Therrien : question de temps!
Hockey mardi, 26 mars 2002. 17:12 jeudi, 12 déc. 2024. 15:48
(RDS) - Comme à chaque saison, à quelques semaines du début des séries éliminatoires, l'on dévoile la liste des plus hauts salariés chez les entraîneurs de la Ligue nationale. C'est ainsi qu'on apprend que Pat Quinn, dans le double-rôle de directeur général et d'entraîneur-chef des Maple Leafs de Toronto, ne doit sûrement pas avoir de la difficulté à rencontrer ses fins de mois avec un salaire de $1.5 million par saison.
Il est le numéro un de la liste
Mais qui retrouve-t-on au dernier rang de la liste de 30 : Michel Therrien, du Canadien, avec un salaire de $340 000 par saison. L'an prochain, il touchera $400 000 ce qui lui permettra de quitter le "bas du classement" et, si jamais son équipe participe aux séries éliminatoires, j'imagine qu'un nouveau contrat lui sera proposé et qu'il fera des bonds dans l'ordre des salaires.
On pourrait donc séparer les 30 entraîneurs de la Ligue nationale en quatre catégories : les surévalués, ceux qui n'ont jamais vraiment apporté des résultats significatifs. Il y a ensuite ceux qui recoivent un salaire juste et équitable. Bien sûr, les sousévalués, ceux qui constituent de vraies aubaines pour l'entreprise qui les embauche et les fragiles : ceux dont l'emploi ne tient que par un fil.
LES SUREVALUÉS
MIKE KEENAN : ($900,000), FLORIDE : ça n'a pas été un franc succès en Floride. N'a pas participé aux séries avec les Bruins. Mauvaise expérience à Vancouver et à St. Louis. Oups, coupe Stanley à New York.
DARRYL SUTTER : ($850,000), SAN JOSE : année après année, on lui fournit des effectifs intéressants, de jeunes joueurs prometteurs, des vétérans de premier plan, et pourtant, les Sharks font du sur place.
RON WILSON : ($850,000), WASHINGTON. A déjà conduit les Capitals à la finale de la coupe Stanley. Un avant-gardiste mais il n'a jamais été un entraîneur de premier plan.
RON LOW : ($750,000), RANGERS : n'a sûrement pas relevé le défi que lui avait confié Glen Sather. Les Rangers avaient le choix entre Low et Keenan, il y a deux ans. Mais, le tout premier candidat de Sather était Kevin Lowe qui a préféré le poste de directeur général à Edmonton. Ne sera possiblement pas de retour la saison prochaine.
BRYAN MURRAY : ($650,000), ANAHEIM : C'est vrai qu'on ne lui a pas donné une grande formation mais, historiquement, a-t-il déjà été un entraîneur gagnant? Jamais
KEVIN CONSTANTINE : ($500,000), NEW JERSEY : n'a jamais rien cassé et il a fallu que les Devils ramènent Larry Robinson derrière le banc pour apaiser les troupes
LES MERITANTS
PAT QUINN : ($1.5 M), TORONTO : je ne suis pas un fan de Quinn mais rendons-lui cependant le mérite de chercher à implanter dans l'Association est le style que prônent les équipes de l'ouest. Il cumule deux fonctions
SCOTTY BOWMAN ($1.2 M), DETROIT : un avant-gardiste, un visionnaire, il possède une fiche qui ne sera jamais dépassée. Un des meilleurs entraîneurs de toute l'histoire du hockey.
JACQUES LEMAIRE ($1.2 M), MINNESOTA : beaucoup de sous pour une équipe d'expansion mais Doug Risebrough et les propriétaires du Wild du Minnesota voulaient que le concession démarre sur le bon pied. Ils recherchaient un entraîneur qui peut enseigner, qui peut diriger et qui avait un dossier impressionnant. Ils ont trouvé le meilleur homme pour ce genre de situation.
JOEL QUENNEVILLE ($1.2 M), ST. LOUIS : il a connu un départ canon comme entraîneur mais depuis l'an dernier il ne semble pas avoir la même touche derrière le banc.
MARC CRAWFORD ($1.0 M), VANCOUVER : son passé lui a permis de hausser son prix et il a accompli du bon boulot à Vancouver.
JACQUES MARTIN ($820,000), OTTAWA : c'est vrai qu'une mauvaise prestation des Sénateurs en ronde éliminatoire lui coûtera son emploi mais peut-on reconnaître que, saison après saison, il permet à son organisation de maintenir les assistances à un niveau plus que respectable et qu'il sait comment composer avec un budget restreint?
ROBERT HARTLEY ($700,000), COLORADO : un solide compétiteur, il a vraiment gagné ses galons. Coupe Stanley l'an dernier et un entraîneur qui tient à ses idées
LINDY RUFF ($700,000), BUFFALO : Donnons-lui une chance, une première saison sans Dominik Hasek. L'an prochain sera une année de vérité
BRIAN SUTTER ($700,000), CHICAGO : à sa première année avec une équipe, tout baigne dans l'huile. Un bon entraîneur qui a fait un travail sans bavure avec une organisation qui s'en allait à la dérive.
PETER LAVIOLETTE ($400,000), ISLANDERS : a été solide à sa première saison avec les Islanders, s'est tourné du côté de ses vétérans et a accepté judicieusement les conseils
BARRY TROTZ ($400,000), NASHVILLE : on vient de récompenser son ardeur au travail en lui donnant un contrat de trois ans
LES SOUSEVALUÉS
MICHEL THERRIEN ($340,000), CANADIEN : une saison révélatrice dans les circonstances. Le Canadien va possiblement participer aux séries éliminatoires sans ses deux meilleurs joueurs en attaque. Jose Théodore a été le grand responsable des succès de son club et l'entraîneur mérite qu'on reconnaisse ce qu'il a accompli
BOBBY FRANCIS ($450,000), PHOENIX : remarquable comme saison de la part des Coyotes de Phoenix. Bob Francis a réussi à inculquer un esprit de groupe à cette formation qui ne devait pas faire le poids dans l'Association ouest.
ROBBIE FTOREK ($500,000), BOSTON : un beau retour pour Ftorek qui avait échoué à Los Angeles et au New Jersey. A acquis de l'expérience et a modifié sa philosophie
ANDY MURRAY ($550,000), LOS ANGELES : Un entraîneur méthodique, un pilote qui s'améliore avec les années et qui a fait des Kings une organisation de premier plan au cours des deux dernières saisons.
CRAIG MacTAVISH : ($600,000), EDMONTON : Comme Jacques Martin à Ottawa, il doit composer avec une organisation aux prises avec un budget limité et constamment en danger
LES FRAGILES
BILL BARBER ($700,000), PHILADELPHIE: une année passablement éprouvante et il n'a pas l'appui de certains membres de la haute direction Il doit gagner la coupe Stanley.
PAUL MAURICE ($500,000), CAROLINE : a failli être remplacé par Pat Burns en décembre dernier. Tout dépend de la performance des Hurricanes en rondes éliminatoires
CURT FRASER ($450,000), ATLANTA : Est-il le bon pilote pour diriger de jeunes joueurs comme Kovalchuk, Heatley
JOHN TORTORELLA ($450,000), TAMPA BAY : sous contrat pour l'an prochain mais le dossier Lecavalier demeure tout entier
DAVE KING ($425,000), COLUMBUS : les Blue Jackets n'ont pas progressé
RICK WILSON ($375,000), DALLAS : tout repose sur la fin de la saison et si les Stars participent aux séries éliminatoires. Et tout dépend de la performance des Stars lors du tournoi printanier.
GREG GILBERT ($350,000), CALGARY : une fin de saison horrible
RICK KEHOE ($350,000), PITTSBURGH : ça dépend de Mario mais Kehoe a la confiance de la haute direction.
Il est le numéro un de la liste
Mais qui retrouve-t-on au dernier rang de la liste de 30 : Michel Therrien, du Canadien, avec un salaire de $340 000 par saison. L'an prochain, il touchera $400 000 ce qui lui permettra de quitter le "bas du classement" et, si jamais son équipe participe aux séries éliminatoires, j'imagine qu'un nouveau contrat lui sera proposé et qu'il fera des bonds dans l'ordre des salaires.
On pourrait donc séparer les 30 entraîneurs de la Ligue nationale en quatre catégories : les surévalués, ceux qui n'ont jamais vraiment apporté des résultats significatifs. Il y a ensuite ceux qui recoivent un salaire juste et équitable. Bien sûr, les sousévalués, ceux qui constituent de vraies aubaines pour l'entreprise qui les embauche et les fragiles : ceux dont l'emploi ne tient que par un fil.
LES SUREVALUÉS
MIKE KEENAN : ($900,000), FLORIDE : ça n'a pas été un franc succès en Floride. N'a pas participé aux séries avec les Bruins. Mauvaise expérience à Vancouver et à St. Louis. Oups, coupe Stanley à New York.
DARRYL SUTTER : ($850,000), SAN JOSE : année après année, on lui fournit des effectifs intéressants, de jeunes joueurs prometteurs, des vétérans de premier plan, et pourtant, les Sharks font du sur place.
RON WILSON : ($850,000), WASHINGTON. A déjà conduit les Capitals à la finale de la coupe Stanley. Un avant-gardiste mais il n'a jamais été un entraîneur de premier plan.
RON LOW : ($750,000), RANGERS : n'a sûrement pas relevé le défi que lui avait confié Glen Sather. Les Rangers avaient le choix entre Low et Keenan, il y a deux ans. Mais, le tout premier candidat de Sather était Kevin Lowe qui a préféré le poste de directeur général à Edmonton. Ne sera possiblement pas de retour la saison prochaine.
BRYAN MURRAY : ($650,000), ANAHEIM : C'est vrai qu'on ne lui a pas donné une grande formation mais, historiquement, a-t-il déjà été un entraîneur gagnant? Jamais
KEVIN CONSTANTINE : ($500,000), NEW JERSEY : n'a jamais rien cassé et il a fallu que les Devils ramènent Larry Robinson derrière le banc pour apaiser les troupes
LES MERITANTS
PAT QUINN : ($1.5 M), TORONTO : je ne suis pas un fan de Quinn mais rendons-lui cependant le mérite de chercher à implanter dans l'Association est le style que prônent les équipes de l'ouest. Il cumule deux fonctions
SCOTTY BOWMAN ($1.2 M), DETROIT : un avant-gardiste, un visionnaire, il possède une fiche qui ne sera jamais dépassée. Un des meilleurs entraîneurs de toute l'histoire du hockey.
JACQUES LEMAIRE ($1.2 M), MINNESOTA : beaucoup de sous pour une équipe d'expansion mais Doug Risebrough et les propriétaires du Wild du Minnesota voulaient que le concession démarre sur le bon pied. Ils recherchaient un entraîneur qui peut enseigner, qui peut diriger et qui avait un dossier impressionnant. Ils ont trouvé le meilleur homme pour ce genre de situation.
JOEL QUENNEVILLE ($1.2 M), ST. LOUIS : il a connu un départ canon comme entraîneur mais depuis l'an dernier il ne semble pas avoir la même touche derrière le banc.
MARC CRAWFORD ($1.0 M), VANCOUVER : son passé lui a permis de hausser son prix et il a accompli du bon boulot à Vancouver.
JACQUES MARTIN ($820,000), OTTAWA : c'est vrai qu'une mauvaise prestation des Sénateurs en ronde éliminatoire lui coûtera son emploi mais peut-on reconnaître que, saison après saison, il permet à son organisation de maintenir les assistances à un niveau plus que respectable et qu'il sait comment composer avec un budget restreint?
ROBERT HARTLEY ($700,000), COLORADO : un solide compétiteur, il a vraiment gagné ses galons. Coupe Stanley l'an dernier et un entraîneur qui tient à ses idées
LINDY RUFF ($700,000), BUFFALO : Donnons-lui une chance, une première saison sans Dominik Hasek. L'an prochain sera une année de vérité
BRIAN SUTTER ($700,000), CHICAGO : à sa première année avec une équipe, tout baigne dans l'huile. Un bon entraîneur qui a fait un travail sans bavure avec une organisation qui s'en allait à la dérive.
PETER LAVIOLETTE ($400,000), ISLANDERS : a été solide à sa première saison avec les Islanders, s'est tourné du côté de ses vétérans et a accepté judicieusement les conseils
BARRY TROTZ ($400,000), NASHVILLE : on vient de récompenser son ardeur au travail en lui donnant un contrat de trois ans
LES SOUSEVALUÉS
MICHEL THERRIEN ($340,000), CANADIEN : une saison révélatrice dans les circonstances. Le Canadien va possiblement participer aux séries éliminatoires sans ses deux meilleurs joueurs en attaque. Jose Théodore a été le grand responsable des succès de son club et l'entraîneur mérite qu'on reconnaisse ce qu'il a accompli
BOBBY FRANCIS ($450,000), PHOENIX : remarquable comme saison de la part des Coyotes de Phoenix. Bob Francis a réussi à inculquer un esprit de groupe à cette formation qui ne devait pas faire le poids dans l'Association ouest.
ROBBIE FTOREK ($500,000), BOSTON : un beau retour pour Ftorek qui avait échoué à Los Angeles et au New Jersey. A acquis de l'expérience et a modifié sa philosophie
ANDY MURRAY ($550,000), LOS ANGELES : Un entraîneur méthodique, un pilote qui s'améliore avec les années et qui a fait des Kings une organisation de premier plan au cours des deux dernières saisons.
CRAIG MacTAVISH : ($600,000), EDMONTON : Comme Jacques Martin à Ottawa, il doit composer avec une organisation aux prises avec un budget limité et constamment en danger
LES FRAGILES
BILL BARBER ($700,000), PHILADELPHIE: une année passablement éprouvante et il n'a pas l'appui de certains membres de la haute direction Il doit gagner la coupe Stanley.
PAUL MAURICE ($500,000), CAROLINE : a failli être remplacé par Pat Burns en décembre dernier. Tout dépend de la performance des Hurricanes en rondes éliminatoires
CURT FRASER ($450,000), ATLANTA : Est-il le bon pilote pour diriger de jeunes joueurs comme Kovalchuk, Heatley
JOHN TORTORELLA ($450,000), TAMPA BAY : sous contrat pour l'an prochain mais le dossier Lecavalier demeure tout entier
DAVE KING ($425,000), COLUMBUS : les Blue Jackets n'ont pas progressé
RICK WILSON ($375,000), DALLAS : tout repose sur la fin de la saison et si les Stars participent aux séries éliminatoires. Et tout dépend de la performance des Stars lors du tournoi printanier.
GREG GILBERT ($350,000), CALGARY : une fin de saison horrible
RICK KEHOE ($350,000), PITTSBURGH : ça dépend de Mario mais Kehoe a la confiance de la haute direction.