Savard aimerait une équipe plus rude
Hockey dimanche, 25 janv. 2009. 18:31 mercredi, 11 déc. 2024. 22:55
MONTREAL - Serge Savard n'a pas de conseils à donner à Bob Gainey, son ami et ancien coéquipier. Mais celui qui a été directeur général du Canadien de 1983 à 1995 croit que l'ajout d'un peu de robustesse améliorerait les chances de l'équipe en séries.
"Je regarde le hockey de façon différente qu'à l'époque où j'étais joueur ou directeur général, raconte Savard. Je ne suis pas le hockey avec la même attention. Je crois quand même que le Canadien peut aller loin même si six ou sept équipes peuvent prétendre à la coupe. Le Canadien fait partie du groupe."
Lorsqu'il était joueur, Savard a toujours joué dans des équipes talentueuses et robustes. Il croit qu'il manque de ce dernier élément dans l'édition actuelle du Tricolore.
"Il me semble que l'équipe éprouve plus de difficultés face aux clubs qui pratiquent un style robuste. C'est peut-être à ce niveau que le club peut s'améliorer. Mais encore une fois, je n'ai pas de conseils à donner à personne."
Savard se dit heureux de la progression du Canadien ces deux dernières années. Il s'étonne par contre de la popularité du hockey au Québec.
"On peut le voir par le nombre d'amateurs dans les estrades, dit-il. Le hockey était moins populaire dans les années 1970 malgré quatre coupes Stanley.
"Samedi, il y avait 22 000 personnes pour voir un entraînement. On voit des fanions de l'équipe sur les voitures, sans parler d'une liste d'attente pour des abonnements."
Lecavalier et la pression
Savard a rencontré les médias dans le cadre du match des étoiles. Il était accompagné sur la tribune par Jean Béliveau, Dickie Moore, Henri Richard, Yvan Cournoyer et Guy Lafleur. Le nom de Vincent Lecavalier a bien sûr été évoqué, le patineur de l'Ile-Bizard ayant obtenu un accueil extrêmement chaleureux de la part des amateurs du Canadien. Selon Béliveau, Lecavalier n'aurait aucun problème à s'accommoder de la pression de jouer à Montréal, sa ville natale.
"La pression fait partie de la vie d'un athlète professionnel. Je suis convaincu que Vincent pourrait s'y faire", a commenté Béliveau.
"Lecavalier subit de la pression à Tampa où il doit produire, a ajouté Lafleur. Il n'y aurait pas de changement à ce niveau. Sauf qu'ici, les partisans seraient derrière lui. Et l'équipe profiterait de sa présence."
Un contexte différent
Lors du point de presse, Béliveau s'est remémoré son premier match des étoiles qu'il avait disputé dans un contexte assez particulier. A l'époque, les champions de la Coupe Stanley affrontaient une formation composée des meilleurs éléments des autres équipes.
"J'ai signé mon premier contrat professionnel le 3 octobre à midi. Le même soir, je participais au match des étoiles.
"Le match était bien différent à cette époque, de poursuivre Béliveau. La formule donnait des matchs plus intenses. Les rencontres pouvaient se terminer 3-2. Je me souviens d'avoir perdu 3-1.
"Je conserve un beau souvenir du match de 1964. J'avais Bobby Hull à ma gauche et Gordie Howe à ma droite."
Quel trio!
"Je regarde le hockey de façon différente qu'à l'époque où j'étais joueur ou directeur général, raconte Savard. Je ne suis pas le hockey avec la même attention. Je crois quand même que le Canadien peut aller loin même si six ou sept équipes peuvent prétendre à la coupe. Le Canadien fait partie du groupe."
Lorsqu'il était joueur, Savard a toujours joué dans des équipes talentueuses et robustes. Il croit qu'il manque de ce dernier élément dans l'édition actuelle du Tricolore.
"Il me semble que l'équipe éprouve plus de difficultés face aux clubs qui pratiquent un style robuste. C'est peut-être à ce niveau que le club peut s'améliorer. Mais encore une fois, je n'ai pas de conseils à donner à personne."
Savard se dit heureux de la progression du Canadien ces deux dernières années. Il s'étonne par contre de la popularité du hockey au Québec.
"On peut le voir par le nombre d'amateurs dans les estrades, dit-il. Le hockey était moins populaire dans les années 1970 malgré quatre coupes Stanley.
"Samedi, il y avait 22 000 personnes pour voir un entraînement. On voit des fanions de l'équipe sur les voitures, sans parler d'une liste d'attente pour des abonnements."
Lecavalier et la pression
Savard a rencontré les médias dans le cadre du match des étoiles. Il était accompagné sur la tribune par Jean Béliveau, Dickie Moore, Henri Richard, Yvan Cournoyer et Guy Lafleur. Le nom de Vincent Lecavalier a bien sûr été évoqué, le patineur de l'Ile-Bizard ayant obtenu un accueil extrêmement chaleureux de la part des amateurs du Canadien. Selon Béliveau, Lecavalier n'aurait aucun problème à s'accommoder de la pression de jouer à Montréal, sa ville natale.
"La pression fait partie de la vie d'un athlète professionnel. Je suis convaincu que Vincent pourrait s'y faire", a commenté Béliveau.
"Lecavalier subit de la pression à Tampa où il doit produire, a ajouté Lafleur. Il n'y aurait pas de changement à ce niveau. Sauf qu'ici, les partisans seraient derrière lui. Et l'équipe profiterait de sa présence."
Un contexte différent
Lors du point de presse, Béliveau s'est remémoré son premier match des étoiles qu'il avait disputé dans un contexte assez particulier. A l'époque, les champions de la Coupe Stanley affrontaient une formation composée des meilleurs éléments des autres équipes.
"J'ai signé mon premier contrat professionnel le 3 octobre à midi. Le même soir, je participais au match des étoiles.
"Le match était bien différent à cette époque, de poursuivre Béliveau. La formule donnait des matchs plus intenses. Les rencontres pouvaient se terminer 3-2. Je me souviens d'avoir perdu 3-1.
"Je conserve un beau souvenir du match de 1964. J'avais Bobby Hull à ma gauche et Gordie Howe à ma droite."
Quel trio!