Spezza pointé du doigt
Hockey jeudi, 31 mai 2007. 21:58 mercredi, 11 déc. 2024. 21:01
OTTAWA - Bryan Murray est confiant de voir les Sénateurs d'Ottawa afficher plus de mordant à l'attaque, à leur retour à la Place Banque Scotia. Les champions de l'Est n'ont réussi que deux buts en supériorité numérique au cours des deux premiers matchs de la finale de la coupe Stanley, que les Ducks ont gagnés chez eux à Anaheim.
L'expérimenté entraîneur a pointé du doigt le jeune joueur de centre Jason Spezza, jeudi, affirmant qu'il s'attend à ce "que le retour à la maison soit bénéfique pour un joueur comme lui".
Spezza a connu une soirée de misère au chapitre des mises au jeu (3-en-16), mercredi, et Murray a dit souhaiter qu'il limite les revirements.
"Il doit cesser de donner la rondelle aux adversaires, a-t-il souligné. Il n'y a pas que lui, les autres membres du trio (Dany Heatley et Daniel Alfredsson) sont également à blâmer. Le message s'adresse à tout le trio."
Le message, Murray va également le transmettre à toute l'équipe, vendredi matin. Il s'explique mal l'entêtement de quelques joueurs à tenter des jeux en zone neutre, au lieu d'envoyer la rondelle profondément en territoire ennemi.
"Allez leur poser la question, a répondu Murray quand on l'a interrogé sur le sujet. On n'a pas démontré la patience qu'on aurait dû jusqu'à maintenant en finale. Les nombreux revirements qu'on a commis parlent d'eux-mêmes. On n'a pas saisi que les Ducks ne font qu'attendre qu'on commette des erreurs.
"On va en discuter ensemble vendredi, a continué Murray, et on espère convaincre les joueurs de faire mieux dans leur amphithéâtre. Habituellement, les joueurs sont plus à l'aise devant leurs partisans et ils sont meilleurs."
Spezza, lui, a reconnu ses torts, mais il n'a pas le sentiment d'avoir été aussi mauvais qu'on le dit.
"On peut faire mieux comme équipe, on le sait, a-t-il commencé par dire. Notre trio a trop souvent tenté des longues passes. On doit s'efforcer de passer plus de temps en zone adverse. On a aussi eu de la difficulté à sortir la rondelle de notre territoire parce qu'on se tenait trop éloigné des défenseurs. En général, on doit apporter un meilleur soutien au coéquipier qui est en possession de la rondelle."
Trio démembré?
Murray n'a pas écarté la possibilité de démembrer le gros trio que l'unité à caractère défensif des Ducks, pivotée par Samuel Pahlsson, a tenu en respect. L'avantage d'avoir le dernier mot dans l'opposition des trios pourrait toutefois l'inciter à garder le statu quo.
"A domicile au moins, on est assuré d'opposer les trios qu'on veut au début de chacune des présences, le temps que les rivaux procèdent à des changements", a fait remarquer Murray.
"On peut même avoir l'avantage pendant toute une séquence si on gagne une mise en jeu en zone offensive et qu'on attaque."
Dans ce contexte, l'inertie des trois autres trios des Sénateurs représente une plus grande source de préoccupation aux yeux de l'entraîneur.
"A l'exception de Mike Fisher qui a beau essayer, on ne fout pas grand-chose à l'attaque. On doit déployer plus de combativité, surtout devant le filet adverse. On a grandement facilité la tâche de 'Giggy' jusqu'à maintenant. On ne l'a pas mis beaucoup à l'épreuve.
"Je crois fermement que la situation va changer ici, a conclu Murray. On va créer plus d'occasions de marquer chez nous et on va prendre de meilleures décisions quand on ne sera pas en possession de la rondelle.
"Je suis confiant, l'équipe a toujours bien réagi dans les moments cruciaux cette saison."
L'expérimenté entraîneur a pointé du doigt le jeune joueur de centre Jason Spezza, jeudi, affirmant qu'il s'attend à ce "que le retour à la maison soit bénéfique pour un joueur comme lui".
Spezza a connu une soirée de misère au chapitre des mises au jeu (3-en-16), mercredi, et Murray a dit souhaiter qu'il limite les revirements.
"Il doit cesser de donner la rondelle aux adversaires, a-t-il souligné. Il n'y a pas que lui, les autres membres du trio (Dany Heatley et Daniel Alfredsson) sont également à blâmer. Le message s'adresse à tout le trio."
Le message, Murray va également le transmettre à toute l'équipe, vendredi matin. Il s'explique mal l'entêtement de quelques joueurs à tenter des jeux en zone neutre, au lieu d'envoyer la rondelle profondément en territoire ennemi.
"Allez leur poser la question, a répondu Murray quand on l'a interrogé sur le sujet. On n'a pas démontré la patience qu'on aurait dû jusqu'à maintenant en finale. Les nombreux revirements qu'on a commis parlent d'eux-mêmes. On n'a pas saisi que les Ducks ne font qu'attendre qu'on commette des erreurs.
"On va en discuter ensemble vendredi, a continué Murray, et on espère convaincre les joueurs de faire mieux dans leur amphithéâtre. Habituellement, les joueurs sont plus à l'aise devant leurs partisans et ils sont meilleurs."
Spezza, lui, a reconnu ses torts, mais il n'a pas le sentiment d'avoir été aussi mauvais qu'on le dit.
"On peut faire mieux comme équipe, on le sait, a-t-il commencé par dire. Notre trio a trop souvent tenté des longues passes. On doit s'efforcer de passer plus de temps en zone adverse. On a aussi eu de la difficulté à sortir la rondelle de notre territoire parce qu'on se tenait trop éloigné des défenseurs. En général, on doit apporter un meilleur soutien au coéquipier qui est en possession de la rondelle."
Trio démembré?
Murray n'a pas écarté la possibilité de démembrer le gros trio que l'unité à caractère défensif des Ducks, pivotée par Samuel Pahlsson, a tenu en respect. L'avantage d'avoir le dernier mot dans l'opposition des trios pourrait toutefois l'inciter à garder le statu quo.
"A domicile au moins, on est assuré d'opposer les trios qu'on veut au début de chacune des présences, le temps que les rivaux procèdent à des changements", a fait remarquer Murray.
"On peut même avoir l'avantage pendant toute une séquence si on gagne une mise en jeu en zone offensive et qu'on attaque."
Dans ce contexte, l'inertie des trois autres trios des Sénateurs représente une plus grande source de préoccupation aux yeux de l'entraîneur.
"A l'exception de Mike Fisher qui a beau essayer, on ne fout pas grand-chose à l'attaque. On doit déployer plus de combativité, surtout devant le filet adverse. On a grandement facilité la tâche de 'Giggy' jusqu'à maintenant. On ne l'a pas mis beaucoup à l'épreuve.
"Je crois fermement que la situation va changer ici, a conclu Murray. On va créer plus d'occasions de marquer chez nous et on va prendre de meilleures décisions quand on ne sera pas en possession de la rondelle.
"Je suis confiant, l'équipe a toujours bien réagi dans les moments cruciaux cette saison."