Serge Savard n'est aucunement surpris
Hockey samedi, 28 oct. 2000. 16:31 mercredi, 11 déc. 2024. 12:47
Serge Savard n'a pas été surpris de la décision de Molson de mettre en vente le Canadien et il estime qu'il ne faudrait pas se surprendre si l'équipe passait à des intérêts américains.
"Autrefois, une équipe sportive était un jouet pour un propriétaire, a commenté l'ex-directeur général du Canadien. C'était prestigieux. Ce n'était pas pour faire de l'argent qu'on achetait une propriété sportive.
"Il n'y a jamais eu de grosses sommes d'argent réalisées avec le club de hockey Canadien. Et aujourd'hui, il faut y engloutir de gros montants."
Selon Savard, la situation qui prévaut dans le hockey d'aujourd'hui aura finalement eu raison de la relation familiale qui liait l'équipe à la famille Molson.
"On avait affaire à une relation familiale, avec le sénateur Hartland Molson et ensuite avec ses neveux. Maintenant, le tout s'est transformé en relation d'entreprise."
Même si Savard estime que quelques familles montréalaises ont les moyens de s'offrir le Canadien, il est plutôt porté à croire que les prochains propriétaires seront Américains.
"Prenez l'exemple des Expos, a-t-il souligné. Au lieu d'en garder le contrôle, on a préféré le laisser à Jeffrey Loria pour 18 millions $. Personne n'en voulait ici. Je suis convaincu que nous allons encore devoir nous tourner vers l'extérieur pour trouver un acheteur."
Garanties satisfaisantes
Le ministre fédéral de l'Industrie John Manley affirme pour sa part que son projet de loi visant à aider les équipes canadiennes de la LNH aurait pu changer les choses s'il n'avait pas été contraint de le retirer.
"Peut-être que cela aurait pu donner l'espoir à Molson que la situation pouvait se régler, a-t-il commenté. Ce n'est pas un problème uniquement canadien, c'est un problème qui touche toute la LNH."
Les autorités de la Ville de Montréal ont par ailleurs exprimé leurs satisfactions devant les garanties offertes par Molson en vue de garder l'équipe à Montréal.
"Dans le sport professionnel d'aujourd'hui, des transactions de ce genre sont courantes, a précisé Jean Fortier, président du comité exécutif. Pour les amateurs de sport et les Montréalais en général, ce qui compte avant tout c'est que le Canadien demeure à Montréal et qu'il perpétue sa tradition. Sur ce plan, nous faisons confiance à la compagnie Molson qui nous ont assurés que l'équipe resterait ici."
M. Fortier a ajouté que la ville entend suivre de près le développement de ce dossier.
"Autrefois, une équipe sportive était un jouet pour un propriétaire, a commenté l'ex-directeur général du Canadien. C'était prestigieux. Ce n'était pas pour faire de l'argent qu'on achetait une propriété sportive.
"Il n'y a jamais eu de grosses sommes d'argent réalisées avec le club de hockey Canadien. Et aujourd'hui, il faut y engloutir de gros montants."
Selon Savard, la situation qui prévaut dans le hockey d'aujourd'hui aura finalement eu raison de la relation familiale qui liait l'équipe à la famille Molson.
"On avait affaire à une relation familiale, avec le sénateur Hartland Molson et ensuite avec ses neveux. Maintenant, le tout s'est transformé en relation d'entreprise."
Même si Savard estime que quelques familles montréalaises ont les moyens de s'offrir le Canadien, il est plutôt porté à croire que les prochains propriétaires seront Américains.
"Prenez l'exemple des Expos, a-t-il souligné. Au lieu d'en garder le contrôle, on a préféré le laisser à Jeffrey Loria pour 18 millions $. Personne n'en voulait ici. Je suis convaincu que nous allons encore devoir nous tourner vers l'extérieur pour trouver un acheteur."
Garanties satisfaisantes
Le ministre fédéral de l'Industrie John Manley affirme pour sa part que son projet de loi visant à aider les équipes canadiennes de la LNH aurait pu changer les choses s'il n'avait pas été contraint de le retirer.
"Peut-être que cela aurait pu donner l'espoir à Molson que la situation pouvait se régler, a-t-il commenté. Ce n'est pas un problème uniquement canadien, c'est un problème qui touche toute la LNH."
Les autorités de la Ville de Montréal ont par ailleurs exprimé leurs satisfactions devant les garanties offertes par Molson en vue de garder l'équipe à Montréal.
"Dans le sport professionnel d'aujourd'hui, des transactions de ce genre sont courantes, a précisé Jean Fortier, président du comité exécutif. Pour les amateurs de sport et les Montréalais en général, ce qui compte avant tout c'est que le Canadien demeure à Montréal et qu'il perpétue sa tradition. Sur ce plan, nous faisons confiance à la compagnie Molson qui nous ont assurés que l'équipe resterait ici."
M. Fortier a ajouté que la ville entend suivre de près le développement de ce dossier.