Sans les frères Kostitsyn à Washington
Hockey lundi, 4 janv. 2010. 12:06 samedi, 14 déc. 2024. 19:39
BROSSARD - Les retours au jeu d'Andrei Markov et de Brian Gionta ont permis au Canadien de se raplomber, comme en fait foi la fiche de 6-1 de l'équipe à l'occasion de sa récente série de matchs à l'étranger. Jacques Martin devra toutefois attendre encore un peu avant de pouvoir miser sur une formation complète pour la première fois cette saison.
Car voilà que l'absence des frères Kostitsyn et du défenseur Ryan O'Byrne se prolonge. Aucun des trois joueurs n'affrontera les Capitals de Washington, mardi soir.
Andrei et Sergei Kostitsyn, tous deux blessés au bas du corps, étaient toujours absents, lundi, à l'occasion de la séance d'entraînement tenue au Complexe sportif Bell. Tout comme O'Byrne, pour des raisons familiales dans son cas.
Selon les informations obtenues par RDS, Andrei est blessé à un genou alors que Sergei est blessé à une cheville. Les frères vont patiner mercredi.
Les deux Bélarusses et O'Byrne ont raté l'entraînement de samedi au retour du congé du 1er janvier, ainsi que la rencontre de dimanche au Centre Bell. Le Tricolore s'est alors incliné 1-0 face aux joueurs de Lindy Ruff.
Andrei Kostitsyn s'est blessé contre les Panthers de la Floride, le 31 janvier. Sergei, lui, a renoncé à disputer cette rencontre à cause d'une blessure à la cheville. Leur état de santé continuera d'être évalué au jour le jour.
"Leur situation s'améliore, mais pas assez pour faire le voyage (à Washington)", a indiqué Martin, qui prévoyait donc prendre l'avion, plus tard dans la journée de lundi, en compagnie des 20 joueurs qui étaient sur la patinoire à Brossard, les mêmes qui avaient affronté les Sabres la veille.
On avait laissé entendre, samedi, que O'Byrne serait peut-être en mesure d'affronter les Sabres dimanche. Ça n'a pas été le cas et voilà qu'il ratera une deuxième rencontre de suite.
"Je n'ai pas plus de détails dans son cas pour le moment, peut-être qu'on en saura plus long (mardi)", a affirmé Martin.
La formation complète, cet oiseau rare
Le défilé quasi ininterrompu de joueurs à l'infirmerie est une réalité à laquelle il faut s'habituer, ont souligné les joueurs du Tricolore, lundi. Surtout lors d'une saison comme celle-ci, où le calendrier est comprimé à cause de la pause olympique.
"Toutes les équipes sont dans la même situation. On le voit à tous les soirs qu'on joue: c'est rare d'affronter une équipe qui a une formation complète", a fait remarquer Marc-André Bergeron.
"De nos jours, les joueurs sont tellement grands et forts que lorsqu'on est mis en échec, c'est plus facile de se blesser, a affirmé Josh Gorges. Tu joues tellement de matchs que la résistance du corps se dégrade et des blessures surviennent."
Bergeron et Brian Gionta en conviennent d'emblée, il est carrément impossible de disputer quatre matchs par semaine, comme ce sera le cas à huit occasions cette saison, sans en subir des séquelles.
"Les gars qui jouent dans les ligues de bière ne s'inscrivent même pas quatre fois par semaine parce qu'ils trouvent que c'est trop. Et eux, ils jouent pour le plaisir, a lancé Bergeron. Ca revient donc à dire que (quatre matchs), c'est pas mal souvent."
"L'aspect le plus difficile, c'est que ça ne laisse pas assez de temps au corps pour récupérer, a noté Gionta. Tu joues un match et ensuite soit que tu es fatigué, que tu t'es blessé légèrement ou que tu as ressenti un petit malaise. Mais tu n'as pas le temps de revenir à ton état de repos initial parce qu'il y a un autre match le lendemain ou le surlendemain."
Gionta est toutefois d'avis que le rythme des matchs dans les années non-olympiques est tolérable.
"Avec l'expérience, tu apprends à gérer tes maux, a par ailleurs ajouté Bergeron. Il n'y a pas vraiment de magie, il s'agit de bloquer ça mentalement. J'imagine qu'avec les années, je suis peut-être devenu un peu moins fluette! Je me suis habitué au rythme de la Ligue nationale, d'avoir un peu mal partout, ce qui fait que les petits maux ne me dérangent plus comme avant. Maintenant, le même mal de coude va davantage nuire à mon père qu'à moi, parce qu'il est moins habitué de vivre ça."
L'importance de la relève
La clé, comme l'ont fait remarquer Gionta et Bergeron, devient donc la capacité des joueurs de soutien à relever le défi quand ils sont appelés à jouer des rôles de premier plan. Ce que les membres du Canadien ont fait plutôt bien jusqu'ici puisque l'équipe montréalaise est toujours au plus fort de la course pour une place en séries. La fiche de 6-2 de l'équipe à ses huit plus récentes rencontres en est une autre preuve.
"Nous jouons du bon hockey ces temps-ci, a souligné Gionta. Nous donnons un bon effort et même dans nos deux récentes défaites, nous avons assez bien joué pour dire qu'on aurait mérité de l'emporter. C'est pourquoi je suis optimiste pour la suite des choses."
Les trios à l'entraînement
Pacioretty-Plekanec-Cammalleri
Pouliot-Gomez-Gionta
Moen-Metropolit-D'Agostini
Bergeron-Lapierre-Laraque
Défenseurs
Markov-Gorges
Hamrlik-Spacek
Gill-Mara
Car voilà que l'absence des frères Kostitsyn et du défenseur Ryan O'Byrne se prolonge. Aucun des trois joueurs n'affrontera les Capitals de Washington, mardi soir.
Andrei et Sergei Kostitsyn, tous deux blessés au bas du corps, étaient toujours absents, lundi, à l'occasion de la séance d'entraînement tenue au Complexe sportif Bell. Tout comme O'Byrne, pour des raisons familiales dans son cas.
Selon les informations obtenues par RDS, Andrei est blessé à un genou alors que Sergei est blessé à une cheville. Les frères vont patiner mercredi.
Les deux Bélarusses et O'Byrne ont raté l'entraînement de samedi au retour du congé du 1er janvier, ainsi que la rencontre de dimanche au Centre Bell. Le Tricolore s'est alors incliné 1-0 face aux joueurs de Lindy Ruff.
Andrei Kostitsyn s'est blessé contre les Panthers de la Floride, le 31 janvier. Sergei, lui, a renoncé à disputer cette rencontre à cause d'une blessure à la cheville. Leur état de santé continuera d'être évalué au jour le jour.
"Leur situation s'améliore, mais pas assez pour faire le voyage (à Washington)", a indiqué Martin, qui prévoyait donc prendre l'avion, plus tard dans la journée de lundi, en compagnie des 20 joueurs qui étaient sur la patinoire à Brossard, les mêmes qui avaient affronté les Sabres la veille.
On avait laissé entendre, samedi, que O'Byrne serait peut-être en mesure d'affronter les Sabres dimanche. Ça n'a pas été le cas et voilà qu'il ratera une deuxième rencontre de suite.
"Je n'ai pas plus de détails dans son cas pour le moment, peut-être qu'on en saura plus long (mardi)", a affirmé Martin.
La formation complète, cet oiseau rare
Le défilé quasi ininterrompu de joueurs à l'infirmerie est une réalité à laquelle il faut s'habituer, ont souligné les joueurs du Tricolore, lundi. Surtout lors d'une saison comme celle-ci, où le calendrier est comprimé à cause de la pause olympique.
"Toutes les équipes sont dans la même situation. On le voit à tous les soirs qu'on joue: c'est rare d'affronter une équipe qui a une formation complète", a fait remarquer Marc-André Bergeron.
"De nos jours, les joueurs sont tellement grands et forts que lorsqu'on est mis en échec, c'est plus facile de se blesser, a affirmé Josh Gorges. Tu joues tellement de matchs que la résistance du corps se dégrade et des blessures surviennent."
Bergeron et Brian Gionta en conviennent d'emblée, il est carrément impossible de disputer quatre matchs par semaine, comme ce sera le cas à huit occasions cette saison, sans en subir des séquelles.
"Les gars qui jouent dans les ligues de bière ne s'inscrivent même pas quatre fois par semaine parce qu'ils trouvent que c'est trop. Et eux, ils jouent pour le plaisir, a lancé Bergeron. Ca revient donc à dire que (quatre matchs), c'est pas mal souvent."
"L'aspect le plus difficile, c'est que ça ne laisse pas assez de temps au corps pour récupérer, a noté Gionta. Tu joues un match et ensuite soit que tu es fatigué, que tu t'es blessé légèrement ou que tu as ressenti un petit malaise. Mais tu n'as pas le temps de revenir à ton état de repos initial parce qu'il y a un autre match le lendemain ou le surlendemain."
Gionta est toutefois d'avis que le rythme des matchs dans les années non-olympiques est tolérable.
"Avec l'expérience, tu apprends à gérer tes maux, a par ailleurs ajouté Bergeron. Il n'y a pas vraiment de magie, il s'agit de bloquer ça mentalement. J'imagine qu'avec les années, je suis peut-être devenu un peu moins fluette! Je me suis habitué au rythme de la Ligue nationale, d'avoir un peu mal partout, ce qui fait que les petits maux ne me dérangent plus comme avant. Maintenant, le même mal de coude va davantage nuire à mon père qu'à moi, parce qu'il est moins habitué de vivre ça."
L'importance de la relève
La clé, comme l'ont fait remarquer Gionta et Bergeron, devient donc la capacité des joueurs de soutien à relever le défi quand ils sont appelés à jouer des rôles de premier plan. Ce que les membres du Canadien ont fait plutôt bien jusqu'ici puisque l'équipe montréalaise est toujours au plus fort de la course pour une place en séries. La fiche de 6-2 de l'équipe à ses huit plus récentes rencontres en est une autre preuve.
"Nous jouons du bon hockey ces temps-ci, a souligné Gionta. Nous donnons un bon effort et même dans nos deux récentes défaites, nous avons assez bien joué pour dire qu'on aurait mérité de l'emporter. C'est pourquoi je suis optimiste pour la suite des choses."
Les trios à l'entraînement
Pacioretty-Plekanec-Cammalleri
Pouliot-Gomez-Gionta
Moen-Metropolit-D'Agostini
Bergeron-Lapierre-Laraque
Défenseurs
Markov-Gorges
Hamrlik-Spacek
Gill-Mara