Le projet de voir les Sénateurs à Québec est sur la glace
Sénateurs d'Ottawa mardi, 31 mai 2022. 20:32 mercredi, 11 déc. 2024. 21:14OTTAWA - Le projet de disputer une poignée de matchs des Sénateurs d'Ottawa à Québec est sur la glace en raison du décès de Eugene Melnyk a déclaré Pierre Karl Péladeau, mardi, lors du Comité permanent du patrimoine canadien.
Président et chef de la direction de Québécor, Péladeau, a toutefois confirmé que ledit projet a déjà été dans les cartons.
« Il y avait un projet de pouvoir proposer des parties des Sénateurs à Québec, au Centre Vidéotron. Mais en raison du décès prématuré de Eugene Melnyk (propriétaire des Sénateurs), le projet ne peut plus évoluer. »
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Ce sont les filles de Melnyk qui ont hérité du club après la mort de leur père en fin mars dernier. Anna et Olivia occupent la tête des Sénateurs, maintenant évalué à 525 M$ selon Forbes.
Melnyk a acheté les Sénateurs en 2003 pour 92 M $ USD alors que l'équipe était en situation financière précaire et que son futur dans la capitale nationale était en péril.
Toutefois, le commissaire de la LNH, Gary Bettman, a dit quelques jours après le décès de Melnyk, que l'équipe n'était pas à vendre à ce moment-là.
Péladeau s'est également fait questionner à propos d'un retour d'une équipe de la LNH - à temps plein - à Québec.
« Nous sommes toujours en discussion avec la ligue, a confié Péladeau. J'ai un énorme respect pour le commissaire (Bettman) et le sous-commissaire (Bill Daly). Nous entretenons une relation commerciale en tant que diffuseur. »
« Nous faisons valoir le même point depuis le début: que Québec est une ville en croissance, une ville où la situation économique s'améliore, où il y a un diffuseur prêt et un amphithéâtre de qualité international. Ça, c'est sans parler de la base de partisans. Il n'y a aucun élément qui manque à l'équation pour qu'une équipe de la LNH s'établisse à Québec. »
Péladeau a conclu sa mêlée de presse en disant que les gens de Québec peuvent avoir bon espoir d'un retour de la LNH dans leur ville. À savoir s'il était optimiste à court terme, l'homme d'affaires s'est contenté de répondre: « ce n'est pas moi qui décide », en riant.