleurs le trait de caractère numéro un relevé et par M. Molson et par M. Serge Savard lorsque questionné à propos du principal sujet de conversation de la journée.
Finalement, le candidat recherché devait être un passionné. Je connais beaucoup de gens de hockey qui ont joué ou travaillé avec Marc Bergevin. Je ne l'ai côtoyé qu'à quelques occasions, pourtant c'est l'évidence même. Il a une passion contagieuse, celle qui te pousse à l'écouter, voire le suivre dans ses plans. Celle qui encouragera les futurs joueurs autonomes à se joindre aux Canadiens. Celle qui amènera des hommes de qualité pour travailler à ses cotés dans le processus qui s'amorce afin de redonner ses lettres de noblesse à une organisation autrefois glorieuse. La décision familiale qu'il a dû prendre afin d'accepter son nouvel emploi font foi de cette passion. Tout comme son cheminement à travers toutes les étapes de gestion d'une équipe de hockey qu'il a amorcé dès ses patins accrochés suite au lock-out de 2004-05.
Bref, la meilleure des nouvelles est que Geoff Molson fût conséquent sur toute la ligne. Il a livré un nouveau « patron hockey » à l'image de ses ambitions annoncées, sans compromis. Ma boule de Crystal étant brisée, je ne peux affirmer avec certitude que le tricolore connaitra des succès immédiats. Je peux cependant affirmer qu'à partir de tout de suite Marc Bergevin dirigera son équipe selon ses valeurs, sa personnalité, sans compromis
La meilleure de toutes les nouvelles, autant pour les membres de l'organisation que pour les partisans de l'équipe, se trouve cependant ailleurs. Elle réside un peu dans le point de presse de Geoff Molson du 29 mars dernier alors qu'il annonçait le licenciement de M. Pierre Gauthier. Elle se trouve beaucoup dans les valeurs qui se cachent, à peine voilées, derrière l'annonce d'aujourd'hui.
J'ai relevé trois points importants parmi les critères de sélection d'un futur directeur général que M. Molson avait dévoilés à la fin mars. Il cherchait tout d'abord, afin de créer une séparation marquée avec son prédécesseur, un excellent communicateur. La présentation de cet après-midi n'a beau être qu'un tout petit échantillon, force est d'admettre qu'un pas de géant a été accompli. Le plus louable de tout, au-delà des multiples sourires et des blagues bien placées, c'est que Marc Bergevin ait décidé, de son propre chef ou non, je m'en fous, d'y aller d'une allocution sentie provenant du cœur et non d'une feuille de papier. Il n'a pas reculé devant la demande d'étaler sur la table ses sentiments et n'a pas hésité à déroger aux conventions en s'avouant parfois en manque d'informations afin de donner une réponse adéquate. De plus, de l'aveu de tous, son talent de communicateur s'exprime souvent dans sa grande habileté à écouter, un art qui se perd de nos jours.
Deuxième critère de sélection de Geoff Molson, le leadership. Marc Bergevin était reconnu, parmi nombre de ses qualités, comme un excellent farceur pendant sa carrière de 20 ans en tant que joueur. Un bon farceur doit absolument avoir un sens du synchronisme. Il doit aussi être capable de juger avec précision le pouls du groupe afin de livrer, au moment opportun, la bonne dose d'humour qui insufflera une énergie positive aux éléments qui en ont besoin. Un farceur ne joue pas près de 1200 matchs dans la LNH s'il n'est pas un leader exceptionnel. C'est d'ailleurs le trait de caractère numéro un relevé et par M. Molson et par M. Serge Savard lorsque questionné à propos du principal sujet de conversation de la journée.
Finalement, le candidat recherché devait être un passionné. Je connais beaucoup de gens de hockey qui ont joué ou travaillé avec Marc Bergevin. Je ne l'ai côtoyé qu'à quelques occasions, pourtant c'est l'évidence même. Il a une passion contagieuse, celle qui te pousse à l'écouter, voire le suivre dans ses plans. Celle qui encouragera les futurs joueurs autonomes à se joindre aux Canadiens. Celle qui amènera des hommes de qualité pour travailler à ses cotés dans le processus qui s'amorce afin de redonner ses lettres de noblesse à une organisation autrefois glorieuse. La décision familiale qu'il a dû prendre afin d'accepter son nouvel emploi font foi de cette passion. Tout comme son cheminement à travers toutes les étapes de gestion d'une équipe de hockey qu'il a amorcé dès ses patins accrochés suite au lock-out de 2004-05.
Bref, la meilleure des nouvelles est que Geoff Molson fût conséquent sur toute la ligne. Il a livré un nouveau « patron hockey » à l'image de ses ambitions annoncées, sans compromis. Ma boule de Crystal étant brisée, je ne peux affirmer avec certitude que le tricolore connaitra des succès immédiats. Je peux cependant affirmer qu'à partir de tout de suite Marc Bergevin dirigera son équipe selon ses valeurs, sa personnalité, sans compromis