Shanahan prend son rôle très au sérieux
Hockey jeudi, 25 août 2011. 19:15 dimanche, 15 déc. 2024. 11:57
TORONTO - Brendan Shanahan sait exactement dans quoi il s'embarque.
Sans même avoir supervisé une audience ou avoir imposé une suspension, le nouveau shérif de la LNH est déjà familier avec ce qui se passe dans les coulisses de la justice au hockey.
« J'ai joué au hockey, je comprends que ceux qui y jouent le font avec passion », a déclaré récemment Shanahan lors du camp de recherche et de développement de la LNH. « Je n'ai pas toujours respecté les règlements quand je jouais et je n'étais pas heureux quand j'étais puni - même si je le méritais. »
Shanahan a hérité de l'emploi le plus ingrat du sport quand le préfet de discipline Colin Campbell a remis sa démission à l'aube de la finale de la Coupe Stanley. Il débutera plus officiellement son règne dans quelques semaines lors du lancement de la saison 2011-2012.
Étonnement, il est seulement la sixième personne à occuper ce poste depuis 1946, quand Clarence Campbell a amorcé un règne de 31 saisons en tant que président de la LNH.
Les quatre derniers shérifs ont tous suspendu Shanahan à un certain moment : Brian O'Neill (un match en 1987 et cinq matchs en 1990), Gil Stein (six jours en 1992), Brian Burke (un match en 1996) et Colin Campbell (deux matchs en 1999).
« C'est la troisième fois que Brendan est suspendu », avait déclaré Stein après avoir suspendu Shanahan pour avoir donné un coup de bâton au visage de Mike Craig des North Stars du Minnesota. « J'espère qu'il comprend le message. »
Shanahan l'a éventuellement compris, puisqu'il n'a pas été suspendu au cours de la dernière décennie de sa carrière. Il a ensuite presque immédiatement accepté un poste dans l'organisation de la LNH en 2009.
Ce nouvel emploi est à peu prêt aussi exigeant que possible. Campbell était fatigué après avoir passé 13 ans sous la loupe, avant de suggérer au commissaire Gary Bettman en mars dernier qu'il était peut-être temps de passer à autres choses.
Shanahan était un choix naturel pour le remplacer.
« Il est brillant, posé et passionné, il était un excellent joueur et il amène une nouvelle dimension, a noté Bettman. Il a aussi joué dans le hockey 'moderne'. »
Shanahan ne compte pas seulement introduire certains nouveaux éléments à ses fonctions (il a récemment indiqué à Yahoo Sports qu'il va produire une vidéo après chaque audience disciplinaire afin d'expliquer sa décision) : il travaillera aussi différemment que ses prédécesseurs.
Shanahan travaillera à partir de New York - au lieu de Toronto - et on s'attend à ce qu'il impose des sanctions plus sévères. Bettman avait clairement indiqué qu'il s'agissait d'une des motivations premières pour ce changement quand il en avait fait l'annonce en juin.
Shanahan se prépare depuis l'instant qu'il a été nommé.
« Nous avons beaucoup échangé avec les personnes au sein de notre organisation, a expliqué Shanahan. J'ai aussi échangé avec l'Association des joueurs, les joueurs et les directeurs généraux - des gens de hockey.
« Il faut écouter, échanger, apprendre et se préparer pour un boulot difficile. »
Même si les directeurs généraux et les joueurs se sont rarement plaints publiquement contre les décisions de Campbell, ils étaient plus que prêts à lui expliquer le fond leur pensée derrières des portes closes.
« C'est un emploi difficile, a noté Steve Yzerman, un ancien coéquipier de Shanahan avec les Red Wings de Detroit et maintenant le directeur général du Lightning de Tampa Bay. Il se retrouve dans une position où peu importe la décision, personne n'est content : (la suspension) n'est pas assez longue ou est trop longue.
« Je crois qu'il faut faire des ajustements et prendre la bonne décision. »
Bettman croit que Shanahan a un bon mélange de confiance et d'expérience pour accomplir exactement cela.
Le commissaire a précisé que chaque poste dans le sport professionnel était examiné minutieusement et qu'il ne croyait pas que Shanahan aurait de la difficulté à être bien vu dans sa manière de juger des incidents controversés.
« Je ne crois pas que le fait de prendre des décisions difficiles fait de quelqu'un une mauvaise personne, a déclaré Bettman. J'ai confiance que grâce à son expérience il pourra faire ce qu'il croit être juste. Certains vont être d'accord avec lui, d'autres seront en désaccord. »
Sans même avoir supervisé une audience ou avoir imposé une suspension, le nouveau shérif de la LNH est déjà familier avec ce qui se passe dans les coulisses de la justice au hockey.
« J'ai joué au hockey, je comprends que ceux qui y jouent le font avec passion », a déclaré récemment Shanahan lors du camp de recherche et de développement de la LNH. « Je n'ai pas toujours respecté les règlements quand je jouais et je n'étais pas heureux quand j'étais puni - même si je le méritais. »
Shanahan a hérité de l'emploi le plus ingrat du sport quand le préfet de discipline Colin Campbell a remis sa démission à l'aube de la finale de la Coupe Stanley. Il débutera plus officiellement son règne dans quelques semaines lors du lancement de la saison 2011-2012.
Étonnement, il est seulement la sixième personne à occuper ce poste depuis 1946, quand Clarence Campbell a amorcé un règne de 31 saisons en tant que président de la LNH.
Les quatre derniers shérifs ont tous suspendu Shanahan à un certain moment : Brian O'Neill (un match en 1987 et cinq matchs en 1990), Gil Stein (six jours en 1992), Brian Burke (un match en 1996) et Colin Campbell (deux matchs en 1999).
« C'est la troisième fois que Brendan est suspendu », avait déclaré Stein après avoir suspendu Shanahan pour avoir donné un coup de bâton au visage de Mike Craig des North Stars du Minnesota. « J'espère qu'il comprend le message. »
Shanahan l'a éventuellement compris, puisqu'il n'a pas été suspendu au cours de la dernière décennie de sa carrière. Il a ensuite presque immédiatement accepté un poste dans l'organisation de la LNH en 2009.
Ce nouvel emploi est à peu prêt aussi exigeant que possible. Campbell était fatigué après avoir passé 13 ans sous la loupe, avant de suggérer au commissaire Gary Bettman en mars dernier qu'il était peut-être temps de passer à autres choses.
Shanahan était un choix naturel pour le remplacer.
« Il est brillant, posé et passionné, il était un excellent joueur et il amène une nouvelle dimension, a noté Bettman. Il a aussi joué dans le hockey 'moderne'. »
Shanahan ne compte pas seulement introduire certains nouveaux éléments à ses fonctions (il a récemment indiqué à Yahoo Sports qu'il va produire une vidéo après chaque audience disciplinaire afin d'expliquer sa décision) : il travaillera aussi différemment que ses prédécesseurs.
Shanahan travaillera à partir de New York - au lieu de Toronto - et on s'attend à ce qu'il impose des sanctions plus sévères. Bettman avait clairement indiqué qu'il s'agissait d'une des motivations premières pour ce changement quand il en avait fait l'annonce en juin.
Shanahan se prépare depuis l'instant qu'il a été nommé.
« Nous avons beaucoup échangé avec les personnes au sein de notre organisation, a expliqué Shanahan. J'ai aussi échangé avec l'Association des joueurs, les joueurs et les directeurs généraux - des gens de hockey.
« Il faut écouter, échanger, apprendre et se préparer pour un boulot difficile. »
Même si les directeurs généraux et les joueurs se sont rarement plaints publiquement contre les décisions de Campbell, ils étaient plus que prêts à lui expliquer le fond leur pensée derrières des portes closes.
« C'est un emploi difficile, a noté Steve Yzerman, un ancien coéquipier de Shanahan avec les Red Wings de Detroit et maintenant le directeur général du Lightning de Tampa Bay. Il se retrouve dans une position où peu importe la décision, personne n'est content : (la suspension) n'est pas assez longue ou est trop longue.
« Je crois qu'il faut faire des ajustements et prendre la bonne décision. »
Bettman croit que Shanahan a un bon mélange de confiance et d'expérience pour accomplir exactement cela.
Le commissaire a précisé que chaque poste dans le sport professionnel était examiné minutieusement et qu'il ne croyait pas que Shanahan aurait de la difficulté à être bien vu dans sa manière de juger des incidents controversés.
« Je ne crois pas que le fait de prendre des décisions difficiles fait de quelqu'un une mauvaise personne, a déclaré Bettman. J'ai confiance que grâce à son expérience il pourra faire ce qu'il croit être juste. Certains vont être d'accord avec lui, d'autres seront en désaccord. »