Sochi : Gary Bettman n'est pas pressé
Hockey jeudi, 21 janv. 2010. 21:39 dimanche, 15 déc. 2024. 10:42
CALGARY - Aucune décision de ne sera prise avant un bon moment en ce qui concerne l'éventuelle participation des joueurs de la LNH aux tournois olympiques de hockey au-delà de celui de 2010, mais le dossier devra faire l'objet de discussions poussées entre la ligue et l'Association des joueurs de la LNH, selon le commissaire Gary Bettman.
Il n'y a toujours pas d'entente de conclue en vue des Jeux d'hiver de 2014 à Sochi, en Russie, et Bettman a déclaré à des journalistes à Calgary, jeudi, que la ligue n'avait pas de préférence pour l'instant, ni dans un sens, ni dans l'autre.
"Chaque fois que je discute des avantages et désavantages, et que je souligne quels sont les désavantages, les gens disent, 'Oh, leur idée est faite, ils n'y iront pas"', a souligné Bettman.
"C'est difficile pour n'importe quelle entreprise, et n'importe quelle ligue, de fermer les portes pendant deux semaines et de subir un tel déficit en terme de publicité, en plus de casser le rythme de la compétition", a-t-il ajouté.
"Nos équipes délèguent un nombre varié de joueurs aux Jeux, alors une équipe qui en envoie huit ou neuf pourrait revenir et devoir composer avec un peu plus de fatigue et de blessures qu'une équipe de la LNH qui en envoie seulement un ou deux."
Bettman a rappelé qu'il n'est pas nécessaire de prendre une décision dès maitenant, et il s'attend à un débat houleux avec les joueurs.
"Je sais que représenter son pays est un sujet très émotif pour les joueurs. Le hockey a une longue histoire en matière de compétition internationale et c'est là quelque chose d'important aux yeux des joueurs. Mais il faut décider si, au bout du compte, ça en vaut la peine."
Bettman a répété qu'il voulait évaluer si la publicité générée par une participation aux JO en vaut la peine à tout coup, peu importe l'endroit où se déroule le tournoi olympique.
"Nous en retirons plus de bénéfices à certains endroits qu'à d'autres. Quand tu es à Vancouver ou Salt Lake City, que tu joues en Amérique du Nord et que tu obtiens une couverture maximale, ça compense pour les désavantages de fermer boutique", a souligné Bettman.
"Quand tu es à l'autre bout du monde et que la couverture est moindre... A Sochi, par exemple, il y a 10 heures de différence avec l'heure du centre de l'Amérique du Nord", a dit commissaire, en notant que les matchs seront disputés au milieu de la nuit à l'heure nord-américaine.
"Est-ce que ça en vaut la peine? Je n'ai pas la réponse pour l'instant."
Les Coyotes
Au sujet des Coyotes de Phoenix, Bettman a dit espérer régler le dossier d'ici la fin de la saison. Il a indiqué, dans un discours à la chambre de commerce de Calgary, jeudi, qu'un transfert au Canada n'était pas une option qui était envisagée.
"Y aura-t-il d'autres équipes au Canada? La réponse, c'est que j'espère que oui à un certain moment. Je n'aime pas déménager des équipes. Je n'ai jamais aimé faire ça.
"Avons-nous failli à la tâche à Québec et Winnipeg? Oui. Quand les gens me disent, 'Vous en faites tellement pour sauver Phoenix, pourquoi n'avez-vous pas fait ça à Winnipeg et Québec? Nous avons tout essayé pour que ça fonctionne.
"Personne n'était prêt, malgré nos meilleurs efforts pour dénicher des propriétaires locaux, à s'avancer dans ces marchés."
Bettman a affirmé qu'il y a plusieurs endroits au Canada qui pourraient éventuellement accueillir une équipe de la LNH, y compris le sud de l'Ontario. Il a discuté avec des groupes à Québec et Winnipeg mais, pour l'instant, a-t-il dit, il n'y a rien qui va se réaliser.
Il n'y a toujours pas d'entente de conclue en vue des Jeux d'hiver de 2014 à Sochi, en Russie, et Bettman a déclaré à des journalistes à Calgary, jeudi, que la ligue n'avait pas de préférence pour l'instant, ni dans un sens, ni dans l'autre.
"Chaque fois que je discute des avantages et désavantages, et que je souligne quels sont les désavantages, les gens disent, 'Oh, leur idée est faite, ils n'y iront pas"', a souligné Bettman.
"C'est difficile pour n'importe quelle entreprise, et n'importe quelle ligue, de fermer les portes pendant deux semaines et de subir un tel déficit en terme de publicité, en plus de casser le rythme de la compétition", a-t-il ajouté.
"Nos équipes délèguent un nombre varié de joueurs aux Jeux, alors une équipe qui en envoie huit ou neuf pourrait revenir et devoir composer avec un peu plus de fatigue et de blessures qu'une équipe de la LNH qui en envoie seulement un ou deux."
Bettman a rappelé qu'il n'est pas nécessaire de prendre une décision dès maitenant, et il s'attend à un débat houleux avec les joueurs.
"Je sais que représenter son pays est un sujet très émotif pour les joueurs. Le hockey a une longue histoire en matière de compétition internationale et c'est là quelque chose d'important aux yeux des joueurs. Mais il faut décider si, au bout du compte, ça en vaut la peine."
Bettman a répété qu'il voulait évaluer si la publicité générée par une participation aux JO en vaut la peine à tout coup, peu importe l'endroit où se déroule le tournoi olympique.
"Nous en retirons plus de bénéfices à certains endroits qu'à d'autres. Quand tu es à Vancouver ou Salt Lake City, que tu joues en Amérique du Nord et que tu obtiens une couverture maximale, ça compense pour les désavantages de fermer boutique", a souligné Bettman.
"Quand tu es à l'autre bout du monde et que la couverture est moindre... A Sochi, par exemple, il y a 10 heures de différence avec l'heure du centre de l'Amérique du Nord", a dit commissaire, en notant que les matchs seront disputés au milieu de la nuit à l'heure nord-américaine.
"Est-ce que ça en vaut la peine? Je n'ai pas la réponse pour l'instant."
Les Coyotes
Au sujet des Coyotes de Phoenix, Bettman a dit espérer régler le dossier d'ici la fin de la saison. Il a indiqué, dans un discours à la chambre de commerce de Calgary, jeudi, qu'un transfert au Canada n'était pas une option qui était envisagée.
"Y aura-t-il d'autres équipes au Canada? La réponse, c'est que j'espère que oui à un certain moment. Je n'aime pas déménager des équipes. Je n'ai jamais aimé faire ça.
"Avons-nous failli à la tâche à Québec et Winnipeg? Oui. Quand les gens me disent, 'Vous en faites tellement pour sauver Phoenix, pourquoi n'avez-vous pas fait ça à Winnipeg et Québec? Nous avons tout essayé pour que ça fonctionne.
"Personne n'était prêt, malgré nos meilleurs efforts pour dénicher des propriétaires locaux, à s'avancer dans ces marchés."
Bettman a affirmé qu'il y a plusieurs endroits au Canada qui pourraient éventuellement accueillir une équipe de la LNH, y compris le sud de l'Ontario. Il a discuté avec des groupes à Québec et Winnipeg mais, pour l'instant, a-t-il dit, il n'y a rien qui va se réaliser.