NEW YORK - Les directeurs généraux de la LNH n'ont rien pu régler, mercredi, au cours d'une rencontre de quatre heures et demi à propos de possibles changements qu'ils pourraient apporter au livre des règlements.

Même la proposition la plus intrigante ne pourrait réellement être considérée avant l'année prochaine, au plus tôt. Dans le but d'essayer d'empêcher les équipes en séries éliminatoires de vouloir `lancer des messages' en fin de rencontres en distribuant des mises en échec ou des coups illégaux, les pénalités distribuées dans les dernières minutes de ce genre de matchs pourraient être transposées à la prochaine rencontre de la série.

On appliquerait cette règle dans les cas de pénalités qui ne seraient pas nécessairement passibles de suspension, et qui n'auraient pas d'incidence directe sur le déroulement du jeu. Un exemple de ce type de pénalités pourrait être la mise en échec de Shea Weber des Predators de Nashville à l'endroit d'Henrik Zetterberg des Red Wings de Detroit, en première ronde. Weber avait écopé d'une amende de 2500 $ pour avoir frappé la tête de Zetterberg dans la baie vitrée.

Les directeurs généraux ont également parlé du dégagement refusé dit hybride, qui est un mélange entre le dégagement refusé utilisé présentement dans la LNH et celui que l'on retrouve dans le hockey mineur ainsi qu'en Europe, où le juge de lignes siffle dès que la rondelle franchit la ligne des buts.

Le hybride donnerait au juge de lignes la discrétion d'accepter ou de refuser le dégagement. Même si seulement un joueur a subi une blessure cette saison en lien avec un dégagement refusé, les dirigeants des équipes s'inquiètent du fait qu'une course pour la rondelle dans ce genre de situation est propice à causer des risques de blessures inutiles aux joueurs impliqués.