Subban attend sa prochaine mission
Hockey vendredi, 14 mai 2010. 17:40 jeudi, 12 déc. 2024. 03:40
BROSSARD - Qu'il se retrouve confronté à Sidney Crosby, comme ç'a été le cas dans la dernière série, ou encore à Milan Lucic ou Dan Carcillo, comme ça pourrait arriver dans la prochaine, cela importe peu aux yeux de P.K. Subban. La vedette montante du Canadien cherche simplement à jouer à sa façon, du mieux qu'il peut.
Le défi serait certes différent, puisqu'au lieu de se retrouver devant le meilleur marqueur de l'équipe adverse, Subban serait alors confronté à un dur à cuire de premier plan, à un fauteur de troubles doté d'un certain talent de marqueur. Ça reste dans le domaine du possible puisqu'en l'absence d'un Georges Laraque, c'est peut-être à un joueur comme Subban, qui montre des capacités physiques étonnantes, que sera le mieux placé pour répondre du tac au tac à un Lucic ou à un Carcillo.
"Ce sont des bons joueurs, ce sont des durs, a dit Subban à leur sujet, vendredi midi. Ils jouent tous deux pour des équipes qui connaissent du succès, alors c'est signe qu'ils font du bon travail. Mais je ne crois pas qu'on puisse isoler un joueur qu'il faille arrêter en particulier, ils sont tous bons.
"C'est du hockey des séries, c'est du jeu physique peu importe qui on affronte, a par ailleurs dit Subban. Les deux premières rondes ont donné lieu à du jeu robuste aussi, et tant les Bruins que les Flyers sont de bonnes équipes. Il faudra être à notre meilleur niveau, c'est certain."
Même si le Canadien a profité d'une rare journée de congé complet, jeudi, Subban n'a pas encore pris le temps de réfléchir à l'expérience exceptionnelle qu'il est en train de vivre, ni de prendre conscience du traitement de rock star que lui réservent les amateurs.
"En ce moment, il n'y a pas vraiment de temps pour y penser, et tu ne veux pas vraiment prendre le temps d'y réfléchir, a-t-il dit. Ma concentration est sur l'équipe et ma préparation en vue de la prochaine ronde, et sur la nécessité de gagner. Je ne pense qu'à gagner et à repousser mes limites autant que je peux. C'est seulement ma première expérience, mais l'équipe a besoin que je sois à mon meilleur, alors il faut que je leur donne ça."
Subban n'a pas non plus cherché à analyser pourquoi il a aussi bien réussi à énerver un joueur comme Crosby dans la série contre les Penguins, ni comment il est parvenu à ne pas se laisser intimider par la présence de vedettes de la LNH.
"Je ne sais pas..., a-t-il lancé, hésitant. Quand Sidney Crosby est sur la glace, il y a quatre autres gars qui jouent avec lui.
"Tu ne peux pas être intimidé. Ce sont de grands joueurs, tu dois les respecter et je les respecte effectivement, mais il faut se présenter sur la glace avec l'idée de vouloir connaître du succès, de vouloir s'améliorer, de vouloir gagner."
Le saut de la Ligue américaine à la LNH n'est pas évident, et pourtant Subban excelle à ce point qu'il semble vivre une transition en douceur. Quant à savoir si cette adaptation a été plus facile qu'il ne l'avait lui-même anticipé, il n'est pas prêt à se prononcer.
"Je fais juste jouer. Si la rondelle me donne un bond favorable, je profite du bond favorable. Sinon, je dois travailler plus fort. J'essaie juste de faire les bonnes choses sur la glace, en espérant que ça fonctionne le plus souvent possible, et que ça aide l'équipe. J'essaie juste de faire ma part pour l'équipe, car je sais que c'est ce à quoi mes coéquipiers s'attendent de moi."
S'il y en a qui un n'est pas surpris de la ferveur des partisans du Canadien à l'heure actuelle, c'est bien Subban, un partisan de longue date du Tricolore.
"Je savais déjà fort bien à quel point ces amateurs sont passionnés, parce que j'en étais un il n'y a pas si longtemps, et dans les faits, j'en suis encore un. Je comprends l'enjeu, et c'est un grand moment pour la ville. Ça faisait longtemps que l'équipe ne s'était pas rendue aussi loin, alors c'est normal qu'ils soient excités."
Et ceux qui craignent que Subban ait la grosse tête quand il se verra accorder un poste permanent - dès la saison prochaine peut-être - ou lorsqu'il signera son premier contrat véritablement payant, à l'issue de la saison 2011-12, peuvent dormir tranquille. Il va rester le même P.K. Subban terre à terre qu'à l'heure actuelle.
"Pas de danger", a-t-il promis.
Le défi serait certes différent, puisqu'au lieu de se retrouver devant le meilleur marqueur de l'équipe adverse, Subban serait alors confronté à un dur à cuire de premier plan, à un fauteur de troubles doté d'un certain talent de marqueur. Ça reste dans le domaine du possible puisqu'en l'absence d'un Georges Laraque, c'est peut-être à un joueur comme Subban, qui montre des capacités physiques étonnantes, que sera le mieux placé pour répondre du tac au tac à un Lucic ou à un Carcillo.
"Ce sont des bons joueurs, ce sont des durs, a dit Subban à leur sujet, vendredi midi. Ils jouent tous deux pour des équipes qui connaissent du succès, alors c'est signe qu'ils font du bon travail. Mais je ne crois pas qu'on puisse isoler un joueur qu'il faille arrêter en particulier, ils sont tous bons.
"C'est du hockey des séries, c'est du jeu physique peu importe qui on affronte, a par ailleurs dit Subban. Les deux premières rondes ont donné lieu à du jeu robuste aussi, et tant les Bruins que les Flyers sont de bonnes équipes. Il faudra être à notre meilleur niveau, c'est certain."
Même si le Canadien a profité d'une rare journée de congé complet, jeudi, Subban n'a pas encore pris le temps de réfléchir à l'expérience exceptionnelle qu'il est en train de vivre, ni de prendre conscience du traitement de rock star que lui réservent les amateurs.
"En ce moment, il n'y a pas vraiment de temps pour y penser, et tu ne veux pas vraiment prendre le temps d'y réfléchir, a-t-il dit. Ma concentration est sur l'équipe et ma préparation en vue de la prochaine ronde, et sur la nécessité de gagner. Je ne pense qu'à gagner et à repousser mes limites autant que je peux. C'est seulement ma première expérience, mais l'équipe a besoin que je sois à mon meilleur, alors il faut que je leur donne ça."
Subban n'a pas non plus cherché à analyser pourquoi il a aussi bien réussi à énerver un joueur comme Crosby dans la série contre les Penguins, ni comment il est parvenu à ne pas se laisser intimider par la présence de vedettes de la LNH.
"Je ne sais pas..., a-t-il lancé, hésitant. Quand Sidney Crosby est sur la glace, il y a quatre autres gars qui jouent avec lui.
"Tu ne peux pas être intimidé. Ce sont de grands joueurs, tu dois les respecter et je les respecte effectivement, mais il faut se présenter sur la glace avec l'idée de vouloir connaître du succès, de vouloir s'améliorer, de vouloir gagner."
Le saut de la Ligue américaine à la LNH n'est pas évident, et pourtant Subban excelle à ce point qu'il semble vivre une transition en douceur. Quant à savoir si cette adaptation a été plus facile qu'il ne l'avait lui-même anticipé, il n'est pas prêt à se prononcer.
"Je fais juste jouer. Si la rondelle me donne un bond favorable, je profite du bond favorable. Sinon, je dois travailler plus fort. J'essaie juste de faire les bonnes choses sur la glace, en espérant que ça fonctionne le plus souvent possible, et que ça aide l'équipe. J'essaie juste de faire ma part pour l'équipe, car je sais que c'est ce à quoi mes coéquipiers s'attendent de moi."
S'il y en a qui un n'est pas surpris de la ferveur des partisans du Canadien à l'heure actuelle, c'est bien Subban, un partisan de longue date du Tricolore.
"Je savais déjà fort bien à quel point ces amateurs sont passionnés, parce que j'en étais un il n'y a pas si longtemps, et dans les faits, j'en suis encore un. Je comprends l'enjeu, et c'est un grand moment pour la ville. Ça faisait longtemps que l'équipe ne s'était pas rendue aussi loin, alors c'est normal qu'ils soient excités."
Et ceux qui craignent que Subban ait la grosse tête quand il se verra accorder un poste permanent - dès la saison prochaine peut-être - ou lorsqu'il signera son premier contrat véritablement payant, à l'issue de la saison 2011-12, peuvent dormir tranquille. Il va rester le même P.K. Subban terre à terre qu'à l'heure actuelle.
"Pas de danger", a-t-il promis.