Propriétaires et joueurs ont remis les discussions à la semaine prochaine.

Par conséquent, il y a toujours l'espoir d'un règlement d'ici la mi-juin comme le souhaitent ardemment les propriétaires, anxieux de lancer leur plan de marketing pour le début de la saison 2005-06. Il se fait déjà tard, autant pour les propriétaires que les joueurs. Les proprios ne veulent surtout pas perdre les commanditaires qui ont fait preuve de loyauté jusqu'à maintenant et les joueurs brûlent d'impatience de trouver un employeur puisque 500 d'entre eux n'ont pas de contrat pour la prochaine saison.

Le vice-président, Bill Daly, affirme que les négociations progressent mais qu'il y a encore beaucoup de boulot devant les négociateurs. Du côté de l'Association des joueurs, Ted Saskin révèle que les discussions se poursuivent sur l'interprétation des revenus et que les deux clans, en principe, se rencontreront à nouveau la semaine prochaine.

Mais, tant et aussi longtemps que Bob Goodenow tirera les guides, il n'y aura pas de règlement. Le directeur exécutif de l'AJLNH a tellement à perdre dans ce dossier, il a tellement commis d'erreurs au cours du parcours emprunté pendant les négociations, qu'il ne sait plus vraiment comment réagir devant certaines situations.

Pour lui, il n'y a qu'une option maintenant : ralentir le processus, ce que l'Association des joueurs a fait cette semaine en revenant sur des items qui ne figuraient pas tellement au chapitre des priorités. Goodenow veut gagner du temps, c'est de cette façon qu'il espère toujours voir les propriétaires plier l'échine. Il croit toujours que les proprios baisseront les bras devant l'urgence de la situation et qu'ils modifieront leur offre dans le but de gagner la confiance des joueurs.

C'est la théorie Goodenow. Sauf que Trevor Linden et Mike Gartner qui mènent les discussions avec la complicité des membres du comité exécutif préfèrent plutôt foncer à vive allure. Après consultation, ils connaissent mieux les états d'âme des joueurs qui ne souhaitent qu'un chose, reprendre le boulot en septembre.

Les récents développements alors que les négociations se déroulent à un rythme continu, l'étude en profondeur du rapport Levitt par les membres de l'AJLNH, la position inconfortable dans laquelle se retrouve le syndicat suite aux erreurs répétées de leur leader, devraient fournir suffisamment d'arguments aux membres pour tasser Goodenow dans un coin et surtout pour l'éloigner le plus possible de la table des négociations.

Les joueurs ne doivent plus lui donner pleine autorité. Bien au contraire. Ce qui se passe à la table des discussions actuellement aurait pu très bien se réaliser, il y a un an, quand Arthur Levitt a invité Goodenow à s'asseoir pour discuter du rapport sur les finances de la ligue. Le directeur exécutif a rejeté l'invitation sachant que sa théorie serait détruite. Une erreur qui a coûté $1.2 milliard en salaires aux membres du syndicat.

Goodenow exerce encore trop de pouvoir pour que l'on fasse preuve d'un optimisme réaliste. Il faudra que Linden et Gartner restent sur leurs positions et qu'ils mènent les discussions comme les joueurs le désirent.

Le phénomène Crosby!

Sidney Crosby profite pleinement de la tribune qu'on lui fournit à la coupe Memorial pour confirmer encore une fois son immense talent.

Cependant, que doit-il faire pour obtenir le respect des arbitres?

Depuis le début de la compétition, le joueur de centre de l'Oceanic de Rimouski a été l'objet d'une surveillance étroite de la part de ses adversaires. Jusque là, il n'y a pas de problème.

Mais, quand on ralentit le jeune homme avec des coups de bâton, quand on lui fait la prise de la corde à linge, quand on lui enfonce un bâton dans le dos et que les coupables s'en tirent sans la moindre pénalité, c'est là que le hockey est malade.

Je veux bien croire que les entraîneurs adverses doivent préparer une défense particulière dans l'espoir de stopper Crosby. Mais, il y a quand même des limites que les arbitres doivent faire respecter.

Jusqu'à maintenant, les officiels ont été pitoyables!

Bonne chance

Bonne chance à tous les camarades de Radiomédia qui vivent des moments difficiles à la suite des nombreux bouleversements frappant la station CKAC